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Show-business : de l'aliénation et de l'hystérie populaires

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Source : Henri Blondet, Arts. La culture de la provocation 1952-1966, Paris, Tallandier, 2009.

 
Parcourir la presse people équivaut, pour les âmes intelligentes, à plonger sans retour dans les tréfonds de la bêtise humaine. Il n'y a rien de pire (rien de pire) que de voir ses semblables s'agenouiller devant d'autres humains divinisés.
 
L'humanité a eu les dieux, puis les rois. Et elle se prosterne désormais devant les "stars", qui se produisent en série aussi bien génétique qu'industrielle.
 
Bref, cet amour de l'abaissement volontaire, cette renonciation à soi, cet instinct de génuflexion si profondément ancré, aussi bien chez les "fans" imbéciles que chez les scribouillards de Gala, Voici & co, montre à quel point l'espèce humaine est intrinsèquement servile et incapable de liberté, n'existant qu'à travers des chefs, qu'ils s'appellent Hitler, Mao, Dieu ou Depp.
 
Ce qui était valable hier pour Bécaud (voir supra l'analyse lucide qu'en fit l'écrivain Michel Mohrt) l'est encore plus aujourd'hui où l'humanité tout entière est prise en otage par le monde du spectacle - une servitude hélas volontaire dans une déshonorante et désespérante majorité de cas.

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