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Musique

  • "Va faire chauffer la marmite dans la grotte" (Michel Guerrin pour Le Monde)

    http://s1.lemde.fr/image/2013/10/25/534x267/3503013_3_f916_la-chef-d-orchestre-laurence-equilbey-a-paris_ca01277293bffbf003c488837195bead.jpg

    La chef d'orchestre Laurence Equilbey à Paris, le 1er octobre 2013. | AFP/JOËL SAGET

    Dean Snow est un anthropologue audacieux. Pour lui, les auteurs des peintures ornant les grottes préhistoriques seraient des femmes. Le chercheur américain, qui a étudié huit sites en France et en Espagne, se fonde sur la taille des doigts et des mains imprimés dans la pierre. Les détails sont à lire dans Le Journal du dimanche du 20 octobre.

    Peut-être est-ce farfelu. Mais ce qui compte, c'est que pas grand monde n'a envisagé l'hypothèse. En tout cas, pas le préhistorien Jean Clottes, qui répondait ceci, en 2011, déjà dans Le Journal du dimanche : « Ce n'est pas impensable. Mais pour ma part, je ne vois pas des femmes peindre des grands tableaux de chasse. La grande chasse est une affaire d'hommes… »

    La chasse, une affaire d'hommes, et la cuisine une affaire de femmes. Les préjugés ont la vie dure. Notamment dans la culture. Imagine-t-on une femme chef d'orchestre, metteur en scène d'opéra, peintre ? Pas vraiment, puisque les statistiques montrent qu'on est loin de la parité dans la création. Plus loin encore que dans la politique ou le monde de l'entreprise.

    Deux premiers rapports sur la question ont été rendus au ministère de la culture en 2006 et 2009 par Reine Prat, chargée de mission sur la question. Quelques chiffres ont fait l'effet d'une bombe : « 84 % des théâtres cofinancés par l'Etat sont dirigés par des hommes ; 97 % des musiques que nous entendons dans nos institutions ont été composées par des hommes ; 94 % des orchestres sont dirigés par des hommes. 78 % des spectacles que nous voyons ont été mis en scène par des hommes. » Et ainsi de suite.

    De son côté, la chef d'orchestre Laurence Equilbey a piloté un master mené en 2012 par deux étudiants de l'université d'Evry sur les femmes aux postes de responsabilité dans le spectacle. Sa lecture l'a édifiée : « Je ne pensais pas à un tel désastre. »

    La Société des auteurs et compositeurs dramatiques vient pour sa part de compter le nombre de femmes programmées en France, de septembre 2013 à l'été 2014, dans des spectacles : 17 femmes chefs d'orchestre sur 574, 42 femmes solistes instrumentistes sur 271, 181 metteuses en scène sur 730… Dans certains festivals où vous irez, il n'y en aura aucune. La SACD ajoute : « 81,5 % des dirigeants de l'administration culturelle sont des hommes. »

    Ce sont les arts plastiques qui s'en sortent le mieux. Plus de 30 % des artistes exposés en France sont des femmes. Ce n'est pas glorieux, mais moins piteux que dans le théâtre et surtout dans la musique. Ce qui fait sourire Laurence Equilbey : « Je me sens souvent mieux dans une exposition d'art contemporain qu'au concert. » Chargeons un peu la barque en rappelant que, dans le rapport sur les « pratiques culturelles des Français à l'ère numérique » (ministère de la culture, 2009), on apprend que les deux tiers des romans publiés sont lus par des femmes. Autrement dit, les femmes ont de l'appétit pour se cultiver, pas pour créer.

    LE PROBLÈME DE « LA MATERNITÉ »

    Le vent n'est-il pas en train de tourner ? « Les mentalités bougent, et le sujet ne fait plus rire comme avant », dit Laurence Equilbey. Le Sénat a publié en juin un rapport dans lequel il note une « véritable discrimination » culturelle. Le Mouvement HF se fait de plus en plus pressant, avec son manifeste qui entend « démocratiser la culture par la parité ». Il y a quelques jours, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles a montré la voie en nommant une femme à sa tête, Madeleine Louarn, directrice du Théâtre de l'Entresort, à Morlaix (Finistère).

