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Film

  • La citation du jour : Robert Bresson

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    "Ce qui m'a poussé à faire cette œuvre, c'est le gâchis qu'on a fait de tout. C'est cette civilisation de masse où bientôt l'individu n'existera plus. Cette agitation folle. Cette immense entreprise de démolition où nous périrons par où nous avons cru vivre. C'est aussi la stupéfiante indifférence des gens sauf de certains jeunes plus lucides."

     

                                                                                                                       Robert Bresson (1977)

  • "Jeune & Jolie" : Ozon la propagande (sexiste)

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    JosephinedeB

    "Pour gagner beaucoup d'argent, il y a des hommes qui mettent des femmes sur les trottoirs (prostitution), puis il y a des metteurs en scène qui embauchent de jolies jeunes filles et qui les font se déshabiller devant la caméra et ça rapporte beaucoup, beaucoup d'argent et tant pis pour l'image de la femme."

    Marushka B.

    "J'ai bien ri en lisant cette critique d'un ou une spectateur-trice : "Je mets 5 étoiles pour cette sublime apologie du vulgaire et de la prostitution infantile, ce merveilleux film va ravir tous les pervers malsains les plus avérés, DSK a dû lui même apprécier ce film".

    Je suis tout à fait d'accord, sauf que je le note à sa juste valeur.

    Un autre critique en herbe a dit : les macs mettent leurs prostituées sur le trottoir, Ozon met une mannequin nue à l'écran.

    Un autre très bon résumé !

    D'autant plus qu'Ozon ne cache pas le fond de sa pensée, souvenez-vous : selon lui, toutes les femmes rêvent de se prostituer...

    A vomir."

    Motilili :

    "Ne faites pas l'erreur comme moi d'aller voir ce film en plein après-midi, vous vous rendriez vite compte de la catégorie ou plutôt de la population attirée par ce film...

    L'histoire est infâme, quelle manière naïve de dédramatiser la prostitution ?

    Si les plans sont parfois jolis et l'actrice jolie...

    Ce film n'a d'intérêt que pour les voyeurs que j'ai pu voir en salle.

    J'ai eu honte et même peur d'être assimilé à certains spectateurs.

    Ce film m'a dérangé profondément, au delà des images c'est le message : se prostituer pour jouer, pour s'exciter, pour sortir d'un train train...

    Je n'ai pas aimé, j'en suis sorti malade et dérangé mais pas comme j'aime l'être."

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-209525/critiques/spectateurs/star-0/

  • « Les Femmes du bus 678 » contre les clichés des Egyptiens

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    Louis Lepron | Journaliste

    Une salle d’audience d’un tribunal du Caire en 2008.

    Premier procès, en Egypte, pour harcèlement sexuel.

    La plaignante, Noha Rushdi, se fait moquer par l’avocat de la défense.

    Mohamed Diab était présent :

    « C’est à ce moment là que j’ai décidé de réaliser “Les Femmes du bus 678”. Pour que cet avocat comprenne ce que vivent les femmes. »

    Elles seront trois à incarner « les » femmes d’Egypte :

    • Fayza des quartiers populaires,
    • Seba la bourgeoise ;
    • Nelly, tête brûlée.

    Toutes les trois victimes d’une agression sexuelle.

    Film réalisé par Mohamed Diab

    Un cercle vicieux

    En Egypte, les harcèlements sexuels concernent 83% des Egyptiennes, et 98% des femmes étrangères de passage.

    Le scénariste égyptien s’est inspiré des groupes thérapeutiques qui réunissent des femmes ayant été attaquées.

    « Même si cela m’a pris des années pour récupérer des informations, les femmes avec qui j’ai parlé se sont ouvertes progressivement. “

    Selon lui, un cercle vicieux caractérise la société égyptienne :

    • les hommes n’ont pas conscience de la gravité de leurs actes ;
    • honteuses, les femmes n’iront jamais avouer avoir été agressées ou violées ;
    • les frères ou maris, s’ils apprenaient une telle chose, se sentiraient comme des ‘sous-hommes’.

    Il précise :

    ‘Dans Les Femmes du bus 678’, chaque mot, chaque phrase, a déjà été prononcé.”

    Place Tahrir, l’agression d’une journaliste

    A sa sortie dans les salles égyptiennes, “Les Femmes du bus 678” fait beaucoup parler de lui.

    Les femmes savent que le film dépeint une vérité ; les hommes, pour la plupart, n’y voient qu’une fiction de plus.

