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Sport

  • Où vont les JO ?

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    Paris, le 2 août 2012

    Sans surprise, les Saoudiens ont montré que, même dans le stade Olympique, ils imposent aux femmes tous les signes de leur soumission : stigmatisation de leur corps, surveillance d'un proche parent « gardien » mâle, non mixité.

    L'Iran avait ouvert la voie dès 1996 en obtenant du CIO l'entrée dans le stade Olympique de la première femme voilée de la tête aux pieds, Lida Fariman, tireuse et porte drapeau, seule femme de la délégation iranienne.

    En s’inclinant devant ces exigences extra-sportives, le CIO bafoue les principes de neutralité politique et religieuse (règle 50) et de non discrimination (principe 6) de la Charte Olympique.

    Ce sont non seulement les femmes mais aussi les Fédérations Internationales Sportives qui sont ridiculisées.

    Si des demandes de même nature avaient été faites par un petit Etat Africain ou Sud-Américain pauvre, nul doute que le CIO les aurait écartées au nom même des principes de la Charte Olympique.

    Posez-vous la question : en dehors des grandes marques commerciales, qui contribue au financement du CIO ?

    Autre question intéressante : pourquoi le CNO d’Arabie Saoudite n’a-t-il pas retenu, comme première athlète féminine de sa délégation, la cavalière Dalma Rushdi Malhas qui avait participé avec succès aux JO de la Jeunesse à Singapour, en 2010, en décrochant la médaille de bronze ?

    Cette fois-ci, nous dit-on, elle n’aurait pas réussi les épreuves éliminatoires.

    Or c’est aussi le cas des deux Saoudiennes de la délégation !

    N’est-ce pas plutôt que Dalma Rushdi Malhas avait concouru en mixte, sans voile islamique et avait serré spontanément la main de concurrents masculins ?

    L’image tristement ridicule de la pauvre judoka Saoudienne affublée d’un tchador pour pouvoir concourir alors qu’elle ne serait même pas ceinture noire et n’aurait disputé aucune compétition auparavant, interpelle le public et le monde du sport.

    Est-ce le début d’un réveil et du retour au bon sens sportif ?

    Face à un tel déni des valeurs universelles de l'olympisme sous couvert d’ouverture d’esprit aux « différences », et à de telles bouffonneries, il ne reste que l’humour et la dérision pour tenter de réveiller le Mouvement olympique et sportif.

    Voilà pourquoi, le collectif " Londres 2012 : Justice pour les femmes », le 25 juillet, a procédé sur le pont de Westminster à un « enterrement fluvial » festif des valeurs olympiques, au son d'un orchestre de jazz Nouvelle Orléans, en jetant dans la Tamise un cercueil contenant la Charte Olympique, tout cela sous des applaudissements nourris (*)

    Contacts : Annie Sugier 06 38 39 42 92
    Linda Weil-Curiel 06 888 44 009

    (*) cf. photo jointe de Paolo d Sharp, libre de droits.

    Ligue du Droit International des Femmes

    http://www.ldif.asso.fr/?theme=sport&n=395

  • Le champion canadien Georges Laraque devient végétalien

    http://blogues.cyberpresse.ca/gagnon/wp-content/uploads/2009/02/georges-laraque.jpg

    Un mois après être devenu végétalien - c'est-à-dire qu'il s'abstient désormais de consommer tout produit d'origine animale - l'homme fort du Canadien, Georges Laraque, assure aujourd'hui ne s'être jamais senti aussi bien.

    « J'ai plus d'énergie qu'avant. Pas question pour moi maintenant de changer d'idée et de revenir en arrière », a-t-il indiqué en entrevue avec le Journal.

    Georges Laraque est d'abord devenu végétarien au début de mai, période au cours de laquelle il avait pris part à une manifestation contre le commerce de la fourrure.

    À l'époque, a-t-il conté, c'est le visionnement du film Earthlings qui l'avait incité à modifier ses habitudes alimentaires.

    Ce documentaire traite de l'impact de l'homme sur le monde animal, notamment de certaines pratiques jugées cruelles de la part des grandes industries.

    De justicier à défenseur des bêtes

    Laraque, dont le boulot sur la glace est de protéger ses équipiers en jetant les gants, a dès lors choisi de se porter aussi à la défense des animaux.

    « Je me donne dorénavant pour mission de faire valoir le droit des animaux, a-t-il d'ailleurs écrit sur son blogue. Je considère important d'aider ces êtres vivants qui n'ont pas de voix pour se défendre. Je crois que c'est à nous, les personnalités publiques, de sensibiliser la population aux droits des animaux. »

    Le sympathique colosse n'allait cependant pas s'arrêter là.

