Le champion canadien Georges Laraque devient végétalien
Un mois après être devenu végétalien - c'est-à-dire qu'il s'abstient désormais de consommer tout produit d'origine animale - l'homme fort du Canadien, Georges Laraque, assure aujourd'hui ne s'être jamais senti aussi bien.
« J'ai plus d'énergie qu'avant. Pas question pour moi maintenant de changer d'idée et de revenir en arrière », a-t-il indiqué en entrevue avec le Journal.
Georges Laraque est d'abord devenu végétarien au début de mai, période au cours de laquelle il avait pris part à une manifestation contre le commerce de la fourrure.
À l'époque, a-t-il conté, c'est le visionnement du film Earthlings qui l'avait incité à modifier ses habitudes alimentaires.
Ce documentaire traite de l'impact de l'homme sur le monde animal, notamment de certaines pratiques jugées cruelles de la part des grandes industries.
De justicier à défenseur des bêtes
Laraque, dont le boulot sur la glace est de protéger ses équipiers en jetant les gants, a dès lors choisi de se porter aussi à la défense des animaux.
« Je me donne dorénavant pour mission de faire valoir le droit des animaux, a-t-il d'ailleurs écrit sur son blogue. Je considère important d'aider ces êtres vivants qui n'ont pas de voix pour se défendre. Je crois que c'est à nous, les personnalités publiques, de sensibiliser la population aux droits des animaux. »
Le sympathique colosse n'allait cependant pas s'arrêter là.
Il dit avoir poursuivi sa réflexion par la suite en étant sensibilisé au sort réservé aux vaches laitières et aux poules pondeuses.
Le 1er juin dernier, il passait donc de végétarien à végétalien.
Après la viande, fini, entre autres, le lait, le fromage, les oeufs, etc.
L'appui d'une nutritionniste
Avant de modifier son alimentation, Georges Laraque a toutefois demandé conseil à la nutritionniste réputée Anne-Marie Roy pour s'assurer d'avoir une alimentation qui comblera ses besoins d'athlète professionnel.
La transition s'est faite sans problème, a-t-il confié :
« Ça va super bien. Je me sens même mieux, plus en santé. Je ne mange plus que des choses qui sont pures, organiques et bonnes pour la santé. J'ai plus d'énergie, c'est plus facile de s'entraîner. »
« Ce n'est pas vrai qu'être végétarien ou végétalien, ce n'est que pour les gens qui sont petits et qu'on perd du muscle. On peut remplacer la viande », insiste Laraque, dont le menu compte maintenant une bonne part de beurre de peanuts, de légumineuses, de tofu et de riz brun.
Et sur la route ?
Le porte-couleurs du Tricolore convient que son nouveau choix de vie pourrait imposer certaines limites lorsqu'il suivra l'équipe sur la route, mais il ne s'en inquiète aucunement.
Il a d'ailleurs vécu l'expérience lorsqu'il a pris part à une rencontre de la LNH à Las Vegas, à la mi-juin.
« J'ai mangé plus de légumes, dit-il. Je traîne un sac de noix dans mes poches au cas où un restaurant n'aurait pas de tofu ou de légumineuses. »
« L'équipe est déjà au courant et je vais organiser ça avec tout le monde au début de la saison », assure Georges Laraque.
http://www2.canoe.com/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2009/07/20090719-074700.html