    Et puis Aurélie Filippetti fait de la parité un cheval de bataille. La ministre de la culture exige la parité dans les jurys visant à nommer des dirigeants culturels. Et elle vient de rééquilibrer le paysage en nommant Frédérique Bredin à la présidence du Centre national du cinéma, Sophie Makariou à la tête du Musée Guimet, Irina Brook au Théâtre de Nice…

    Ces nominations ont fait grincer. Notamment l'acteur Philippe Caubère, sur le thème : la parité « n'a plus aucun sens dès qu'il s'agit d'art » (Libération daté 15 juillet). Cette réflexion ouvre une question délicate. Il y a plus de 50 % de femmes dans les conservatoires (musique ou théâtre) et plus de 60 % dans les écoles d'art. Pourquoi disparaissent-elles ensuite ? Pourquoi, ajoute Laurence Equilbey, « les filles représentent entre 25 % à 30 % des classes de chefs d'orchestre, mais sont seulement 3 % ensuite à exercer » ?

    Pour le gouvernement, la réponse est claire : les femmes sont discriminées, d'où sa politique de « discrimination positive ». Une autre réponse ouvre un terrain glissant, qui a fait déraper le compositeur en vogue Bruno Mantovani, 39 ans, patron du Conservatoire national de musique, à Paris. Le 3 octobre, sur France Musique, il a listé les raisons qui expliquent le décalage entre apprentissage et vie active pour les chefs d'orchestre : un métier « éprouvant physiquement », qui n'intéresse « pas forcément » les femmes, qui pose le problème de « la maternité ». Ne manquent plus que « l'autorité et la crédibilité » des femmes, et on tient tous les poncifs.

    Mais l'argument le plus souvent entendu chez les décideurs culturels est le suivant : je prends le meilleur, et le meilleur est un homme. Logique, ils sont plus nombreux en place. Laurence Equilbey est favorable à l'excellence, mais elle ajoute : « Pour que les femmes s'aguerrissent, il faut leur donner leur chance. On ne le fait pas. » Elle ne souhaite pas tant une discrimination positive que des « actions positives » envers les femmes. « Sinon, nous resterons dans une culture verrouillée, ce qui donnera un reflet catastrophique de notre société. »

    guerrin@lemonde.fr

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/25/va-faire-chauffer-la-marmite-dans-la-grotte_3502979_3232.html

  • Le rappeur Orelsan condamné pour injure et provocation à la violence sexiste (Le Monde)

    Le rappeur Orelsan, Aurélien Cotentin de son vrai nom, a été condamné vendredi 31 mai à 1 000 euros d'amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l'égard des femmes par le tribunal correctionnel de Paris pour certains passages de ses chansons.

    Cinq associations avaient porté plainte contre lui pour huit de ses chansons, interprétées notamment lors d'un concert à Paris le 13 mai 2009.

    "Les féministes me persécutent, comme si c'était d'ma faute si les meufs c'est des putes", scande le rappeur dans l'un de ses titres, qui lui vaut une condamnation pour injure sexiste.

    Pour "renseigne-toi sur les pansements et les poussettes, j'peux t'faire un enfant et t'casser le nez sur un coup de tête", ainsi que "ferme ta gueule ou tu vas te faire 'marie-trintigner' (...)", il a été reconnu coupable de "provocation à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur sexe".

    Me Alain Weber, conseil des associations qui ont poursuivi le rappeur – le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le Planning familial – s'est déclaré "satisfait pour le combat de la dignité des êtres humains".

    Selon lui, ce jugement de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris crée une "première jurisprudence" sur le texte sanctionnant "l'incitation à la violence du fait du sexe".

    La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a salué "un rappel à la loi bienvenu" et "un signe encourageant pour la société française" montrant que "la tolérance à l'égard des violences faites aux femmes et des stéréotypes sexistes régresse".

    L'avocat de l'artiste, Me Simon Tahar, a déploré que le tribunal ait "permis d'ouvrir la voie large, grave, à la censure de la création artistique".

    En juin 2012, Orelsan avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris alors qu'il était poursuivi pour "provocation au crime" pour sa chanson Sale pute.

    http://abonnes.lemonde.fr/culture/article/2013/05/31/le-rappeur-orelsan-condamne-pour-injure-et-provocation-a-la-violence_3421847_3246.html

  • Concert classique Rossini le 10 mars à Paris donné par la pianiste végane Michèle Scharapan

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    Venez nombreux à ce concert qui promet d'être magnifique.

    Le cachet de Michèle ira aux animaux.

