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Film - Page 2

  • Charlie Chaplin : la cruauté qu'on ignore

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    Charlie Chaplin a beaucoup baissé dans l'estime des amoureux des chiens lorsqu'ils ont appris que Charlot n'a pas toujours été drôle...

     

    Pour tourner Une vie de chien, il est allé chercher Mut à la fourrière pour l'abandonner ensuite.

     

    Une bien triste histoire.

     

    Chaplin, pour son film Une vie de chien, en 1918, décide de se passer de dresseur et va chercher à la fourrière un petit bâtard de fox-terrier qu'il nomme Mut.

     

    Il passe son temps à le cajoler lors de la préparation pour que pendant le tournage l'amitié entre le vagabond et le petit corniaud soit évidente.

     

    Mais, au dernier jour de tournage, Chaplin abandonne Mut pour partir vers de nouvelles aventures !...

     

    Malgré l'attention des gens des studios Chaplin, Mut se laissera mourir, le cœur brisé par ce qu'il avait cru une affection sincère.

     

    Carl Miller

     

    http://www.reporters-associes.ca/Panoramarticles/mutetcharlie.htm

     

    http://alnr.chez-alice.fr/chaplin/A_dogs_life.jpg

    Sur le tournage du film, les chiens étaient "calmés" avec des piqûres d'ammoniac :

    « Vous savez Vernsky, ce que je cherche vraiment c'est un bâtard qui ait assez faim pour être drôle quand il mange !»

     

    J'avais quadrillé toutes les rues de Los Angeles pour dénicher ce clébard.

     

    Rien, pas un chien errant !

     

    A croire qu'ils étaient tous à la fourrière !

     

    Et effectivement, rentré bredouille de mes investigations canines, Monsieur Chaplin m'envoya direct à la fourrière de la ville !

     

    Mais je ne savais pas exactement le type de cabot qu'il espérait !

     

    Alors j'ai emprunté un des fourgons qui se trouvaient dans le hangar des véhicules de la production et j'ai filé à la fourrière !

     

    J'en ai ramené pas moins de vingt et un !

     

    Je ne vous dis pas ce que le voisinage a râlé.

     

    De ce fait je n'en ai gardé que douze, les neuf autres, je les ai relâchés dans la nature !

     

    J'avais repéré un plus futé parmi eux !

     

    Il s'appelait Mut !

     

    Il faisait l'affaire !

     

    Devant la caméra, c'était un vrai cabot ce chien !

     

    Il connaissait tout le monde et adorait se dandiner dans la rue en forme de T qui restera le décor central des films de Chaplin pendant vingt ans !

     

    Avec des variantes bien sûr !

     

    Et Mut, il fera partie des murs des studios jusqu'à sa mort !

     

    Les autres chiens errants, on les retrouvera par hasard lors des tournages en ville devant le Palace Market.

     

    J'avais essayé de préparer les scènes dictées par le boss avec les chiens !

     

    C'était un casse-tête.

     

    Finalement je les tenais dans un enclos mobile et, au moment de lancer la caméra, je les libérais.

     

    Ils se barraient à fond de train pendant que Rollie Totheroh et Jack Wilson les suivaient dans des courses qui me faisaient hurler de rire !

     

    Le comique était des deux côtés de la caméra !

     

    Je n'allais pas rire longtemps !

     

    Les chiens devenaient de plus en plus agressifs au fur et à me-sure des tournages !

     

    Ils étaient devenus de véritables enragés !

     

    Monsieur Chaplin, dans son humeur changeante me déconcerta lorsqu'il me demanda de trouver une solution pour les calmer !


    Je ne trouvai rien d'autre que de les piquer avec de l'ammoniaque !

     

    Chaplin fut satisfait du résultat et me nomma second assistant auprès de Charles Reisner que tout le monde appelait « Chuck »."

     

    Jean-Luc Flines, Fitz Bowling's Hollywood

     

    http://manuscritdepot.com/livres-gratuits/pdf-livres/n.jean-luc-flines.1.pdf

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    « Si l'on en croit les rapports de presse, après avoir commencé le tournage d'Une vie de chien, Chaplin avait ramené au studio vingt et un chiens de la fourrière de Los Angeles mais, devant les plaintes du voisinage, les autorités lui demandèrent de réduire ce nombre à douze […].

