Cirques : la torture derrière les paillettes
COMMENT ILS SE RETROUVENT PRISONNIERS EN ENFER
Un enquêteur de l'association One Voice s'est infiltré pendant quelques mois dans un centre de dressage pour animaux sauvages. On y trouve lions, panthères, tigres, singes, lynx, loups, volailles, lapins, chiens, un porc-épic, un raton-laveur... tous rassemblés sur seulement deux hectares à proximité du centre d'une grande ville (nous ne saurons pas laquelle).
Les animaux sont destinés aux cirques ou aux médias. Leurs conditions de vie sont inacceptables : les installations sont vétustes, les animaux enfermés dans des cages toute la journée. Les cages, d'une taille affreusement réduite, n'ont pas d'évacuation d'eau ni d'urine, et la plupart sont sans litière. Des lions vivent à même le béton, dans leurs excréments. La plupart sont prostrés, marqués par les coups, montrant les symptômes d'une grande détresse psychologique. L'odeur nauséabonde de tous ces fauves vivant dans un si petit espace est perceptible depuis l'extérieur de la propriété.
Reste le pire : le dressage. Il ne devrait commencer que vers l'âge d'un an pour les lions. L'enquêteur apprendra que certains lions ont à peine trois mois lorsque commence le calvaire. Les méthodes employées sont loin d'être innocentes. Un lion, une panthère, un loup sont des animaux sauvages et il n'est pas naturel pour eux de rester sagement assis sur un tabouret. Les dresseurs usent donc de la force pour parvenir à leurs fins. Certains lions proviennent de cirques, leurs dresseurs n'arrivant pas à les rendre dociles...
L'enquêteur raconte qu'un jeune lion d'à peine quinze mois, prostré au fond de sa cage, vient d'arriver d'un cirque. Les circassiens qui ont tenté de le dresser lui ont cassé une dent à force de coups. Autre exemple d'une lionne, dont les coups là encore lui ont déformé la tête. Pour faire monter un lion sur un tabouret, il y a plusieurs manières, mais le principe reste le même : il faut que le lion comprenne qu'il n'aura pas la paix tant qu'il ne restera pas gentiment sur son tabouret.
Tout est bon par conséquent, y compris et surtout les coups. Une méthode consiste à passer deux cordes autour du cou du fauve, l'étranglant presque, pendant qu'une trosième personne lui montre le chemin du tabouret à coups de barre de fer. Les fauves ensuite "dressés" sont vendus aux cirques. Un lion peut changer quatre à cinq fois de cirque au cours de sa vie.
Quoi que prétendent les circassiens, ils ne sont nullement attachés aux animaux. Pourquoi les frapper, sinon ? Pourquoi les revendre pour en acheter un plus docile ?
SI VOUS RESPECTEZ LES ANIMAUX
BOYCOTTEZ LES CIRQUES.
NE CAUTIONNEZ PAS L'HORREUR