    Samedi 10 mars 2012 à 20 heures 30


    Gioachino Rossini
    Petite messe solennelle

    Théâtre du Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris
    2bis rue du Conservatoire 75009 Paris

    Tarif : 20 € (réduit :15 €)

    Réservation des billets sur le site de la compagnie
    www.lesfoliesdutemps.com

    Version pour douze chanteurs, accordéon et piano

    Distribution :

    Ensemble Vocal des Folies du temps - Orianne Moretti - Sylvie Pascal - Valentine Roos - Mathilde Cardon - Juliette De Cointet - Claire Garraud - Louis Zeitoun - Antonin Caors - Denis Mignien - Arnaud Guillou - Jean-Christophe Marq - Aurélien Pernay

    Piano - Michèle Scharapan

    Accordéon - Anthony Millet

    Direction - Olivier Dejours
     
  • Omne Datum Optimum : "Les Moissons Ecarlates - Requiem pour les Sans-Voix"

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    Je viens de recevoir ce matin Les Moissons Ecarlates, le disque d'Omne Datum Optimum, en vente ici : http://www.cynfeirdd.com/

    Ce disque est une pure merveille artistique. Les textes et la musique sont somptueux, d'une beauté, d'une force et d'une profondeur rares.

    Je vous invite à vous le procurer le plus rapidement possible : c'est de l'art, et de l'art vegan par-dessus le marché.

    Autant dire un joyau.

    Méryl

    ***

    Ci-dessous une interview - excellente - d'Omne Datum Optimum par le magazine Obsküre :

    Omne Datum Optimum

    En complément de l’entrevue parue dans Obsküre Magazine #5, www.obskuremag.net publie ces extraits inédits de notre entretien avec Omne Datum Optimum

    Obsküremag : La forme en requiem s’est-elle imposée d’elle-même pour Les Moissons Ecarlates ?

    Plus ou moins. Au départ, j’avais plutôt imaginé un ‘opéra’, puis en cours de composition, au vu du nombre d’animaux tués (on parle alors en millions d’individus tués chaque jour), une prière pour les âmes des défunts m’a semblé plus appropriée, il m’est alors apparu évident et bien plus juste de composer un requiem, même si ce dernier est un terme un brin présomptueux de ma part si l’on se réfère à ceux écrits jadis par des personnages ô combien plus talentueux que moi…

    Tu as pris le temps pour faire ce disque. Doit-on le voir comme un aboutissement ? La fin de quelque chose ?

    L’aboutissement de 3 ans de composition et de réflexion, d’hésitations et de doutes, d’envie de tout arrêter en cours de route, de tout stopper au moment où les disques pressés sortent de l’usine car un imprévu s’est infiltré dans ma conception globale de ce que devait être l’objet tel que je l’avais imaginé au final… en fait, la fin d’un projet qui me tenait à coeur, sorte de parenthèse qui fera sans doute figure d’ovni aux yeux des personnes qui ne me connaissent qu’au travers de ma musique, un soulagement aussi d’avoir mené l’enfant à terme si je puis m’exprimer ainsi et ce malgré les obstacles qu’il m’a fallu franchir et les déceptions personnelles relatives à cet album et pour lesquelles j’ai, comme on dit, beaucoup pris sur moi…

    Pour donner voix aux sans voix, tu as démultiplié ta voix, remplaçant une chorale à toi tout seul. Comment procèdes-tu pour mettre en place et conjuguer ces harmonies vocales ?

    Comme beaucoup, je compose une base au clavier, sur laquelle se greffe une voix, puis deux, puis trois… Les harmonies et les tessitures viennent soit naturellement, lorsque le morceau lui-même me guide dans le choix des voix et des tonalités, imaginant ce que j’aimerais ressentir en écoutant le morceau achevé, soit elles viennent lentement après plusieurs essais jusqu’à ce que LE truc se passe, l’alchimie faisant que quelque chose de quasi vivant s’opère en notre for intérieur et que l’on sait qu’on a touché le but dans la création du titre en question. Ensuite, pour étoffer un morceau, je superpose des voix d’harmonies et octaves différents pour donner l’impression d’un choeur comme dans le titre « Agnus Dei » qui comprend 21 voix. Comme je suis tout seul, je compose avec les moyens du bord, c’est-à-dire moi…

    Cet album est peut-être celui qui se rapproche le plus de la musique classique, tout en s’éloignant de l’aspect très médiéval de ton précédent « Missa XXI » (bien qu’on le ressente toujours, notamment sur « Le Flûtiste de Hamelin »). Ce choix est lié au sujet de l’album ?