    Le réalisme des décors d'Une vie de chien est tel qu'au montage Chaplin pourra passer d'une scène en studio à une autre filmée en ville (ainsi la scène des chiens devant le Palace Market) sans que la différence apparaisse.

    Comme il n'était pas question de préparer les scènes avec des chiens, les animaux et Charlie partaient à fond de train tandis que Rollie Totheroh et Jack Wilson, en cameramen expérimentés, suivaient du mieux qu'ils pouvaient…

    Mais les figurants canins étaient de redoutables brutes et les choses prirent rapidement un tour violent.

    On acheta une grosse seringue et de l'ammoniaque pour clamer les molosses trop agressifs. »

    David Robinson, Chaplin, éd. Ramsay Cinéma (p. 155).

  • Nick Brandt : faire le portrait de l'âme des animaux

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    "Ce qui m'intéresse en définitive, ce n'est pas de créer une œuvre purement documentaire ou remplie d'action et de spectacle, comme c'est généralement la règle dans le domaine de la photographie d'animaux.

    Mais de montrer les animaux en train d'être, tout simplement.

    En train d'être avant qu'ils ne soient plus.

    Avant qu'ils cessent d'exister, à l'état sauvage en tout cas."

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    Ces propos sont tenus par Nick Brandt, artiste photographe.

    C'est un photographe animalier reconnu, acclamé par la critique et le public.

    Nick Brandt a fait le choix du noir et blanc.

    Il a laissé les téléobjectifs à la maison.

    Il s'approche ainsi, patiemment, distant de quelques mètres parfois, avec empathie, des sujets qu'il veut photographier.

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    En réalité, ce sont plus que des photos : ce sont des portraits.

    Portraits d'animaux sauvages :  lions, guépards, éléphants, rhinocéros, girafes, gnous... vivant en Afrique de l'Est, au Kenya ou en Tanzanie.

    Nick Brandt aime les animaux.

    Tous les animaux.

    Il ne les mange pas.

    Il est végan.

    Son premier ouvrage, On this earth, a été préfacé par Jane Goodall.

    Un nouvel ouvrage présentant ses oeuvres vient tout juste de sortir : L'Afrique au crépuscule, Editions La Martinière (35 €).

    Son site : http://www.nickbrandt.com/

    http://taomugaia.canalblog.com/archives/2009/10/29/15604904.html

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  • "The Cove - La Baie de la Honte" : le massacre des dauphins au Japon

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    Après s'être fait connaître dans les années 60 par la série Flipper, l'ex-dresseur de dauphins Ric O'Barry entreprend de révéler, avec l'équipe de l'Oceanic Preservation Society, comment sont massacrés plus de 23 000 dauphins chaque année à Taiji, au Japon.

    The Cove, la Baie de la Honte sort au cinéma le 30 septembre prochain.

    Le film traite d'une baie d'une petite ville japonaise de Taiji où a lieu une sanglante pêche aux dauphins.

    Chaque année, pendant six mois, les plus beaux d'entre eux sont récupérés et revendu aux delphinariums pour 150 000 $.

    Quant aux autres, ils sont tués, dépecés, leur chair revendu aux restaurants...

    Un dauphin tué pour sa viande rapporte environ 600 $.

    Environ 23 000 dauphins sont ainsi massacrés chaque année en toute légalité.

    En effet, la chasse aux dauphins reste autorisée (la chasse à la baleine est interdite depuis 1986) car, bien que les dauphins et les baleines soient issues de la même famille animale, la Commission Baleinière Internationale refuse de protéger les "cétacés de petite taille".

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    Découvrez la bande annonce de The Cove

    " Avec The Cove, on passe la barrière de l'inaccessible, si Le Grand Bleu était une fable, The Cove est un cauchemar...

    Les Japonais seront toujours mes amis mais les assassins toujours mes ennemis.

    La mer est meurtrie sur toute la surface du globe, le vivant souffre.

    Les espèces s'éteignent dans l'indifférence. [...]

    On ne peut plus fermer les yeux.

    Quelques ignobles font couler le sang des dauphins et c'est la nation nippone tout entière qui est salie.