    Un mois plus tard éclate la révolution égyptienne.

    Mohamed Diab, alors en promotion pour son film, sera l’une des premières personnalités à soutenir le mouvement.

    Mais il perçoit une confrontation abstraite entre deux Egypte :

    “Les Egyptiens présents lors des dix-huit premiers jours étaient les plus braves car ils pensaient que la police allait les tuer. Avec le courage d’affronter la mort, ils ont fait ressortir le meilleur d’eux-mêmes. Aucune femme, alors qu’on était serrés comme des sardines, n’a été abusée.”

    Le réalisateur parle de la “nouvelle Egypte”.

    La “vieille”, elle, arrive place Tahrir le 11 février, quelques heures après le départ de Hosni Moubarak : des femmes se font violer, notamment une journaliste d’ABC, une histoire reprise dans le monde entier.

    “Un fondement culturel, propre à l’Egypte”

    Mohamed Diab en est conscient : le procès auquel il a assisté en 2008, comme son film, ne sont que des étapes vers un changement en profondeur des mentalités.

    “Des femmes m’ont affirmé qu’elles ne se laisseraient plus faire ; des hommes m’ont affirmé qu’ils avaient pris conscience.”

    Mohamed Diab a confiance dans la nature humaine : pour lui, les hommes ne sont pas mauvais, ils ont simplement, en tête, “de mauvaises images, des clichés”.

    Mais il en veut aux médias occidentaux qui font le lien entre les agressions sexuelles et la religion musulmane :

    “Ce phénomène arrive aussi en Inde et au Mexique, des pays non-musulmans. Cela s’explique par exemple par la pauvreté ou la densité de population, très forte au Caire. Ce n’est pas un fondement religieux mais un fondement culturel, propre à l’Egypte.”

  • Lars Von Trier, cinéaste assassin

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    On connaissait Lars Von Trier pour son idéologie misogyne (d'une violence rarement atteinte au cinéma).

    Il est temps de dévoiler une autre des facettes de ce réalisateur : un âne a réellement été tué pour les "besoins" dramatiques de son film Manderlay (2004), parabole douteuse officiellement antiraciste, officieusement raciste, posant que le bonheur, au fond, se trouve dans l'esclavage ("l'intrigue a été en partie inspirée, de l'aveu même du cinéaste, par la préface, signée Jean Paulhan, de la célèbre Histoire d'O de Pauline Réage. Paulhan y relate la révolte de Noirs, sur l'île de la Barbade, en 1838, demandant à retrouver leur statut d'esclave alors que celui-ci vient d'être aboli" : http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=49149.html).

    On ne s'étonne pas des sources d'inspiration de Trier.
     
    L'acteur John C. Reilly, qui devait jouer dans le film, a finalement refusé en apprenant qu'un animal devait y être sacrifié.
     
    La scène de l'abattage de l'âne a été coupée au montage.

  • "Les Coulisses du trafic des animaux cobayes" (Direct 8)

    http://www.prijatelji-zivotinja.hr/data/image_2_2151.jpg

    http://www.youtube.com/watch?v=ptv2zmsLLBs&feature=player_embedded

    Chaque année, 12 millions d’animaux sont utilisés comme cobayes en Europe.

    Et la France est en tête pour les essais sur les animaux.

    C’est que des centaines de produits doivent être testés avant d’être mis sur le marché.

    Médicaments, mais aussi shampooings, dentifrices ou produits d’entretien, tous doivent être essayés sur des lapins, des souris ou des singes.

    Aujourd’hui, des militants se battent contre les tests sur les animaux qui peuvent virer au sombre trafic.

    Plongée dans les étranges secrets des tests sur les animaux.

    ***
    Commentaire d'une militante :
     
    "J'ai regardé l'émission et j'ai failli m'évanouir d'horreur et par les images et par les propos de ces SADIQUES ! Il y a une école dans laquelle on apprend à "expérimenter avec amour" textuellement !
    Un étudiant : "Oui, parfois on est mal, et on pense que ça pourrait être un humain."
    Une étudiante : "C'est important pour sauver les humains."
    Cette image de ce petit beagle qui recule au fond de sa cage,avec un regard terrorisé.
    Les lapins brûlés.
    Les souris brûlées.
    Le cochon expérimenté pour sauver les bouffeurs de graisse animale victimes de mauvais cholestérol et qui après avoir été torturé pendant des semaines sera tué et broyé .
    Les expérimentations pour les médicaments, pour les produits cosmétiques et autres.
    Donner la souffrance à quelqu'un pour l'enlever à quelqu'un d'autre est ignoble.
    Une ignominie de plus..."
  • BBC World va diffuser un programme en deux parties sur les animaux et le mouvement animaliste (Gary Francione)

    http://ursispaltenstein.ch/blog/images/uploads_img/nick_brandt_photography1.jpg

    Photo : Nick Brandt

    Chers Collègues,

    Le 31 Décembre 2009 et le 7 Janvier 2010, BBC World diffusera un documentaire en deux parties intitulé Une planète : Les Animaux et Nous.

