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Rire, parce qu'il n'y a plus que ça à faire

  • Quand les bouchers parlent des végans

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  • La citation du jour : Alfred E. Neuman

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    "Le reste de l'univers nous fuit à grande vitesse, et on ne peut pas lui donner tort."

     

    Alfred E. Neuman

  • L'instinct de génuflexion

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    Ces imbéciles sacrifient leurs maigres économies à leur idole.
    Si "Johnny" leur avait demandé de sacrifier leur vie pour lui, ils l'auraient fait.
    Le mot "pathétique" ne rend que faiblement ce qui est ici à l'oeuvre.
    Le culte des idoles est une religion à part entière, avec ses dieux et ses croyants fanatiques, décérébrés et soumis jusqu'à la mort.

     

    Morceaux choisis :

     

    "On va faire des sacrifices. Au lieu de partir une semaine avec les enfants au ski dans les Pyrénées, on va rester là et mettre de l'argent de côté."

     

    "Jusqu'à présent, je n'ai pas compté l'argent dépensé pour mon idole. Mes parents m'ont avancé un peu d'argent que j'ai remboursé, j'ai vendu une voiture pour me payer des tickets de concert... J'aurais été jusqu'au bout avec lui."
     

    https://www.francetvinfo.fr/culture/johnny-hallyday/j-ai-une-petite-tirelire-mais-je-me-debrouillerai-comment-des-fans-de-johnny-hallyday-preparent-leur-pelerinage-a-saint-barthelemy_2532681.html

  • On a les héros qu'on mérite

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    Voilà les véritables héros de notre temps :

    https://www.theguardian.com/environment/2017/jul/13/environmental-defenders-being-killed-in-record-numbers-globally-new-research-reveals


    Tués pour des causes nobles qui leur tenaient tellement à coeur qu'ils y ont laissé leur vie.

    Qui fête ces héros ? Qui connaît seulement leurs noms ?...

    Ils devraient être célébrés, aimés. Mais "on" leur préfère des Johnny Hallyday.

    Signe des temps ou de l'humanité ?

    Ainsi (ne) va (pas) le monde.

  • La citation du jour : Romain Gary (encore !)

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    La prochaine fois que l'on vous reprochera de vous occuper de vos frères et soeurs nonhumains au détriment - soi-disant - de vos frères et soeurs humains (vieille antienne !), répondez en citant le grand Romain Gary, à qui l'on reprochait à l'époque de défendre les phoques et les éléphants quand la misère humaine persistait :

     

    "Il existe aujourd'hui une nouvelle casuistique qui vous dispense, à cause du Biafra, à cause du Vietnam, à cause de la misère du tiers-monde, à cause de tout, d'aider un aveugle à traverser la rue."

     

    Romain Gary, Chien Blanc (1970)

     

    Moralité : tous les combats se valent et ne font qu'un. Ce n'est pas l'un ou l'autre. Ce n'est pas parce que vous ne voulez pas que les animaux souffrent que vous ne faites rien contre la misère de vos semblables.

     

    Il arrive souvent en revanche que ceux qui ne font rien pour les uns ne fassent rien pour les autres.

     

  • Nobel de littérature 2016 : ferraille à vendre !

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    Les écrivains (les vrais), déjà victimes de la désaffection générale due à l'ignorance des générations actuelles qui ne savent plus lire ou qui s'ennuient en lisant, se voient en plus piquer les prix qui leur reviennent de droit par des chanteurs. Demain par des acteurs ?

     

    Joyce Carol Oates et Philip Roth, pour ne citer qu'eux, méritaient ce Nobel.

     

    Qu'un Dylan (dont le talent est incontestable, mais ce n'est pas de talent qu'on parle) rafle la mise à leur place est consternant et en dit long sur notre époque et le relativisme aberrant de ses valeurs.

     

    Nous aurons donc tout soldé, y compris (surtout ?) la littérature.