    Plus que politique, The Cove est un film nécessaire, dans le sens où le monde doit savoir ", écrit Luc Besson sur le site français du film.

    En attendant de voir The Cove sur grand écran le 30 septembre prochain, n'hésitez pas à vous engager pour la cause des dauphins : http://www.takepart.com/thecove

    Pour plus d'informations sur le sujet et le film, rendez-vous sur le site officiel (en anglais).

    Sensibiliser le monde au terrible sort de ses animaux

    C'est la démarche du film pour lequel Ric O'Barry s'est heurté à l'hostilité de la police locale et des pêcheurs.

    Mais avec son équipe de choc composée de cadreurs et preneurs de sons sous-marins, océanographes et plongeurs en apnée, ils ont réussi à mener leur opération secrète et à rapporter des images interdites de la petite baie isolée...

    The Cove n'est pas un documentaire classique, c'est d'abord un film d'investigation journalistique.

    The Cove a remporté le Prix du Public au Festival de Sundance en 2009 puis le Prix du Public au Hot Docs Canadian International Documentary Festival, au Newport Beach Film Festival et au Seattle Internationnal Film Festival.

    Il a également été sélectionné pour le 35e Festival du cinéma américain de Deauville qui se déroule actuellement.

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    Elle sert non seulement pour la capture d'animaux vivants destinés aux parcs d'attraction marins et aquariums, mais aussi à la consommation de viande.

    Or cette viande contient de nombreux produits toxiques comme le mercure et des produits chimiques chlorés dangereux pour la santé.

    Dans les zones côtières, les dauphins sont capturés à l'aide de filets dérivants.

    Ils sont attirés dans des cages grâce à des explosions qui pertubent leur sonar et les font paniquer.

    Une fois piégés dans les filets, les vétérinaires et les dresseurs choisissent ceux qui peuvent être achetés (plus de la moitié des dauphins en captivité meurent avant deux ans).

    Les autres sont tués avec des lances, des couteaux et des crochets. Au large, on les tue plutôt avec des harpons.

    On trouve plusieurs espèces à Taiji ; les Tursiops, le dauphin bleu et blanc, le dauphin tacheté et le dauphin de Risso.

    On trouve aussi de fausses orques et des baleines pilotes.

    Nombreuses de ces espèces sont considérées en voie d'extinction.

    Une viande empoisonnée au mercure

    Certains échantillons de viande de dauphins ont montré des taux de mercure 1 000 fois supérieurs au maximum autorisé.

    Néanmoins, aucun cas d'empoisonnement lié à l'ingestion de viande dauphin n'a donné suite à une étude médicale.

    Dans The Cove on apprend que la viande de dauphin a été abusivement étiquetée comme de la viande de baleine, induisant le consommateur en erreur.

    En octobre 2208, suite au tournage de The Cove, la municipalité a retiré la viande de dauphin des repas destinés aux écoliers de Taiji.

    Les dauphins retrouvés morts en Australie l'année dernière ont subi de graves troubles neurologiques liés à l'empoissonnement au mercure.

    75 % de la présence de mercure chez l'être humain proviennent de la consommation de produits de la mer.

    Des échantillons d'eau prélevés en 2006 démontraient que la pollution des océans au mercure a augmenté de 30 % par rapport aux années 90.

    Une études des Nations Unies de 2003 démontre qu'en raison de l'utilisation d'énergies fossiles, comme le charbon, l'émission de mercure dans l'atmosphère augmente de 1,5 à 3 % par an.

    Emilie Villeneuve

    http://www.bioaddict.fr/article/the-cove-la-baie-de-la-honte-le-massacre-des-dauphins-presente-par-luc-besson-a212p1.html

  • Sexisme et misogynie dans le Mouvement (Gary Francione)

    Chers collègues,

    Depuis maintenant 20 ans, je soutiens qu’utiliser le sexisme et la misogynie soi-disant pour promouvoir les Droits des Animaux est une très mauvaise idée.

    Perpétuer la marchandisation des femmes est non seulement intrinsèquement immoral, mais ne fera rien pour changer les mentalités sociales relatives à la marchandisation des non-humains.

    Depuis des années PETA a fait différentes versions de la campagne “Je préfère être nue plutôt qu’en fourrure”.