    Victor Schonfeld, qui a réalisé le film The Animal Film (narré par Julie Christie) en 1982, présentera l’émission.

    Schonfeld demandera si nous avons fait des progrès dans ce domaine et si les animaux nonhumains sont toujours autant exploités qu’ils l’étaient en 1982.

    Il explorera l’état du mouvement animaliste et fera un focus dans la première partie du programme sur le fait de manger les animaux et dans la seconde partie sur l’utilisation des animaux à des fins expérimentales.

    Il discutera aussi des relations entre la souffrance humaine et animale.

    BBC World est suivi par des millions de personnes à travers le monde.

    Je n’ai aucune idée de ce que va dire Schonfeld et quelle position il prendra.

    Mais, étant donné que beaucoup de personnes vont suivre l’émission et se forger une opinion suite à cela, il est impératif que les défenseurs des animaux regardent cet émission.

    Allez ici pour voir les heures de diffusion.

    Les émissions seront aussi archivées sur le site de la BBC et il y aura des informations en plus.

    Vous pouvez aussi faire part de vos réactions ici.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/12/19/checkingbbc-world-va-diffuser-un-programme-en-deux-parties-sur-les-animaux-et-le-mouvement-animaliste/

  • Eric Zemmour exige l'arrêt de la diffusion du film de Patrick Jean, "La Domination masculine"

    http://www.grazia.fr/storage/images/in-the-city/culture/la-domination-masculine-le-film-choc-20983/304825-1-fre-FR/La-domination-masculine-le-film-choc.jpg

    Ainsi, Eric Zemmour a entrepris de faire interdire mon film La Domination masculine, nous adressant, par voie d’huissier, ses exigences de déprogrammation immédiate des cinémas, sous peine d’être attaqués par ses soins.

    Eric Zemmour est le chroniqueur présent tous les samedis soir dans l’émission de Ruquier sur France 2 (« On n’est pas couchés »).

    Il apparaît furtivement dans mon film, dans une archive de la télévision suisse où il décrit sa vision de la sexualité des hommes pour le moins surprenante.

    C’est lui aussi qui m’a traité de « Voyou, escroc, terroriste médiatique » chez Tadéi sur France 3 (en mon absence évidemment).

    Passé le premier fou rire, il nous faut analyser sa demande.

    Les réponses à ses arguments, nous les gardons évidemment pour le tribunal au cas où Zemmour déciderait d’ester en justice puisque nous avons décidé de ne pas lui répondre.

    Mais pour le reste…

    Tout d’abord, mes amis diront que je suis incorrigible, je voudrais lui trouver des circonstances atténuantes.

    Zemmour s’exprime évidemment dans la souffrance.

    On ne peut exprimer tant de haine et de colère sans qu’il en soit ainsi.

    En ce qui concerne les femmes, sa blessure narcissique fondatrice ressemble à celles des nombreux masculinistes que j’ai rencontrés.

    Un sentiment de ne pas occuper la place qu’ils méritent.

    En l’occurrence, Zemmour aurait rêvé d’être un grand intellectuel et il est chroniquer à la télé, envoyé spécial du Figaro dans le VIIIe arrondissement.

    Il se voyait énarque et a échoué à plusieurs reprises au concours d’entrée de l’ENA, se voyant doublé par bon nombre de femmes.

    Et comme toujours dans ces cas-là, l'observation est simple: dans une situation non mixte de pouvoir, chaque fois que des femmes prennent enfin des positions, les hommes qui les suivent reculent d’autant.

    Il faut accepter ce fait comme étant juste, nécessaire et souhaitable.

    Ce que Zemmour n’a pas encore réussi à faire, préférant, plutôt que de s’en prendre à ses limites, voire à sa médiocrité, chercher un bouc émissaire : les femmes qui feraient mieux de garder leur place.

