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Evénement

  • Covid-19 : on ne traite pas une maladie sans en traiter d'abord les causes (5) / Pourquoi c'est sans espoir

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    Les marchés chinois ont réouvert - et ils vendent toujours des chauves-souris, des chiens et des chats

    Les animaux vivants sont toujours en vente sur les marchés alimentaires chinois qui ont réouvert leurs portes après que le pays a récemment déclaré avoir vaincu le coronavirus.

    Cages remplies de chats et de chiens en attente d’être abattus, préparation insalubre des animaux seraient encore une fois un phénomène courant sur les marchés alimentaires chinois, souvent appelés « marchés humides », selon des correspondants locaux du Daily Mail.

    La Chine a ordonné la fermeture de ses marchés humides en janvier, après qu’il est apparu que le coronavirus avait été transmis pour la première fois à l’humain via des chauves-souris et d'autres animaux vivants vendus dans des commerce souvent sales, selon Business Insider. Cependant, à présent que la Chine prétend être venue à bout du virus, les marchés semblent avoir repris leurs activités comme d'habitude.

    « Les marchés ont recommencé à fonctionner exactement de la même manière qu'avant le coronavirus », a déclaré un correspondant du Daily Mail qui a observé la réouverture des marchés à Dongguan. « La seule différence, c’est que les agents de sécurité essaient d'empêcher quiconque de prendre des photos, ce qui ne se serait jamais produit auparavant. »

    Un autre correspondant à Guilin, ville du sud-ouest de la Chine, a photographié un panneau annonçant des chauves-souris, des serpents, des araignées, des lézards et des scorpions à vendre comme remèdes contre les maladies courantes. (À lire : Flashback : les scientifiques avaient averti dès 2013 que les chauves-souris et les marchés humides chinois pourraient favoriser la prochaine pandémie)

    Ont également commencé à circuler sur les réseaux sociaux des photos d’aliments traditionnels chinois considérés comme étranges au regard des normes occidentales, vendus sur les marchés humides récemment réouverts. L'animateur de CNBC, Jim Cramer, a ainsi tweeté une vidéo de scorpions à vendre.

    Bien que la Chine prétende être venue à bout de l’épidémie de COVID-19, beaucoup sont sceptiques quant à l'honnêteté du Parti communiste au pouvoir dans la communication des statistiques d'infection tout au long de la pandémie. Le National Review affirme avoir répertorié des dizaines de cas où la Chine a menti au monde au sujet du virus à ses frontières.

    La Chine a enregistré 82 342 cas de contamination, selon Our World In Data. Le premier cas est apparu à Wuhan en novembre, rapporte LiveScience.

    Kyle Hooten

    Traduit de l'anglais.

    https://dailycaller.com/2020/03/29/chinese-markets-reopen-bats-dogs-cats/

  • Covid-19 : on ne traite pas une maladie sans en traiter d'abord les causes (4) / Comme si vous y étiez : la réalité des « marchés vivants » (« wet markets ») d'Asie

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                                                       Photo : Jo-Anne McArthur / We Animals

     

    Le sang gicle à chaque coup de couperet. Les sacs en plastique bruissent car ils sont pleins de chair animale. Les machines cliquettent tandis que les clients attendent leurs achats : les corps démembrés des animaux fraîchement abattus.

    C'est une journée ordinaire dans l'un des nombreux marchés vivants d'Asie.

    Bien que le nom de « marchés vivants » soit devenu familier des lecteurs de la presse internationale concernant le COVID-19, manquent dans les informations délivrées les images brutes et troublantes de ce qui se passe sur ces marchés.

    La photojournaliste Jo-Anne McArthur et la cinéaste Kelly Guerin de We Animals Media ont visité et documenté des marchés vivants à Taiwan, en Chine, au Laos, au Vietnam et en Thaïlande au cours des 12 dernières années. Les photos de Guerin et McArthur montrent d’une façon pratiquement inédite les conditions d’insalubrité dans lesquelles vivent les travailleurs dont les mains, les vêtements et les postes de travail sont imbibés de sang, la mutilation des animaux vivants et le pur chaos qui règne dans ces marchés.