    Et quel résultat cela a t-il donné ?

    L’industrie de la fourrure est plus forte aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été.

    Même ceux qui jadis allaient nus pour PETA se mettent à porter à nouveau de la fourrure.

    Je viens de voir une petite vidéo produite par Wakker Dier, qui signifie « Animal Awake », une association néerlandaise décrite comme une “copie de PETA Europe”.

    Wakker Dier a embauché la playmate néerlandaise et modèle fétiche Ancilla Tilia à jouer le rôle d’une strip-teaseuse qui se fait matraquer et dépouiller comme un animal.

    PETA a poussé ses campagnes sexistes plus loin avec des vidéos de nudité.

    Et maintenant nous voyons de la violence graphique pure et simple.

    Si vous pensez que tout cela va aider les gens à prendre conscience de l’exploitation animale, je suis respectueusement mais fermement en désaccord.

    Ces pitreries sont conçues comme rien de plus qu’un divertissement pour le mouvement, elles ne font rien pour convaincre le public de l’importance de la question de l’exploitation animale.

    Depuis le temps que je travaille sur le sujet des droits des animaux, personne n’est venu vers moi pour dire qu’il allait se pencher sur la question parce qu’il avait vu une femme nue dans une cage.

    En effet, c’est précisément le genre de choses qui fait que des personnes progressistes pensent que le mouvement des Droits des Animaux est une plaisanterie pathétique qu’il faut rejeter et ignorer.

    La marchandisation des non-humains est très similaire à la marchandisation des femmes.

    Mais la société n’a aucun problème avec la marchandisation des femmes.

    Au lieu de s’opposer au sexisme et la misogynie, une grande partie du mouvement en fait activement la promotion.

    Tant que nous continuerons à voir les femmes comme de la viande, nous ne verrons jamais  où est le problème d’utiliser les animaux comme de la viande.

    Je vous demande de réfléchir à cette question et d’envisager une opposition active au sexisme et la misogynie dans le mouvement.

    C’est intrinsèquement mauvais et ca ne fait rien, absolument rien pour aider les animaux.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/09/15/sexisme-et-misogynie-dans-le-mouvement/

  • Parties de HOME : plus d’activisme non violent (Francione)

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    Chères collègues et chers collègues,

    La semaine dernière, j’ai blogué à propos de HOME, un documentaire extraordinaire portant sur la manière dont l’avidité humaine et le matérialisme détruisent notre planète.

    Bien que HOME était (et est toujours) disponible sur YouTube, il est aussi disponible sur support DVD dans la plupart des clubs vidéos.

    Pour l’avoir vu sur un écran d’ordinateur d’abord et sur le large écran d’une télévision ensuite, je peux vous assurer que l’expérience est qualitativement différente.

    HOME est esthétiquement magnifique lorsqu’il est diffusé sur l’écran 17 pouces d’un Mac.

    Mais lorsqu’il l’est sur un écran plat de 40 pouces, l’expérience est stupéfiante.

    Nous avons tenu deux « parties HOME ».

    Nous avons invité des petits groupes d’amis à se joindre à nous pour regarder le film, qui dure à peu près 90 minutes.

    Pendant le visionnement, nous avons offert une variété de bouchées véganes.

    Après cela, nous avons eu une discussion où, à tour de rôle, nous interprétions ce que nous venions de voir, partagions le message retenu et imaginions les différentes choses nous pouvons faire dans nos propres vies pour rendre notre passage sur cette planète un peu moins dommageable.

    Dans tous les cas, la discussion a glissé vers l’élevage ainsi que vers la relation générale entre le matérialisme et les violations des droits des humains et des nonhumains.

    Même si aucun de nos invités n’était végan avant de venir (plusieurs étaient végétariens), il est clair que le film et la discussion qui a suivi les a stimulés à réfléchir et je ne serais pas surpris d’apprendre que certains changements personnels profonds avaient été inspirés à l’occasion de ces réunions autour de HOME.

    Comme je l’ai mentionné dans mon premier billet, HOME ne véhicule pas un message explicitement pro-végan, mais il est difficile de ne pas comprendre que le véganisme est un message implicite, au moins pour des raisons écologiques, sinon pour des raisons directement associées à la valeur inhérente des animaux, sujet dont je parle dans mon travail portant sur l’éthique animale.