    Il dit avoir poursuivi sa réflexion par la suite en étant sensibilisé au sort réservé aux vaches laitières et aux poules pondeuses.

    Le 1er juin dernier, il passait donc de végétarien à végétalien.

    Après la viande, fini, entre autres, le lait, le fromage, les oeufs, etc.

    L'appui d'une nutritionniste

    Avant de modifier son alimentation, Georges Laraque a toutefois demandé conseil à la nutritionniste réputée Anne-Marie Roy pour s'assurer d'avoir une alimentation qui comblera ses besoins d'athlète professionnel.

    La transition s'est faite sans problème, a-t-il confié :

    « Ça va super bien. Je me sens même mieux, plus en santé. Je ne mange plus que des choses qui sont pures, organiques et bonnes pour la santé. J'ai plus d'énergie, c'est plus facile de s'entraîner. »

    « Ce n'est pas vrai qu'être végétarien ou végétalien, ce n'est que pour les gens qui sont petits et qu'on perd du muscle. On peut remplacer la viande », insiste Laraque, dont le menu compte maintenant une bonne part de beurre de peanuts, de légumineuses, de tofu et de riz brun.

    Et sur la route ?

    Le porte-couleurs du Tricolore convient que son nouveau choix de vie pourrait imposer certaines limites lorsqu'il suivra l'équipe sur la route, mais il ne s'en inquiète aucunement.

    Il a d'ailleurs vécu l'expérience lorsqu'il a pris part à une rencontre de la LNH à Las Vegas, à la mi-juin.

    « J'ai mangé plus de légumes, dit-il. Je traîne un sac de noix dans mes poches au cas où un restaurant n'aurait pas de tofu ou de légumineuses. »

    « L'équipe est déjà au courant et je vais organiser ça avec tout le monde au début de la saison », assure Georges Laraque.

    http://www2.canoe.com/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2009/07/20090719-074700.html

  • Gujan-Mestras : les kite-surfers chassés de la plage (Sud-Ouest) Le kite surf s'est installé sur la plage de La Hume depuis plusieurs années

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    GUJAN-MESTRAS - Interdits pendant la période de chasse à l'alouette, les sportifs contestent la décision municipale

    « Nous sommes en colère », dit, en gardant le sourire, Didier Caubit, de l'association APC kite en montrant le panneau d'affichage de l'arrêté municipal à l'entrée de la plage de La Hume.

    Celui-ci interdit la pratique du cerf-volant, de l'aéro modélisme, du char à voile et du kite-surf sur tout le littoral de la commune entre le 1er octobre et le 20 novembre. Cette période correspond à la période d'ouverture de la chasse à l'alouette.

    « Nous avons eu cinq réunions de concertation avec la municipalité et nous avons l'impression qu'elles n'ont servi à rien. » Et Didier Caubit de faire un parallèle avec le banc d'Arguin, où les kites-surfeurs sont interdits alors que, d'après lui, « aucune étude n'a démontré à ce jour que cette pratique gêne les oiseaux. »

    « Depuis plus de trois ans, nous vivons en parfaite harmonie avec les chasseurs à la tonne des prés salés de la Hume. Pour trois ou quatre pentes qui n'ont pas chassé l'alouette l'an dernier, la mairie a appliqué in extenso le texte en publiant cet arrêté d'interdiction de notre pratique. »

    Une pétition sur Internet

    Du côté de la municipalité, André Moustié, adjoint aux sports, rappelle que la chasse à l'alouette fait partie des traditions locales. « Nous sommes pleinement conscients que cet arrêté municipal est très gênant pour les kite-surfeurs. Nous avons essayé de trouver la solution qui convient le mieux à tout le monde. C'est pour cette raison que nous leur avons proposé, en accord avec la mairie d'Arcachon, une autre plage pour qu'ils puissent continuer à pratiquer leur sport pendant cette période. »

    Didier Caubit explique que cette solution n'est pas satisfaisante car la plage du cercle de voile, en raison de son courant, est trop dangereuse pour les non-initiés. Il reste persuadé qu'une solution satisfaisant à la fois chasseurs d'alouettes et kite-surfeurs peut être trouvée.

    « L'an dernier, à la même période, les vents et marées n'ont été favorables que très rarement. Nous n'avons navigué que cinq fois pendant la période concernée par l'arrêté. »

    Les kite-surfeurs font circuler une pétition sur Internet, elle a déjà recueilli 500 signatures en un mois. « Forts de ces soutiens, les responsables du club comptent demander un entretien à M. le sénateur maire. »

    Jacky Donzeaud

    http://www.sudouest.com/accueil/sports/surf/article/383702/mil/3275712.html