    Oui et non. Oui parce que les ambiances médiévales ne collaient pas vraiment au thème ni au choix du requiem. Et non parce que l’album a été composé alors que j’écoutais beaucoup de musique classique et que je ressentais le besoin d’explorer le côté plus baroque de mes possibilités vocales. Tout cela a été en fait assez naturel, je ne savais pas vraiment où j’allais, mais quelque chose me guidait inéluctablement dans cette voie et dans ces voix. Ainsi le côté plus «classique» s’est imposé de lui-même.

    Pour ce qui est des clins d’œil et des citations (on ne m’a pas envoyé le livret, mais il me semble qu’il y a des reprises, dont la sublime version de « Ich würd auf meinem Pfad » de Mozart version haute-contre proche des ambiances à la Peter Greenaway), comment as-tu opéré tes choix ?

    Je me suis en fait inspiré de ce que j’écoutais lors de la maturation de l’album, quelques titres classiques se sont imposés (dans la limite de ce que je pouvais interpréter compte tenu de mes possibilités vocales, j’entends) dont le «Ich würd auf meinem Pfad…» auquel tu fais allusion et que je me suis bien réapproprié (!!!), mais aussi le titre traditionnel «Ich hab’ die Nacht getraümet…». Aussi quelques lectures ont fait écho avec mes ressentis et souhaits du moment, d’où l’utilisation d’un texte de Victor Hugo ou d’un passage remanié extrait du livre de Charles Patterson «Un Eternel Treblinka».

    Le contraste entre la douceur apaisée des compositions (« Iguana Paradiso » par exemple) et la violence du propos crée un décalage ironique intéressant et plus cruel encore, qui renvoie à ce que disait un compositeur de musiques de films comme Riz Ortolani, et que des images violentes étaient bien plus violentes encore quand on les mêlait à une musique douce. As-tu souhaité travailler sur ce décalage ?

    Je suis content que tu me poses cette question, car effectivement, c’est ainsi que j’ai procédé, me refusant à emprunter les sentiers battus. Il aurait été plus évident, vu le thème, d’user de samples de cris d’animaux torturés, ou de sons plus industriels poussés à l’inaudible… D’ailleurs, les rares titres sur lesquels je m’essaie à cette approche sont plus lourds et pas forcément ceux que les gens préfèrent. La situation actuelle de l’exploitation des animaux non-humains me plonge davantage dans une mélancolie et une tristesse -toutes deux bien sûr nimbées de révolte parfois- que dans un état de croisade permanent. De ce fait, les titres sonnent plus nostalgiques voire désespérés que belliqueux et révoltés… Concernant l’ironie dont tu fais mention, notamment avec le titre « Petite promenade dominicale »(*), je pense que si nous -vegans et autres défenseurs de la cause animale- n’avons point un brin d’auto-dérision, alors nous sommes bons pour nous foutre àla Seine. Il ne se passe pas un seul jour sans que nous ne soyons confrontés à la triste mais bien réelle « marginalité » de notre éthique, il nous faut donc souvent vivre face à cette cruauté qui nous entoure au quotidien ; sans une once de recul, ce serait invivable.

    « Iguana Paradiso » est un titre en hommage à mon compagnon iguane que j’ai sauvé d’une mort certaine et qui a partagé 11 années de ma vie… alors que je lui donnais à peine quelques mois lorsque je l’ai vu dans une animalerie et que j’ai décidé de lui donner une chance de s’en sortir… Il m’a quitté en septembre 2008, j’étais alors en pleine composition de l’album… Quant à (*), petit, j’allais le dimanche me promener dans la forêt avec mon père, chasseur, et ladite promenade était rythmée par des coups de fusil pour dégommer ici un faisan, là un lapin ou un chevreuil…

    On ressent un certain lyrisme gothique dans tes compositions, comme il a pu se développer à la fin des années 80 et au début des années 90 avec des formations comme Sopor Aeternus, Ataraxia, Rosa Crux ou les plus obscurs Artwork et Renaissance Noire, eux-mêmes marqués par Dead Can Dance auquel le titre « Al Ahrmen Dian’ » semble faire référence (on pense à « Dreams made flesh » en particulier). Ce sont tes origines musicales ?