    À cet égard, une discussion après-film peut facilement se diriger vers la relation entre les préoccupations écologiques et celles qui touchent la valeur inhérente.

    Les opportunités de promouvoir l’éducation créative et non violente à propos du véganisme nous entourent. HOME a attiré plus de 1 million de spectateurs YouTube en une semaine.

    C’est un excellent moyen d’explorer plusieurs des sérieuses questions morales impliquant les humains et les nonhumains.

    Les réunions HOME peuvent constituer une bonne façon de faire découvrir à vos amis et à vos voisins la nourriture végane afin qu’ils puissent s’apercevoir qu’ils peuvent manger de manière non violente sans avoir à sacrifier le bon gout de leurs repas.

    Pensez à organiser une party HOME.

    Cela pourrait vous donner une bonne opportunité d’informer vos inviter, de participer à des discussions stimulantes et d’avoir du plaisir.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/15/parties-de-home-plus-dactivisme-non-violent/

  • "Prendre soin de notre maison" (à propos de "Home") (Francione)

    http://lorenjy.files.wordpress.com/2009/06/home-film.jpg

    Chères collègues et chers collègues,

    Le vendredi 5 juin - le jour de l’environnement - un documentaire remarquable appelé HOME a été diffusé dans les salles de cinéma et à la télévision de plus de 50 pays, ainsi que sur internet.

    HOME est l’histoire de la Terre et de l’évolution de la vie sensible, sur la manière dont les êtres humains ont, dans une période de temps relativement courte, amené la planète au bord du désastre.

    Je vous recommande fortement de visionner ce documentaire, qui sera disponible jusqu’au 14 juin à l’adresse YouTube.

    Encouragez vos ami(e)s et votre famille à le voir.

    C’est gratuit et chaque seconde des 93 minutes que dure le film vaut la peine.

    La narration est intelligente et ceux qui en connaissent peu à propos de l’écologie en sortirons riches d’une expertise considérable.

    Ceux qui sont déjà instruits en sauront encore davantage.

    La photographie est absolument sensationnelle.

    Chaque plan représente une photo qui pourrait facilement être affichée sur l’un de vos murs.

    Et à l’égard de la question animale, HOME est largement meilleur que le documentaire de Al Gore, An Inconvenient Truth, ce qui était surprenant, considérant que les commanditaires de HOME produisent des produits animaux.

    Le film contient une critique explicite de l’agriculture intensive et une discussion à propos de l’inefficacité de notre utilisation des ressources (céréales, eau) pour la production de la viande.

    Bien que le film ne défende pas le véganisme en tant que tel, il s’agit pourtant là de la conclusion logique vers laquelle mène son message.

    Tel que je le soutiens depuis plus longtemps que ce dont je souhaite me souvenir, quiconque se soucie le moindrement de l’environnement doit devenir végan même s’il ou si elle ne se soucie pas des problèmes éthiques entourant l’exploitation animale.

    HOME est un signal d’alerte dont nous avons désespérément besoin.

    Nous, êtres humains, - spécialement ceux qui, parmi nous, vivent dans les nations riches et industrialisées - devons comprendre la pure insanité du style de vie que nous considérons comme « normal ».

    Regardez HOME.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/08/prendre-soin-de-notre-maison/

  • Business : "Antichrist" - Lars von Trier fait son beurre du voyeurisme des foules

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    Comment faire du fric à notre époque ?

    C'est simple : en monnayant sa folie.

    En titillant le voyeurisme des foules en leur donnant en pâture tout ce qui les obsède : sexe, violence et glauquitude, le tout flanqué d'un titre aussi racoleur que possible.

    Or quel est le sésame de cette époque ?

    Antéchrist, bien sûr.

    Certains sont passés maîtres dans cet art... libéral.

    Lars von Trier en est un bon exemple, et il aurait tort de s'arrêter en si bon chemin : tout le monde suit, tout le monde applaudit, tout le monde se fait entuber dans les grandes largeurs par cet apôtre misogyne.