    « Le brouhaha des clients qui crient et marchandent est constant, tout comme le rugissement des scooters qui serpentent au milieu des rangées étroites des stands des fournisseurs », rapporte Guerin. « Les couperets découpent en rythme des morceaux de chair incroyablement gros, à proximité d’autres morceaux de viande et de jus. Parfois, les cris d'un animal pris au fond d’une caisse et qui tente une ultime évasion désespérée couvrent le vacarme omniprésent, avant d'être massacré et démembré devant un client. »

    Le manque de couverture médiatique des marchés vivants est regrettable, mais pas surprenant. Parler des hôpitaux bondés, des rayons vides des supermarchés et de l'augmentation du nombre de décès permet de faire la une des journaux bien plus que de dévoiler les vérités inconfortables qui résident dans notre système alimentaire mondial. L'absence de reportages sur le bien-être animal dans les actualités est si dramatique que nous en savons presque aussi peu sur les marchés vivants asiatiques que sur les élevages industriels en Amérique.

    « Nous montrons le gouffre qui existe entre l'animal vivant et les parties de son corps emballées, méconnaissables. Nous montrons la réalité de ces marchés vivants, véritables creusets de contamination croisée et de transmission des maladies », écrit Guérin. « Ces marchés sont la preuve de ce qui n’a cessé d’être vrai : qu’il s’agisse des porcs ou des pangolins, nous ne sommes jamais aussi éloignés des animaux que nous aimerions le prétendre. »

    Rendre compte sur le terrain de l'exploitation animale est extrêmement éprouvant, mais nécessaire si nous voulons comprendre comment empêcher la prochaine épidémie d’advenir.

    Le récit du COVID-19 en images

    Selon une étude du Pew Research Center de 2019, plus de la moitié des adultes aux USA glanent la majorité de leurs informations sur les réseaux sociaux. Sentient Media a analysé la présence sur ces derniers de trois grands organes de presse afin de mieux comprendre la manière dont ceux-ci décrivent les marchés vivants d'Asie à leurs abonnés. Voici ce que nous avons trouvé :

    Le New York Times compte plus de 70 millions de followers sur Facebook, Instagram et Twitter. Si le NYT a parlé des marchés vivants sur son site Web, ses plates-formes sociales manquent en revanche cruellement de photos de marchés vivants asiatiques, et plus précisément des animaux achetés et vendus sur ces marchés. En 2006, le NYT a même suggéré à ses lecteurs de les visiter à des fins touristiques.

    Le Washington Post compte 23 millions de followers sur les trois mêmes plates-formes. Non seulement le WP, sur ses réseaux sociaux, néglige de publier des photos de marchés vivants, mais la couverture globale de son site Web sur le sujet est mince. Un article mentionne la chute du prix du poulet en Inde, car de nombreux consommateurs n'achètent plus de viande sur les marchés vivants, mais on ne voit aucune image desdits marchés. Un autre article sur le rôle du système alimentaire chinois dans la prévention des pandémies semblait prometteur, mais au lieu de publier les photos atroces de ces marchés, on y voit trois hommes tout sourire tenant dans leurs bras des chèvres vivantes. Une telle photo est loin de rendre compte du niveau abyssal de peur, de confusion et de souffrance que les animaux endurent.

    HuffPost compte plus de 11 millions d'abonnés sur Twitter et plus de 23 millions sur les trois principales plates-formes. Sans surprise, on constate le manque dramatique de reportages multimédias sur les marchés vivants. Si vous recherchez les mots « wet markets » sur le site Web du HuffPost, l’absence de résultats est tout aussi préoccupante. Si un article les mentionne, illustré d’une photo des fruits de mer qui y sont vendus (ce qui est louable), cette photo ne rend pas compte de leur horreur intrinsèque.

    Ces trois médias ont le pouvoir de toucher ensemble plus de 116 millions de personnes – soit environ les deux tiers de la population américaine - sur trois réseaux sociaux. Pourquoi ne l’utilisent-ils pas pour donner à voir la réalité des marchés d’animaux vivants à la source de COVID-19 ?

    Les médias grand public peuvent atteindre chaque jour des millions, voire des milliards de personnes dans le monde grâce aux articles imprimés, aux articles en ligne, aux blogs et aux réseaux sociaux. Les gens leur font confiance pour rendre compte de la réalité et les informer au mieux de leur intérêt. Or ce n'est visiblement pas toujours le cas. Sentient Media croit en la divulgation des faits et en la responsabilisation - des valeurs que nous espérons partager avec les principaux médias.

    Comme nous le constatons avec le traitement médiatique qui est fait du COVID-19, les médias grand public négligent de montrer les raisons pour lesquelles cette épidémie est advenue. Il est temps de lever le voile sur la réalité des marchés humides asiatiques et de signaler la vérité inconfortable qui se trouve au cœur du problème : notre consommation de chair animale.

    Voir le reportage photo ici.