    Bon choix, tu ne cites ici que des groupes que j’affectionne… Sopor pour sa capacité à se créer un univers complètement hors du temps et fantasmé, Ataraxia pour les quelques 20 années d’amitié qui nous lient Francesca (et donc le groupe) et moi, Rosa+Crux pour l’hermétisme et la rigueur dans l’esthétisme de leurs productions, Artwork pour le côté baroque de certains morceaux et le phrasé d’Oswald Henke… (me souviens d’un magnifique titre de ce groupe intitulé «Staub» dont les paroles en allemand étaient assez crues et d’un concert de ce groupe en Belgique, période 94/97…), Renaissance Noire qui promettait et avec qui j’étais en contact début 1990, puis Thierry a subitement disparu après leur concert de l’Arapaho en 95… Concernant Dead Can Dance, il est évident qu’avec l’utilisation du Yan’t'chin, il y a peut-être un peu de Dreams Made Flesh dans mon titre Al Ahrmen’ Dian Dö, mais sans volonté aucune de faire du DCD, juste parce que les sonorités de cet instrument évoquent immédiatement Lisa et Brendan. Mes origines musicales sont en partie là, oui, mais tout autant issues de groupes comme Kastriete Philosophen, Life Garden, Cocteau Twins, Ordo Equitum Solis, Orchis, Malicorne, Christian Wolz, Revolutionary Army of The Infant Jesus… pour m’arrêter là dans la liste non exhaustive de ce que j’apprécie.

    Qu’envisages-tu suite à cet album ?

    Soit partir vivre sur une île que j’aurai achetée avec les royalties touchées sur les ventes de cet album, soit essayer de rester en vie, ici, et faire ce que j’ai à faire du mieux qu’il me sera possible de le faire…

    http://www.facebook.com/pages/OMNE-DATUM-OPTIMUM/131662940242355

    http://www.myspace.com/omnedatumoptimum

    http://www.reverbnation.com/omnedatumoptimum

    http://my.zikinf.com/omnedatumoptimum

    Lien de l'interview : http://www.obskuremag.net/articles/omne-datum-optimum/

  • Le guitariste du groupe punk lillois les Ashtones tué par un chasseur

    Francis Collet, en concert avec son groupe. (D.R.)  
    Francis Collet, en concert avec son groupe. (D.R.)

    Drame dimanche près de Dijon.

    Le guitariste du groupe punk de Lille les Ashtones a été tué par la balle d'un chasseur près de Dijon.

    Francis Collet, 42 ans, conduisait le van de son groupe de retour d'un concert à Marseille.

    A 16h30, il se prend une balle en pleine tête alors que cette portion d'autoroute longe un bois.

    Une battue était alors en cours.

    Un chasseur a été mis en garde à vue par la gendarmerie de Beaune puis relâché.

    A l'heure actuelle, on ne sait pas si Francis Collet a été touché par une balle perdue ou par un tir vers l'autoroute.

    Une enquête est ouverte et une reconstitution va avoir lieu.

    Mais la théorie de la balle perdue semble la plus plausible.

    Les Ashtones existent depuis 2000 et s'affilient à un punk rock'n'roll 77 dans la lignée de celui des New York Dolls, Stooges, Dead Boys, Johnny Thunders and The Heartbreakers ou encore les Ramones.

    Le groupe a sorti Mainline Rockets, son troisième album en 2009.

    Il était en tournée au moment du drame.

    "On revenait de deux dates dans le sud, à Toulouse et Marseille", a expliqué le chanteur à la presse.

    "Nous nous relayions pour conduire, lui et moi.

    C'était son tour.

    Au moment de l'accident, on a entendu comme une grande implosion.

    J'ai tourné la tête et j'ai vu mon pote, inconscient, la tête en sang.

    J'ai pris le volant pour redresser le fourgon..."

    Un drame absurbe d'une connerie insondable.

    L'affaire est d'autant plus scandaleuse qu'un évènement similaire s'est déroulé au même endroit il y a plusieurs années.

    Une femme, assise à l'arrière de sa voiture entre ses deux enfants, avait reçu une balle en plein tête.

    Le chasseur responsable fut accusé d'homicide involontaire et écopa d'un an de prison. 

    http://rock.musique.jeuxactu.com/news-le-guitariste-du-groupe-punk-lillois-les-ashtones-tue-par-un-chasseur-5363.htm

  • Concert de soutien à l'association Droits des Animaux (DDA)

    http://i60.servimg.com/u/f60/11/60/79/09/concer10.jpg

    Des groupes de rock organisent un concert en soutien à Droits des Animaux !

    Un immense merci à The Dirty's (stoner/metal), The Hunks (rock 70s/90s), et Paco (reggae).