    C. Gainsbourg a beau prendre, en parlant d'Antichrist, des airs mystiques et inspirés (d'autant plus inspirés qu'il faut bien créer du mystère là où il n'y a rien, sinon les perversions, les obsessions et les divagations d'un esprit malade), Lars von Trier restera un truqueur et son film une daube supplémentaire dont se gargariseront les imbéciles et les voyeurs.

    L'Art, c'est faire émerger le sens du chaos.

    Lars von Trier n'est pas un producteur de sens, mais de chaos et de platitudes (la femme est la nature et la nature est le temple de Satan... quelle originalité), un "mad man" qui avalise le chaos et en entretient le mythe diabolique auprès d'un public lui-même égaré.

  • "The World Without Us (Homo Disparitus)" : le livre d'Alan Weisman intéresse la Fox

    http://www.yume.co.uk/wp-content/uploads/2008/12/world-without-us.jpg

    Un Monde sans humains pour la Fox

    La Fox vient d'acquérir les droits du documentaire d'adaptation cinématographique de The World Without Us (Homo Disparitus) pour en faire un long-métrage que pourrait réaliser Francis Lawrence (Je suis une légende), a annoncé The Hollywood Reporter.

    Après s'être intéressé au seul humain de la planète avec Je suis une légende, Francis Lawrence pourrait s'attaquer à l'absence totale de l'humanité avec l'adaptation de The World Without Us (Homo Disparitus) d'Alan Weisman.

    Ce documentaire (il ne s'agit pas d'une ouvre de fiction mais d'un essai) est disponible en France chez Flammarion.

    En voici la présentation de l'éditeur :

    La nature reprendrait- elle ses droits ? Combien faudrait-il d'années au clin pour retrouver son niveau d'avant l'âge industriel ? Qu'adviendrait- il des réacteurs de nos centrales ? Quels animaux prospéreraient et quelles race s'éteindraient ?...

    Ces questions, et beaucoup d'autres - des plus sérieuses aux plus saugrenues -, sont celles que le journaliste Alan Weisman plusieurs fois primé pour ses reportages (The New York Times Magazine The Atlantic Monthly, Discover), nous invite à explorer.

    Parcourant les cinq continents, convoquant de nombreux experts - climatologue botanistes, spécialistes de l'écologie, architectes, géographes... - il nous offre ici un passionnant reportage - où la réalité dépasse la (science) fiction.

    La Fox, attirée par l'idée de départ, ne compte pas en faire un documentaire.

    Le film pourrait par exemple montrer comment l'humanité a disparu de la surface du globe.

    Le studio espère pouvoir confier l'écriture du scénario à Mark Protosevich (The Cell, Thor, Je suis une légende) avant que celui-ci s'attaque à Old Boy que devrait réaliser Steven Spielberg.

    Et si l'humanité disparaissait du jour au lendemain, quelles traces laisserions- nous ?

    Alan Weisman décrit la désintégration progressive des restes de notre civilisation.

    Le plus durable n'est pas le plus évident.

    Et on ne le devinera pas sans de gros efforts de perspective historique.

    Homo disparitus frappe plus que le titre original (Le monde sans nous) mais relève du mensonge : dans le monde que décrit l'essai d'Alan Weisman, il ne reste aucun membre du groupe homo.

    La cause possible de notre anéantissement soudain n'est pas creusée et reste en exercice au lecteur, il suffit que l'apocalypse nucléaire ne vitrifie pas la planète.

    La disparition des traces de l'homme progresse crescendo : si le chapitre 2 s'étend sur la décrépitude en quelques décennies de simples maisons sous le coup des cycles gel-dégel, des spores, et d'entreprenantes racines, l'effondrement rapide d'un New York tributaire des pompes qui protègent son sous-sol suit vite.

    Un passage sur les masses monstrueuses de plastique non biodégradables que nous laisserons derrière nous précède un résumé assez apocalyptique de ce qui attend la ribambelle de barrages, raffineries et centrales nucléaires réparties sur la planète.

    Le final s'étend sur ce qui témoignera le plus longtemps de notre civilisation : des statues de bronze parfois déjà millénaires, des grottes et tunnels, les montagnes que nous avons façonnées (mont Rushmore ou collines décapitées pour leur charbon), les ondes et quelques sondes qui ont quitté la Terre voire le Système solaire.