     

    Comme disait Burgess, "ferraille à vendre" !

  • Tous végans ! (?)

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    Faut-il s'en réjouir ou, au contraire, s'en effrayer ? À moins qu'il ne faille, en ce domaine comme en tant d'autres, en rire...

     

    Depuis quelque temps, une véritable épidémie de véganisme s'est abattue sur nos "people" : plus un qui ne soit épargné par ce virus aussi subit qu'indomptable. Partout s'affichent des "stars" grandiloquentes qui signent des tribunes dans les plus grands journaux et nous racontent par le menu combien le véganisme est l'avenir du monde et à quel point elles sont éclairées et ont tout compris avant tout le monde.

     

    L'époque n'est pourtant pas si lointaine où, loin des projecteurs et des effets de mode, les végans (les vrais) essuyaient les railleries des médias et autres personnalités du petit et du grand écran...

     

    Plus inquiétant encore : ces végans auto-déclarés le sont-ils vraiment ? Ne sont-ils pas plutôt des flexitariens, voire des omnivores bon teint surfant sur la nouvelle mode du véganisme comme d'autres sur celle des selfies (en écho au titre de cet article de Télé 7 Jours que m'a transmis un ami : "Selfies, véganisme : faut-il céder aux dernières modes ?") ?...

     

    Rien de nouveau sous le soleil décidément : les modes se succèdent mais l'humanité demeure (et les animaux passent à la trappe).

  • Festival de Cannes et compagnie : petit précis d'auto-négation des masses

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    L'industrie du spectacle se joue du peuple en lui vendant des idoles à adorer, pour qu'il oublie de se forger une âme et de réaliser son destin.

     

    Mais pour tomber dans ce délire farouche d'auto-négation, il faut souffrir d'un défaut d'être. Si bien que la question se pose de savoir si, même sans l'industrie du spectacle, nos "fans" rampants et hystériques devant les idoles de chair (puisque le show-business est une religion) seraient des hommes et des femmes tels que Nietzsche les a rêvés.

     

    La réponse est non : l'industrie du spectacle ne fait que profiter de la nature vide et servile de la majorité de l'humanité. Incapable d'exister par et pour elle-même, celle-ci vit par procuration. La star, trop humaine à son tour, devient à ses yeux ce surhomme qu'elle est incapable d'incarner. Sa mégalomanie  crée autour de sa personne un mystère qui n'existe pas, mais qui acquiert une réalité du seul fait de l'adoration aveugle de la foule épatée.

     

    Triste constat.

  • Le "lapsus" d'Aymeric Caron

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    Aymeric Caron est devenu abolitionniste, paraît-il. C'est, du moins, ce qu'il prétend.

    Mais Aymeric Caron est-il végan - puisque, faut-il le rappeler (oui, il le faut, plus que jamais !), l'un ne va pas sans l'autre ?...

    Nul ne le sait vraiment. Le mystère demeure et tous les doutes sont permis.

    Il est arrivé, dernièrement, une chose étrange : une interview a miraculeusement été retouchée par les soins de l'intéressé.

    En effet, l'"abolitionniste" Caron, qui vient de sortir un nouveau livre au nom tonitruant, a fait prestement effacer de l'article (mais pas assez vite pour qu'on ne les retienne pas) ces mots qu'il avait pourtant prononcés :

    "Personnellement, je ne suis pas un 'végétarien philosophique' qui refuse la mort. Je suis prêt à manger un poulet rôti si je sais qu’il a été élevé sans souffrance, a pu profiter de son existence de poulet et a été abattu dans des conditions dignes. Dans l’état actuel de la production agricole, même bio, ces conditions n’étant pas réunies, je m’abstiens."

    Alors, végan abolitionniste, Caron ?

    Que nenni !

    Mais un "veggie" pur jus, un "singerien" bon teint, un "flexitarien", un "omnivore compatissant" à l'occasion, bien plus certainement.