    Il théorise ainsi à souhait ce qui lui sert à justifier sa haine des femmes qui réussissent, surtout en politique.

    Son livre Le premier sexe (sic) se conclut par une déclaration très claire à ce sujet :

    « L’équilibre subtil entre hommes et femmes, entre virilité dominante et féminité influente, a été brisé par l’abdication des hommes blancs du XXe siècle qui ont mis à terre leur sceptre patriarcal. »

    Ou bien (page 95) :

    « Dans le monde d’autrefois, les règles étaient clairement définies : la femme a droit au respect, mais souvent aussi à la frustration ; l’homme a droit au plaisir, mais il a des devoirs envers la jeune fille qu’il séduit (…) Globalement, ces règles sont à peu près respectées jusqu’aux années 1950. Elles sont à la fois inhibitrices et rassurantes. Ce monde est mort et enterré. (…) Les hommes n’ont plus le pouvoir sur rien dans la famille et ils se défaussent des responsabilités qui allaient avec. »

    Il est nécessaire de préciser à la lecture de l’ouvrage, que Zemmour ne s’exprime pas au second degré.

    Il défend vraiment le principe d’une « virilité dominante » et d’une « féminité influente ».

    On sait ce que tout cela veut dire.

    Le bon temps d’avant 1950, où les femmes n’avaient pas le droit de vote (sauf sur l’oreiller)…

    Pour ne prendre qu’un exemple dans le même opuscule, il explique comment les femmes ne peuvent réussir en politique que par la promotion canapé.

    Penser qu’elles gravissent les échelons par leur talent ne lui est pas venu à l’esprit .

    « Les femmes devaient passer par le lit du roi pour avoir de l’influence. On pourrait compter sur les doigts d’une main les femmes politiques, de stature nationale, qui ne soient pas passées dans les bras de Giscard, Mitterrand, Chirac. » (p81)

    Celles-ci doivent apprécier…

    Sa vision de la sexualité et du désir est plutôt surprenante, il nous assène ainsi (p 67 à 69) :

    « C’est l’inégalité qui était le moteur traditionnel du désir. La machine séculaire du désir entre l’homme et la femme reposait sur l’admiration de la femme pour celui qui a ce qu’elle n’a pas entre les jambes.

    (…)

    La prostitution (est) devenue un des moyens qu’ont trouvé les hommes pour retrouver une supériorité – et donc leur désir - dans la société du respect et de l’égalité. Pour la même raison, d’autres vont en Thaïlande ou à Cuba. Ces hommes occidentaux, beaucoup d’Allemands et d’Américains qui viennent de contrées où les féministes ont été particulièrement virulentes, fuient les femmes blanches, leurs égales, trop respectables, qu’ils n’osent pas désirer.

    (…)

    Exactement comme les hommes du XIXè siècle se rendaient au bordel, baiser des putains ou des courtisanes, tandis qu’ils « respectaient » leur femme sanctifiée par la religion catholique. »

    La norme masculine archaïque est donc en permanence réaffirmée par Zemmour de façon caricaturale, quitte à faire rire de lui. (p 82 et 86)

    « Si Capet (Louis XVI) est condamné à mort, c’est parce qu’il a subi l’influence de l’Autrichienne et des émigrés efféminés, qu’il n’a pas été le père que l’on attendait, qu’il n’a pas été l’homme viril que l’on espérait.

    Les baby-boomers (…), cette génération veut abandonner la pulsion de mort qui est le propre de la virilité depuis des millénaires. Ils veulent être du côté de la vie, du côté des femmes. Mais c’est cette pulsion de mort qui depuis toujours structure la loi et les interdits. »

    [...]

    Les blessures de Zemmour devraient donc se soigner ailleurs que sous les projecteurs.

    Mais comme elles provoquent de bons scores d’audience, des producteurs de télévision continueront sans doute de les valoriser longtemps. En se pinçant le nez.

    En attendant, La Domination masculine reste à l’affiche à moins qu’une décision de justice ne vienne le déprogrammer.

    Note : pour ceux qui veulent vérifier ces citations que l’on a peine à croire, les numéros des pages correspondent à l’édition en poche, chez « J’ai lu ».