    Mais la description jouissivement morbide de la déliquescence de notre civilisation est une partie relativement maigre.

    La perspective historique semble plus lourde au premier abord : Weisman s'étend longtemps sur la conquête de l'Amérique par l'homme, l'écosystème de Manhattan avant la ville, les troglodytes turcs, l'histoire des engrais, celle du canal de Panama, l'effondrement de la civilisation maya, les avicides perpétrés plus ou moins volontairement par l'homme par sa seule présence, etc.

    Cependant, ce n'est pas vain, le passé nous renseigne sur ce que sera le futur.

    En effet, des villages abandonnés retournés à la forêt primitive existent déjà : j'ai bien aimé le passage où un pommier au sein d'une forêt de chênes indique une ancienne habitation proche avalée par la forêt en quelques siècles ; après tant de temps il ne restera d'ailleurs de villes entières que les bouches d'incendie en fonte et des canettes d'aluminium.

    Nous pouvons même étudier en temps réel la déliquescence de Pripiat la radioactive ou de Varosha à Chypre, deux cités fantôme encore debout mais où le travail de sape végétal a commencé.

    Une autre leçon du passé est la description comparée de l'action de l'homme préhistorique en Amérique (où la mégafaune a disparu) et en Afrique (où l'homme cohabite avec l'éléphant), obtenant des paysages très différents au final.

    Si le super-prédateur qu'est l'homme disparaît, le paysage changera à nouveau, même dans les contrées encore rurales.

    (Voir comme exemple la réintroduction du loup dans le parc de Yellowstone qui en a modifié paysage et écosystème.)

    La question de ce qui restera après nous pose immédiatement celle de ce qui est déjà détruit ou en voie de l'être, ou des destructions visibles que laissera notre civilisation.

    Un des passages les plus effrayants, car décrivant une catastrophe en cours concerne le plastique : il se fragmente mais les bactéries sont encore incapables de le dégrader, et ses morceaux de plus en plus minuscules finissent par étouffer des espèces de plus en plus
    petites.

    L'océan est un vaste dépotoir où flotte des millions de sacs, bouteilles.. . jamais dégradés.

    Moins tragique, Weisman évoque les espèces animales qui nous regretteront : nos parasites (poux...), les cafards qui ne passeront plus d'hiver au chaud, les rats qui n'auront plus nos déchets, et devront se battre avec tous les chats redevenus sauvages...

    Le signet fourni avec le livre contient une échelle temporelle égrenant la disparition de nos traces :

    a.. 2 jours après la disparition : sans stations de pompage, l'eau commence à saper New York par son métro ;

    b.. à 7 jours, l'arrêt de nombre de génératrices de secours dans diverses centrales et installations chimiques fait débuter les feux d'artifices nucléaires et les pollutions massives ;

    c.. dans les décennies qui suivent, les immeubles sans entretien ni chauffage disparaissent sous les assauts de la végétation, les mouvements du sol, les cycles gel-dégel ; les légumes et plantes que nous connaissons redeviennent sauvage ;

    d.. au bout de quelques siècles, les ponts les plus solides ont trop rouillé pour tenir (les plus récents et « optimisés » s'effondrent les premiers), les barrages cèdent tous, les fleuves retrouvent leur cours naturel, des deltas se remplissent ; les forêts ont effacé la présence humaine dans la plupart des endroits ;

    e.. les millénaires suivants éradiquent les traces visibles au-dessus du sol (notamment si les glaciations reviennent et broient tout) ;

    f.. après 100 000 ans, le CO2 que nous avons injecté dans l'atmosphère aura enfin été digéré par Gaïa ;

    g.. dans le million d'années qui suit devraient disparaître le plutonium et le plastique digéré (enfin) par les microbes ;

    En dernier recours, notre civilisation laissera un joli stock d'uranium 238 qui sera encore là quand la Terre disparaîtra, et pas mal de saletés genre PCB ou objets en fonte ou bronze qui se retrouveront peu à peu compressés dans des strates géologiques.

    http://www.fantasy.fr/articles/view/9055/un-monde-sans-humains-pour-la-fox

    http://img.dailymail.co.uk/i/pix/2007/07_01/treesDM_468x461.jpg

  • Brandon Walters : hommage au jeune héros d'"Australia"

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    Brandon Walters (né en 1995) est un jeune acteur aborigène australien qui a joué le rôle de Nullah dans le film Australia en 2008.