    Couvrir COVID-19

    Covid-19 est la pire pandémie mondiale que nous ayons connue depuis plus d'un siècle. Il est plus important que jamais de s'assurer que les faits sont intégralement rapportés, et non seulement ce qui nous arrange.

    En ces temps incertains, aidez-nous à faire connaître la réalité des marchés vivants. Assurez-vous que le monde prenne conscience du fait que notre espèce ne peut pas survivre si nous continuons d’exploiter comme nous le faisons la planète et les animaux non humains.

    https://sentientmedia.org/

    https://sentientmedia.org/covid-19/

     

    [Traduit de l'anglais par Méryl Pinque.]

  • Covid-19 : on ne traite pas une maladie sans en traiter d'abord les causes (3) / Chronique d'une pandémie annoncée

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    La crise du coronavirus a mis sur la table l'une des plus grandes menaces pour la santé humaine au niveau mondial : les zoonoses, soit l'ensemble des maladies ou infections qui peuvent être transmises des animaux aux humains.

     

    Le 31 décembre 2019, le gouvernement chinois a lancé une alerte à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet d'une nouvelle maladie qui se propageait dans la ville de Wuhan. Les patients étaient atteints d'une fièvre mystérieuse, de toux sèche et de pneumonie. Très vite, les premiers décès ont commencé à être signalés. Les autorités ont initialement indiqué que le nouveau virus était le SRAS-CoV-2, qui avait auparavant fait des ravages, mais les autorités sanitaires chinoises faisaient la course contre la montre pour trouver la véritable source.

    L'hypothèse principale est que le virus est né d'animaux en cage dans un marché de Wuhan, car 27 des 41 premiers patients s'y trouvaient. Ce n'est pas une surprise pour de nombreux experts, car des situations semblables se sont déjà produites. En 2003, un virus très similaire au SARS-CoV-2 a émergé d'un marché à Foshan, en Chine. Il a provoqué la maladie du SRAS, qui s'est propagée à des dizaines de pays et a tué près de 800 personnes. Au 6 mars, le SRAS-CoV-2 avait atteint 83 pays et tué plus de 3 400 personnes, la plupart en Chine.

    Les similitudes entre les deux virus soulèvent la question : pourquoi de nouvelles maladies continuent-elles d'émerger de Chine ?

    Zoonoses

    Bon nombre des virus qui ont engendré l'inquiétude au cours des dernières décennies proviennent d'animaux. Les conditions dans lesquelles l'industrie de la viande les élève et les confine, font passer de nombreuses maladies animales aux humains. C'est ce qu'on appelle les zoonoses. Sida, Ebola, maladie de la vache folle, grippe aviaire, peste porcine, SRAS... Toutes ces maladies ont été transmises par les animaux et ont touché des personnes qui les côtoyaient dans les élevages, les marchés ou à l'état sauvage.

    Les virus ont tendance à passer des animaux aux humains avec une certaine facilité, mais ils sont rarement mortels ou produisent au contraire les effets que nous connaissons aujourd'hui. Cependant, de plus en plus de maladies typiques des porcs, des vaches et des volailles affectent la population humaine, même si les plus inquiétantes sont celles qui proviennent d'animaux sauvages élevés pour la consommation humaine ... et nous revenons ici au cas de la Chine.

    En 2003, les civettes - du type mangouste - ont été interdites et abattues en grand nombre après qu'on a découvert qu'elles avaient probablement transmis le virus du SRAS aux humains. Des serpents, des chauves-souris, des ratons-laveurs, des porcs-épics, des pangolins, des cerfs et une foule d'autres animaux exotiques étaient vendus au marché de Wuhan, entassés et empilés dans de petites cages et abattus vivants pour les acheteurs.

     

    "Vous avez des animaux stressés. Par conséquent, leur système immunitaire est affaibli, et c'est via le processus de manipulation, dont l'abattage, que serait advenu le plus grand risque de contagion des animaux aux humains", explique Steven Galster, expert en trafic d'espèces sauvages.

    Tout comme le virus VIH est soupçonné de provenir de chimpanzés et Ebola de chauves-souris, il existe des preuves que le nouveau virus COVID-19 provient également de chauves-souris qui l'ont transmis aux pangolins, qu'ils ont finalement transmis au citoyens de Wuhan.

     

    "C'est exactement ainsi qu'un virus peut passer d'un animal à un autre, explique le professeur Peter Li de l'Université de Houston. Si cet animal entre en contact avec ou est consommé par un humain, le virus peut potentiellement l'infecter. Et si le virus se propage ensuite à d'autres humains, il provoque une épidémie", ajoute-t-il.