    Patrick Jean

    http://patricjean.blogspot.com/

  • Le Havre, 10 décembre 2009 : projection du film "The Cove" par "Vivre Ethique" dans le cadre de la JIDA

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    Projection de The Cove par "Vivre Ethique" au Havre dans le cadre de la JIDA 2009 le 10 décembre.

    http://www.international-campaigns.org/ic/action/programme-actions.htm#lehavre

  • "Le Sang des bêtes", de Georges Franju (1949) : le vrai visage de la viande

    http://i2.ytimg.com/vi/QFAUA8_mfXs/hqdefault.jpg

    Lien de la première partie
    Lien de la deuxième partie

    Deux commentaires d'internautes :

    1) "J'ai vu ce film il y a 4 ans en cours d'esthétique de l'image, et depuis je n'ai plus jamais mangé de viande.

    J'ai regardé Diet for a New America il n'y a pas longtemps, et je pense arrêter de consommer des produits issus d'animaux, donc de devenir vegan.

    Il reste un film à voir en tous les cas, moi ce qui m'a marqué (en dehors du fait que c'est un film dur et brutal qui montre comment on tue les animaux... barbare) c'est que le film est en noir et blanc, mais qu'on ressent quand même les flots de sang qui s'écoulent.

    C'est vraiment impressionnant, et j'étais mal à l'aise.

    Je l'ai quand même revu il y a quelque temps, histoire de me rappeler..."

    de lespizzasjoey

    http://www.filmreference.com/images/sjff_01_img0432.jpg

    2) "C'est plutôt un documentaire [...] sur les méthodes d'abattage des chevaux, vaches, veaux et moutons de l'époque (1949).

    [...]

    Résumé pour ceux qui ne veulent pas regarder : on est à Paris, dans la cour de l'abattoir, on amène un cheval blanc, un gars lui assène un énorme coup entre les deux yeux avec une sorte de tournevis pointu, il tombe, gigote, un mec lui taille le cou et il se vide de litres et de litres de sang, ensuite on lui coupe les genoux, il est suspendu, un mec désigné enlève la peau de l'animal en quelques secondes avec beaucoup de précision et en même pas 5 minutes ils commencent à le tailler en plus petits morceaux...

    Ensuite c'est au tour d'une vache, pareil, gros coups entre les deux yeux, l'animal tombe et gigote encore, le gars lui rentre une sorte de câble de fer très long (genre 1m) dans le trou qui lui a été fait dans le crâne et l'animal ne bouge plus.

    Ensuite il est égorgé, un mec secoue l'animal pour qu'il se vide plus vite de son sang puis, même chose qu'avec le cheval...

    Puis les veaux, ça c'est le plus dur à regarder, ils sont trimbalés comme des sacs de patates, on les "couche" (en les faisant retomber lourdement) sur des tables, on attache leurs pattes, puis l'animal attend, avec des grands yeux, impuissant, apeuré, un gars arrive avec son couteau aiguisé, coupe pratiquement toute la tête de l'animal...

    Et enfin des moutons, on les entasse dans un minuscule enclos en les jetant dedans, un gars en prend un, le retourne sur une longue table en longueur et le pose sur le dos, de l'autre côté de la table un gars saisit la tête de l'animal et lui découpe directement toute la tête au niveau de la gorge (comme si il coupait dans du beurre), on prend le suivant, on le cale à côté de l'animal qui se vide de son sang et on lui coupe la tête comme au précédent, on continue avec les autres puis dépeçage, débitage et tout le bazar.

    Productivité maximale, ils ont tous leur rôle et sont tous rapides et précis...

    C'est assez troublant, on ressent [...] une banalité de quelque chose de monstrueux... et parfois on entend siffler ou chanter des mecs pendant leur "travail".

    Mais quand on voit ça on est bien content d'être végétarien.

    [...]"

    de Daniel-San

    http://forum.vegan.fr/viewtopic.php?f=5&t=1560

  • "Mon chien", de Georges Franju (1955)

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    Mon chien
    de Georges Franju

    France/1955/ 25'/16 mm

    Avec Jacqueline Lemaire.

    Les vacances, que faire de son chien encombrant ?

     

    Le bon père de famille l'abandonne dans la forêt, malgré les pleurs de sa petite fille.

     

    L'animal, lui, réussit à retrouver son chemin et la villa vide de ses maîtres à Paris.

     

    Obligé d'errer dans les rues, il se fait capturer par les gardiens de la force publique qui le conduise à la fourrière.

     

    Franju décrit toute l'atrocité vécue par ses chiens abandonnés et qui finissent la plupart dans la chambre à gaz des fourrières.


    http://www.cinematheque.fr/fr/nosactivites/projections/rendez-vous-cinema/courtsmetrages/art-court-metrage/historique/cinquieme-partie/historique-90-92.html