    Né de parents aborigènes, Janie et Paul[1], il a grandi dans une communauté autochtone près de Broome, en Australie-Occidentale[2].

    On lui a découvert une leucémie à l'âge de six ans, qui a pu être guérie après avoir passé un an dans un hôpital de Perth en 2003[3].

    Le réalisateur australien Baz Luhrmann était à la recherche d'un jeune garçon autochtone pour tenir le rôle de "Nullah" pendant plus de douze mois lorsque l'un des directeurs de casting du film a vu Walters avec son père à une piscine de Broome en 2007[2]; Walters avait également répondu à un appel radio recherchant des candidats pour les auditionner[4].

    Il reçut ensuite une lettre de Luhrmann disant qu'il l'intéressait énormément.

    Walters, qui n'avait jamais quitté l'Australie-Occidentale[3], et un groupe de garçons qui avaient été auditionnés pour le rôle ont été invités à Sydney, en Nouvelle-Galles du Sud pour faire des castings à la Fox Studios Australia[4].

    Sa famille et lui campaient avec Luhrmann à la Eighty Mile Beach à Broome quand Walters reçut le rôle et fut engagé pour le film[4],[5].

    Quand il rejoignit le reste des acteurs, il n'avait jamais entendu parler de Nicole Kidman ou de Hugh Jackman, les acteurs principaux du film[2].

    Walters avait vu seulement quelques films, mais selon Luhrmann il avait "l'essence d'un acteur"[3],[4].

    Bien que Kidman et Walters aient été intimidés lors de leur première rencontre, Nicole Kidman déclara qu'ils s'étaient mieux compris progressivement pendant le tournage du film et dit :

    "J'ai besoin de le protéger ... [et] si le film marche vraiment bien il va avoir besoin de beaucoup de protection"[1].

    Luhrmann et Kidman ont mis en place un Fonds d'affectation spéciale pour garantir l'avenir de Walters[6].

    Luhrmann, qui a également visionné Walters dans un film pour une campagne de publicité sur l'Australie, a affirmé :

    "Notre prochaine star fait environ quatre pieds de haut, a de longs cheveux d'or et est un garçon autochtone." [7].

    Références [modifier]

    1. a et b Sophie Tedmanson, « Brandon Walters - the real star of Australia [archive] », 18 novembre 2008, The Times. Consulté le 22 11 2008
    2. a , b et c Christine Sams, « New face of Australia [archive] », 27 mai 2007, The Sydney Morning Herald. Consulté le 22 11 2008
    3. a , b et c Katie Hampson, « Broome boy rides high in Aussie blockbuster [archive] », 18 avril 2007, The West Australian. Consulté le 22 11 2008
    4. a , b , c et d ‘AUSTRALIA’ welcomes BRANDON WALTERS [archive], 18 avril 2007, Bazmark Film II. Consulté le 22 11 2008
    5. Vanessa Mills, « Broome boy lands lead role in movie with Nicole [archive] », 17 avril 2007, Australian Broadcasting Corporation. Consulté le 22 11 2008
    6. Belinda Goldsmith, « Brandon Walters - the real star of Australia [archive] », 18 novembre 2008, Reuters. Consulté le 22 11 2008
    7. Baz Luhrmann tips big things for Australia star Brandon Walters [archive], 9 octobre 2008, Herald Sun. Consulté le 22 11 2008
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Brandon_Walters
  • Vidéo "La Bonne science contre la mauvaise science" (André Ménache)

    http://www.freewebs.com/queenofpandas/save1.gif

    La version sous-titrée en français de la vidéo (8 minutes) d'André Ménache sur la « Bonne science contre la mauvaise science » peut être visionnée en cliquant sur le lien : http://animal- tv.org/html/ english/movie_ good_bad_ science_French. html

    Un précieux argumentaire à caractère scientifique à assimiler et à utiliser lors de vos discussions et débats sur l'expérimentation animale.

    A faire circuler à tous vos contacts et carnets d'adresses.

    Tous ensemble, éradiquons le fléau de la vivisection.

    www.international-campaigns.org pour les droits des animaux