     

    Marchés vivants

    Les marchés qui vendent des animaux vivants pour la consommation sont présents dans le monde entier, mais en Chine, ils sont particulièrement protégés. Le gouvernement chinois lui-même promeut ce type de marché de la faune sauvage depuis 1978, afin de faire face à la crise alimentaire que le pays traversait à l'époque. Au départ, il ne s'agissait que de petites fermes rurales qui élevaient des animaux sauvages, mais dès 1988, la décision officielle a été prise de transformer ce marché en une nouvelle industrie. Les petites fermes locales ont commencé à croître. Par exemple, une ferme qui ne comptait que trois ours en a ensuite élevé plus d'un millier.

     

    "Des élevages d'animaux plus importants signifient de plus grandes chances qu'un animal malade puisse transmettre la maladie, explique Li. Et comme une grande variété d'espèces est généralement élevée, il y a une plus grande quantité de virus à propager."

    Au début des années 2000, les marchés vivants en Chine étaient à leur apogée, engendrant l'inévitable. En 2003, le SRAS est apparu sur un marché du sud du pays et le gouvernement a réagi en interdisant la consommation de civette... mais quelques mois après l'épidémie, il a été de nouveau autorisé, avec 54 autres espèces d'animaux sauvages. En 2004, cette industrie a généré 100 milliards de yuans de bénéfices et, en 2018, plus de 148 milliards.

     

    Peu de temps après l'épidémie de COVID-19, la Chine a fermé des milliers de marchés et de nouveau interdit le commerce d'espèces sauvages. Cependant, la loi sur la protection de la faune de ce pays reste inchangée et ce marché continuera probablement après la fin de la crise.

    "La plupart des Chinois ne mangent pas d'animaux sauvages. Les personnes qui les consomment sont les riches et les puissants, une petite minorité", explique Galster. "Cependant, les conséquences de ce type de marché retombent toujours sur les plus vulnérables".

     

    Que faire ?

    La seule raison pour laquelle ce genre de zoonose apparaît en Chine n'a rien à voir avec la culture de ce pays ou parce que ses conditions sont trop différentes de celles que nous avons dans les pays occidentaux. Les marchés vivants chinois confinent simplement une grande quantité d'animaux d'espèces diverses dans des conditions terribles. Ce n'est pas très différent de ce que l'on peut voir dans n'importe quel élevage industriel dans les pays les plus développés.

    Le fait de manger de la viande s'ajoute à cette liste de dangers. Non seulement la viande est mauvaise pour la santé, a des conséquences désastreuses pour la planète et génère des souffrances intenses chez les animaux, mais elle met en danger la vie de ceux que nous aimons à travers des pandémies que nous commençons seulement d'expérimenter.

    La crise du COVID-19 a mis sur la table l'une des plus grandes menaces pour la santé mondiale. L'ensemble des maladies ou infections pouvant être transmises entre les animaux et les humains est de plus en plus fréquente.

     

    "Nous détruisons les écosystèmes, ce qui fait que les animaux sauvages ont plus de contacts avec les humains. Par ailleurs, jamais dans l'histoire humaine nous n'avons eu autant d'animaux entassés dans les élevages et les marchés pour être mangés. C'est une bombe à retardement", explique Galster.

     

    Francisco Vasquez Neira, 15 mars 2020

     

    Traduit de l'espagnol / Source : https://www.animanaturalis.org/n/45361/covid-19-cronica-de-una-pandemia-anunciada

  • "Dictionnaire Colette" (éditions Classiques Garnier)

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    Parution ce 4 octobre aux éditions Classiques Garnier du Dictionnaire Colette à la rédaction duquel j'ai eu, comme d'autres, tant de plaisir à participer.

    Il rend compte du profond renouvellement des études consacrées à l’écrivaine, notamment sur le chapitre de la question animale qui bien sûr a été mon sujet d'élection.

    Colette se révèle en effet antispéciste avant l'heure, considérant les animaux comme des égaux, des personnes à part entière. Elle les a d'ailleurs expressément préférés aux humains en vertu d'une saine misanthropie, et s'identifiait à eux.

    Ce Dictionnaire est un magnifique hommage à ce monument de la littérature française, à cette styliste incomparable qui serait probablement végane si elle avait vécu à notre époque.

     

    https://classiques-garnier.com/dictionnaire-colette.html

  • 15 septembre : #CleanUpDay #CleanUptheWorld

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    Ma récolte de déchets collectés en une heure dans la Méditerranée (Var) en bas de chez moi. 

