Copenhague : action symbolique "Don't nuke the climate"
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ACTION SYMBOLIQUE "DON'T NUKE THE CLIMATE"
A COPENHAGUE SUR LA PETITE SIRENE
Le nucléaire masque les vraies solutions à la crise climatique
Copenhague, le 10 décembre 2009 –
Le Réseau « Sortir du nucléaire » et ses partenaires internationaux (italien, russe, américain, allemand, danois, hollandais…) [1] de la campagne « Don’t Nuke the Climate ! » ont mené une action symbolique ce midi pour dénoncer la tentative du nucléaire d’utiliser la crise climatique pour assurer sa survie.
Les représentants des associations ont « masqué » la Petite Sirène, monument national danois, pour dénoncer le danger de cette industrie, mais aussi pour rappeler qu’en réalité le nucléaire entrave la lutte contre le changement climatique en masquant les vraies solutions.
Recourir à l’atome dans cette lutte serait donc parfaitement contreproductif en plus d’être dangereux.
Lors du Sommet de Copenhague, les décideurs ont non seulement le devoir de parvenir à un accord ambitieux sur le climat, mais aussi de refuser les « fausses bonnes solutions ».
Or, lors de la session de négociations à Bangkok au mois d’octobre 2009, le nucléaire, pourtant exclu à juste titre des mécanismes du Protocole de Kyoto, a refait surface.
De nombreux pays, dont la France, souhaitent en effet que cette source d’énergie puisse être reconnue à Copenhague comme une solution au changement climatique.
Si le prochain accord climatique accorde une place au nucléaire, certains Etats pourraient « s'acquitter » de leurs objectifs de réduction d'émission en vendant des réacteurs aux pays en développement ; ils éviteraient ainsi la remise en question de leurs modes de production et de consommation, pourtant à l'origine du problème climatique.
Par ailleurs, si le nucléaire devenait éligible aux financements par ce biais, l’industrie nucléaire trouverait ainsi une source majeure de subventions publiques.
L’action de ce matin, quelques jours après le déploiement d’une grande banderole à 100 m du lieu du Sommet sur le climat, s’inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne internationale « Don’t Nuke the Climate ! » coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire ».
Cette campagne rassemble aujourd’hui plus de 350 organisations dans 45 pays, qui refusent le nucléaire comme « solution » au changement climatique.
Le nucléaire est trop dangereux (déchets, accidents, prolifération…), trop lent face à l'urgence climatique (10 ans pour construire un réacteur), trop coûteux et inapproprié pour le développement du Sud.
Si cette technologie était incluse dans le nouvel accord climatique, elle priverait de financement les vraies solutions que sont notamment l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
Recourir au nucléaire, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.
Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t Nuke the Climate ! », traduite en dix langues.
Déjà 50 000 personnes ont signé l’appel.
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Pour plus d’information : www.dont-nuke-the-climate.org
Photos disponible sur : ftpperso.free.fr – login : sdnphotos – public09
et www.flickr.com/photos/43160621@N08/sets
Contact :
- Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire" (France): + 33 6 75 36 20 20 ; charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr
- Peer De Rijk, WISE: + 31 6 20 000 626 ; wiseamster@antenna.nl
- Vladimir Slivyak, Ecodefense (Russia): +45 51 40 05 27 ; ecodefense@gmail.com
- Claire Greensfelder, International Forum on Globalization: +1 510 917 5468 or + 45 53 99 59 77 (Danish mobile); cgreensfelder@ifg.org
- Andrea Cocco, Legambiente (Italy): +45 53 99 74 25 ; a.cocco@legambiente.eu
- Sabine Bock, WECF: +49 176 22 82 74 69; sabine.bock@wecf.eu
[1] Wise (Pays-Bas/International), Women in Europe for a Common Future (Europe), Umweltinstitut München (Allemagne), Ecodefense (Russie), NOAH (Les Amis de la Terre Danemark), Legambiente (Italie), Inforse (Europe), International Forum on Globalization (Etats-Unis/International), NOAH (Friends of the Earth Danemark), EcoForum (Kazakhstan), The Planet of Hopes (Russie), Open Asia (Tajikistan) et WILPF (Women's International League for Peace and Freedom).