Covid-19 : on ne traite pas une maladie sans en traiter d'abord les causes (1)
"En capturant, en commercialisant et en tuant les animaux sauvages, les humains propagent des maladies qui leur sont fatales.
Au cours des 40 dernières années, les pires pandémies qui ont affecté l’humanité, dont celle du COVID-19, ont été provoquées par le commerce et la consommation d’espèces sauvages et la destruction de leur habitat.
Le commerce d’espèces sauvages pousse également des animaux comme les pangolins et les girafes à l'extinction. Il faut que cette folie s'arrête.
COVID-19 démontre une fois de plus que les principaux vecteurs de l’extinction – l’exploitation de la faune et la destruction de la nature - alimentent les pandémies mondiales.
Les éléphants, les poissons d'aquarium, les rhinocéros, les perroquets, les tortues et même les hippocampes sont tous victimes des humains qui les exploitent. Ceux-ci ont la même mentalité que les chasseurs de trophées, qui ciblent les espèces en voie de disparition pour décorer les murs de leurs villas comme de leurs réseaux sociaux.
Les animaux sauvages ne sont pas des marchandises, a fortiori lorsque leur commerce nous expose à des épidémies. Leur commerce, mondial, doit cesser immédiatement.
Un million d'espèces sauvages vont s’éteindre dans les prochaines décennies si nous ne changeons pas nos tristes habitudes.
Nous devons mettre un terme à l'exploitation commerciale de la faune, ainsi qu’à la destruction de la nature qui laisse les animaux sans abri.
Les animaux sauvages appartiennent à la nature. Sans eux, nous n’existons pas non plus."
Kierán Suckling
Center for Biological Diversity