    Venez nombreux, l'entrée est à 5€ seulement !

    Le vendredi 21 mai 2010 à 20h00 au bar Le Gambetta, 104 rue de Bagnolet (Paris 20e).

    Tél. : 01.43.70.52.01

    http://droitsdesanimaux.net/actualites.php

  • 16 janvier 2010 à Paris : un beau concert au profit de L214 avec la grande pianiste Michèle Scharapan

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    Faon des Bois VENEZ NOMBREUX !!!

  • Liens entre spécisme et sexisme : s'il était (encore) besoin de les démontrer

    http://www.panopticist.com/graphics/hustler_june_1978.gif

    Une couverture du magazine pornographique américain "Hustler" (juin 1978)...

    L'image “http://www.pipole.net/wp-content/uploads/2009/03/orelsan-sattire-les-foudres-de-ni-putes-ni-soumises.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    ... et les paroles de la "chanson" "Sale pute" (toi-même) du rappeur Orelsan :

    Attends bouge pas j'ai un mail d'Orel j'te rappelle
    Ce soir j'suis rentré du taff plus tôt que d'habitude
    Je suis passé chez toi pour te faire une surprise
    Quand j'suis arrivé t'étais dans ton hall avec l'autre type qui est en cours
    avec toi
    Et je vous ai vus...
    Je vous ai vu vous jeter sur l'autre, il passait les mains sous ton pull
    pendant que tu l'embrassais
    Putain j'avais envie de vous tuer j'étais choqué j'croyais que tu étais
    différente des autres pétasses
    J'te déteste j'te hais

    J'déteste les petites putes genre Paris Hilton les meufs qui sucent des queues
    de la taille de celle de ''Lexington''
    T'es juste bonne à te faire péter le rectum même si tu disais des trucs
    intelligents t'aurais l'air conne
    J'te déteste

    j'veux que tu crèves lentement j'veux que tu tombes enceinte et
    que tu perdes l'enfant
    Les histoires d'amour ça commence bien ça finit mal
    Avant je t'aimais maintenant j'rêve de voir imprimer de mes empreintes
    digitales
    Tu es juste une putain d'avaleuse de sabre, une sale catin
    Un sale tapin tous ces mots doux c'était que du baratin
    On s'tenait par la main on s'enlaçait on s'embrassait
    On verra comment tu fais la belle avec une jambe cassée
    On verra comment tu suces quand j'te déboîterai la mâchoire
    T'es juste une truie tu mérites ta place à l'abattoir
    T'es juste un démon déguisé en femme j'veux te voir briser en larme
    J'veux te voir rendre l'âme j'veux te voir retourner brûler dans les flammes

    Refrain x2

    Poupée je t'aimais mais tu m'as trompé
    Tu m'as trompé tu l'as pompé, tu es juste une sale pute
    Une sale pute une sale pute une sale pute une sale pute

    J'déteste les sales traînées comme Marjolaine
    Les petites chiennes les chichiteuses les filles à problèmes
    J'rêve de la pénétrer pour lui déchirer l'abdomen
    Je t'emmènerai à l'hôtel je te ferai tourner dans ma villa romaine
    Tu suces pour du liquide tu te casses à marée basse
    Pétasse tu mériterais seulement d'attraper le DAS
    Le seul liquide que je t'ai donné c'est mon sperme
    Si j'te casse un bras, considère qu'on s'est quitté en bons termes
    J't'aime j'ai la haine j'te souhaite tous les malheurs du monde
    J'veux que tu sentes la chaleur d'une bombe j'veux plus jamais que tu me
    trompes
    J'étais trop fidèle (sale pute)
    J'ai les nerfs en pelote (sale pute)
    J'vais te mettre en cloque (sale pute)
    Et t'avorter à l'Opinel

    "Oh mais c'est de ta faute t'étais jamais là pour moi"

    Oh je m'en bats les couilles c'était de la faute à qui
    J'te collerai contre un radiateur en te chantant 'Tostaky'
    J'veux que tu pleures tous les soirs quand tu tu t' endors
    Parce que t'es du même acabit que la pute qu'a ouvert la boite de pandore

    Refrain x2

    J ai la haine j'rêve de te voir souffrir
    J ai la haine j'rêve de te voir souffrir baby
    J ai la haine j'rêve de te voir souffrir
    J ai la haine j'rêve de te voir souffrir baby

    ***

    Tel est l'art d'aujourd'hui : de la merde.