     

    Contenu principal : plastiques, pailles, mégots de cigarette, serviettes hygiéniques et cotons-tiges - sans compter le pneu qui ne tenait pas dans le sac. 

     

    Oui, l'humanité est dégueulasse.


    #CleanUpDay

    #CleanUptheWorld

  • Climat : mon tweet aux marcheurs

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    À quoi sert une si les marcheurs ne sont pas ?... L' étant la première cause du , lutter contre celui-ci exige pourtant de l'être ! C'est si facile... et si nécessaire.

    Stop à l' !

  • Meurtre de Jorginho Guajajara, leader des gardiens de l'Amazonie

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    Jorginho Guajajara (au centre)

     

    Tandis que les médias et les foules acclament les gens de peu du show biz qui ne font rien d'autre que se pavaner et se remplir les poches, des héros inconnus meurent assassinés dans un silence assourdissant.

     

    "Le corps de Jorginho Guajajara a été retrouvé près d'un fleuve dans l'État brésilien du Maranhão. Il était l'un des leaders des Guajajara, reconnus internationalement pour leur travail en tant que « Gardiens de l'Amazonie » dans la région la plus menacée de l'Amazonie.

     

    Les membres du peuple guajajara qui ont retrouvé le corps ont déclaré à Survival que le cou était cassé et presque détaché du reste du corps ; il se trouvait à un endroit où les corps d'autres Guajajara tués de manière similaire par des bûcherons avaient été abandonnés.

     

    Les Guajajara ont signalé le meurtre auprès des autorités et exigé une enquête."

     

    Suite de l'article ici :

    https://www.notre-planete.info/actualites/1467-meutre-defenseur-environnement-Amazonie

     

  • JUST EGG : l'oeuf végétal qui s'apprête à conquérir l'Europe

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    "Nous avons eu la chance de redécouvrir une légumineuse qui a déjà eu des répercussions sur notre système alimentaire pendant des milliers d'années.

     

    Nous n'avons certainement pas inventé le haricot mungo ni enseigné à un seul agriculteur comment le cultiver. Nous avons eu la chance de redécouvrir cette légumineuse qui a déjà eu des répercussions sur notre système alimentaire pendant des milliers d'années et de la transformer en un repas qui aura des répercussions sur des milliers d'autres. "Ce n'est pas tous les jours que vous voyez quelque chose qui vous surprend de la sorte", a déclaré José Andrésun chef et restaurateur de renommée internationale.

     

    Just Egg est exempt d'antibiotiques et de cholestérol. Il nécessite moins d'eau et moins d'émissions de carbone. Et il a bien sûr un goût d'œuf, mais il est encore plus que ça. "Il a des applications infinies et illimitées. C'est ce qui est génial à son sujet ", a déclaré Marut Sikka, l'un des meilleurs chefs de l'Inde.

     

    À bien des égards, la construction d'un système alimentaire plus juste commence par le petit-déjeuner.

     

    Un œuf est la protéine animale la plus abondante au monde et une partie de notre alimentation qui consomme trop de ressources. Il y a quelques années, nous avons décidé de travailler avec des agriculteurs pour voir si nous pouvions trouver une approche à long terme pour un déjeuner plus durable et savoureux pour des milliards de personnes. Cela semble être une entreprise importante et compliquée, et c'est le cas, mais notre travail avec les agriculteurs n'est pas si compliqué. Parce que les agriculteurs, bien plus que notre équipe, connaissent leur terre et leur sol et savent comment construire un système alimentaire sain et durable.

     

    Nous avons appris des vrais experts et construit une plate-forme de découverte pour trouver le meilleur de ce qu'ils cultivent depuis des milliers d'années, y compris notre haricot mungo magique. Ensuite, nous l'écaillons et le brouillons pour vous tou.te.s, à partir de maintenant !"

     

    Les poules, poussins et coqs vont enfin voir une partie de leur esclavage cesser grâce à des initiatives telles que Just Egg. Encore faut-il qu'elles se généralisent à l'ensemble du monde.

     

    Site : https://justforall.com/en-us/stories/egg

     

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  • Jean-Pierre Garrigues : disparition d'un homme de coeur et de combat

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    Le grand Jean-Pierre Garrigues, héraut de la lutte anti-corrida, s'est éteint prématurément aujourd'hui 19 novembre 2017.

     

    Nous ne t'oublierons jamais.

     

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/20/jean-pierre-garrigues-bete-noire-des-pro-corrida-est-mort_a_23282585/