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  • "Le scandale de la maltraitance animale" (Cynthia Fleury)

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    Merci à Cynthia Fleury d'avoir parlé dans cet article, paru le 13 janvier 2017 dans L'Humanité, de l'abolitionnisme, de Gary L. Francione et de Bêtes humaines ? Pour une révolution végane, ouvrage paru en 2015 aux éditions Autrement et que j'ai eu l'honneur de diriger. 

    ***

    Décembre 2016, les parlementaires de six groupes politiques avaient déposé une proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir, l’enjeu étant alors de contrôler les pratiques des 960 abattoirs français et de les sanctionner si de la maltraitance animale y était constatée.

     

    D’emblée, la mesure phare de vidéosurveillance des abattoirs avait été supprimée, sous prétexte qu’elle serait trop coûteuse et aux dépens des salariés.

     

    Autre suppression symptomatique de la non-envie du reste des parlementaires de voir la situation évoluer, celle consistant à visiter les établissements de manière inopinée.

     

    Bêtes humaines ? Pour une révolution végane (Autrement, 2015), dirigé par Méryl Pinque, reprend les grands enjeux de la fin de la maltraitance de l’animal, voire même de la domination de l’homme sur celui-ci.

     

    Si la thèse abolitionniste est loin d’être partagée par tous, la thèse « amélioriste » (néowelfarisme) l’est dorénavant.

     

    « C’est une erreur que de concevoir les problèmes de l’exploitation humaine et animale comme mutuellement exclusifs. Au contraire, toutes les formes d’exploitation sont inextricablement liées », écrit Gary L. Francione, un des spécialistes du droit des animaux, qui pour sa part défend une démarche plus radicale qui considère qu’aucun être sensible ne peut être considéré comme la propriété d’autrui.

     

    Ne plus accepter la désensibilisation sur laquelle prolifère l’exploitation animale relève désormais du consensus, comme de cesser de méconnaître les manquements éthiques liés aux pratiques dans les abattoirs, tout bonnement barbares.

     

    En revanche, la thèse abolitionniste continue d’interpeller tant elle n’est pas simple à tenir jusqu’au bout.

     

    Réduire la consommation des animaux à la stricte nécessité est tout à fait envisageable, ne mettre en place aucun système de régulation envers eux, pour respecter leur condition d’égalité morale, est loin d’être aisé tant la disproportion entre les animaux et les humains est réelle, et nullement en faveur des humains.

     

    L’ouvrage défend à l’inverse un véganisme, qui n’est pas un choix mais, au-delà d’un mode de vie et d’une pratique alimentaire excluant tout produit d’origine animale, « une obligation morale, un engagement profond vis-à-vis de ceux dont nous reconnaissons la valeur intrinsèque ».

     

    Il ne s’agit nullement de se contenter de soulager la conscience humaine, en mettant en place plus de compassion envers les animaux, et pour la plupart d’entre nous les devoirs de compassion sont moins exigeants que les devoirs de justice.

     

    Mme Brigitte Gothière, porte-parole de l’association L214, rappelait encore lors de la commission d’enquête (septembre 2016) sur les conditions d’abattage que « Les animaux souffrent toujours de leurs conditions d’abattage, que celui-ci soit fait conformément à la réglementation ou pas. Les lieux d’abattage, par essence, sont des lieux violents et cruels. »

     

    La déclaration de Cambridge (2012) rappelait quant à elle que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience.

     

    Cynthia Fleury

     

    Lien article : http://www.humanite.fr/le-scandale-de-la-maltraitance-animale-630293

  • Irlande : les clients prostituteurs enfin pénalisés !

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    Le 14 février 2017, la République d’Irlande a voté une loi qui pénalise les acheteurs d’actes sexuels et décriminalise les personnes vendant de tels actes.

     

    Cette nouvelle loi contribuera à faire cesser la demande en responsabilisant les acheteurs d’actes sexuels ; elle garantira aux personnes prostituées et aux survivant·es de la prostitution l’accès à des services d’aide et de soutien.

     

    Zéromacho félicite Frances Fitzgerald, ministre irlandaise de la Justice, ainsi que les militants abolitionnistes membres de la coalition "Éteignez la lumière rouge".

     

    Après la Suède (en 1997), la Norvège, l’Islande, le Canada, l’Irlande du Nord et la France (en 2016), la République d’Irlande a choisi le modèle dit suédois, qui s’est révélé être le plus apte à combattre l’industrie multi-milliardaire du commerce du sexe et de la traite.

     

    Zéromacho encourage l’Irlande à persévérer dans cette voie qui tend à libérer le corps des femmes de la mainmise des hommes. L’étape suivante pourrait être la libéralisation de l’avortement. 

     

    Communique Zéromacho

    https://zeromacho.wordpress.com/about/

  • La citation du jour : Stephen King

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    "J'ai peu d'indulgence pour les écrivains qui ne prennent pas leur boulot au sérieux et je n'en ai aucune pour ceux qui voient l'art du récit de fiction comme fondamentalement éculé. Ce n'est pas un art éculé. Ce n'est pas non plus un amusement littéraire. C'est l'un des moyens essentiels dont nous disposons pour essayer de donner du sens à nos vies et au monde souvent terrible que nous voyons autour de nous."

                                                                                                                      Stephen King (2009)

  • La citation du jour : Einstein

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    "C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne
    le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées
    dans une ronde infernale d'imbécillité et d'abrutissement."

     

    Einstein