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Covid-19 : on ne traite pas une maladie sans en traiter d'abord les causes (2)

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"Nous sommes tous inondés d'informations sur le COVID-19 : principalement sur notre propre santé et sur l'économie. À juste titre, mais ce dont on ne parle malheureusement pas assez, c'est de la CAUSE profonde de cette crise : la cruauté des humains envers les animaux.
 
Avez-vous déjà entendu parler des marchés humides ? Je vous épargne les images, mais vous devez me croire : ces marchés sont l'enfer sur terre pour les animaux. La viande provenant d'animaux sauvages y côtoie d'autres animaux vivants tels que les paons, les rats, les porcs-épics, les chauves-souris ou les civettes... et dans ce décor ahurissant, il n'y a que de la souffrance animale innommable. Les animaux sauvages y sont abattus, devant leurs pairs, dans la même mare de sang et par les mêmes mains que le porc et le poulet qui se trouvent à côté d'eux. C'est horrible et ça me dégoûte.

Et pour quoi faire ? Pour la consommation humaine, pour le « plaisir » des humains. La honte et la douleur, ce sont les deux sentiments qui m'envahissent ! Le bien-être animal, l'hygiène, la sécurité alimentaire et les normes sanitaires ? Ils ne savent pas ce que c'est dans ces marchés répugnants ! Or, vous le savez sans doute : c'est sur un tel marché humide en Chine, à Wuhan, qu'on a retrouvé la source du nouveau coronavirus.

Et vous savez ce qui est le pire ? Apparemment, ils n'ont pas appris leur leçon. Dans le cas du SRAS, en 2003, le virus a probablement été transmis de la chauve-souris à la civette et ensuite à l'humain. Et pourtant, à l'époque, le gouvernement chinois n'a pas voulu mettre un terme définitif aux « marchés humides » ni adopter une approche drastique contre le commerce des animaux sauvages. C'est ce qu'on appelle une négligence coupable, cher.e ami.e des animaux. Parce que le nouveau coronavirus a très probablement une origine similaire !

Alors que nous sommes confrontés à une crise mondiale, la Chine a quand même pris des mesures et fermé temporairement les marchés humides. Oui, vous avez bien lu : temporairement ! Est-ce que tout sera de nouveau comme avant ? Pas si cela dépend de nous. Dès que la vague du Coronavirus sera passée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) devra exhorter les pays asiatiques et africains concernés, et de préférence le monde entier, à prendre des mesures drastiques contre les « marchés humides » !

La capture d’animaux sauvages dans la nature doit également être drastiquement freinée, voire bannie. En outre, les contrôles sur la viande de brousse (celle issue d'animaux exotiques) doivent devenir beaucoup plus stricts ! La viande de brousse doit être interdite. L'Union européenne doit également prendre ses responsabilités dans ce domaine et jouer impérativement un rôle de premier plan.

En attendant, nous continuons à lutter contre le transport de animaux vivants destinés à l'abattage vers des pays tiers, parce que ces transports entraînent le risque de propager des maladies animales aux conséquences désastreuses.

Si, une fois de plus, nous ne prenons pas les mesures drastiques nécessaires, je n'exclus pas la possibilité que, d'ici quelques années, nous soyons à nouveau confrontés à un virus qui se transmet des animaux aux humains... et qui cause à nouveau une catastrophe à l'échelle mondiale.

J'espère sincèrement que cette crise nous apprendra aussi quelque chose sur la façon dont nous, en tant qu'humains, traitons les animaux. Tirons-en les leçons : nous le devons non seulement à nous-mêmes, mais aussi aux animaux. Parce que, encore une fois... le comportement scandaleux des humains envers les animaux en est la cause fondamentale.

Je continue à croire en un monde meilleur pour les humains et les animaux. Parce que l'espoir fait vivre !"

Michel Vandenbosch
Président de GAIA

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