Singer, Adorno, Kaplan, Patterson, etc.
« Auschwitz commence dès lors qu'un individu regarde un abattoir et pense : ce ne sont que des animaux. »
Theodor Adorno
Isaac B. SINGER, The Letter Writer
« Tout ce que les nazis ont fait aux juifs, nous le faisons aux animaux. Nos petits-enfants nous demanderont un jour : où étiez-vous pendant l’Holocauste des animaux ? Qu’avez-vous fait contre ces horribles crimes ? Nous ne serons pas capables alors de donner la même excuse une seconde fois, que nous ne savions pas."
Helmut F. Kaplan
Charles PATTERSON, Eternal Treblinka : Our Treatment of Animals and the Holocaust, NY, Lantern Books, 2002 (dédié à la mémoire d'I. B. Singer) - Parution française : octobre 2007 chez Calmann-Levy.
"La thèse de mon livre est que l’exploitation et le massacre des animaux est l’oppression centrale et originelle, à partir de laquelle toutes les autres oppressions découlent. La cruauté et l’injustice envers les animaux se retrouve inévitablement chez les humains.
Isaac Bashevis Singer, écrivain yiddish détenteur du prix Nobel est à l’origine du titre de mon livre, qui lui est dédié. Il fut le premier auteur moderne qui ait vraiment utilisé le terme holocauste pour décrire l’exploitation et le massacre des animaux. Il a écrit : « Par rapport à eux, tous les humains sont des nazis. Pour les animaux c’est l’éternel Treblinka. » (Treblinka était un camp de la mort nazi au nord de Varsovie.)
Le livre examine les racines communes de l’oppression animale et de l’oppression humaine et les similarités entre la façon dont les nazis traitaient leurs victimes et la façon dont la société moderne traite les animaux qu’elle massacre pour la nourriture. La dernière partie du livre fait le portrait de défenseurs d’animaux juifs et allemands d’un bord et de l’autre de l’Holocauste, parmi lesquels Isaac Bashevis Singer lui-même.
J’ai été surtout touché par les commentaires et les critiques des gens qui ont reconnu l’importance et l’originalité de mon livre. Par exemple, le journal israélien Maariv a écrit : « Le défi moral posé par Eternel Treblinka en fait un livre indispensable pour celui qui cherche à explorer la leçon universelle de l’Holocauste” et la très respectée Midwest Book Review (US) a décrit le livre comme étant “captivant, controversé, iconoclaste... vivement recommandé... une contribution unique. »
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Commentaires
Je tournoyais sur moi-même
Tout mon corps frissonnait de bonheur
Toi mon maître mon ami tu prenais délicatement ma laisse
Le temps était merveilleux, il y avait un soleil radieux
Quelle joie immense de me promener avec toi mon maître, mon ami.
Regarde moi dans les yeux, je ne puis parler mais mon
regard te dit je t’aime, tu me connais tu sais que je suis sincère.
Comme d’habitude je profitais un maximum de ces rares instants de bonheur.
Mon museau fouinait partout à la recherche de mille et une odeurs, je sentais la tienne de loin celle que je préfère.
Je te sentais près de moi toi mon maître, mon ami.
Quelle chance de t’avoir auprès de moi, quel bonheur d’entendre les battements de ton cœur.
Il est vrai que quelques fois je devais supporter tes sautes d’humeur, il t’arrivait de crier sur moi pour rien, je ne comprenais pas et m’éloignais tout doucement.
Tes excès de colère je ne les jugeais pas
Normal tu es mon maître, mon ami
Mais quelle idée t’as pris de m’accrocher à cet arbre.
Sincèrement je pensais que tu allais revenir.
J’ai beaucoup tiré sur ma corde pour te rejoindre
Cela me faisait mal cela m’étranglais
Je me disait si tu m’aime autant que je t’aime tu serais super malheureux sans moi.
J’attendais impatiemment, je n’avais plus la force de tirer.
Cette corde trop serrée était même arrivée à me faire saigner.
Mais ou était-tu ? toi mon maître ,mon ami
A force d’aboyer j’avais soif, ma gorge était sèche, la plaie de mon coup faisait mal, des insectes en plus venaient se coller dessus.
Voilà plusieurs heures que je me débattais : ‘ viens vite toi mon maître mon ami’.
C’était une question de vie ou de mort…
J’espérais qu’il ne te soit rien arrivé.
‘Comme tu me manques’.
Je me sentais faible, j’avais faim, bizarrement je ne sentais plus les insectes piquant dans ma plaie.
Mes yeux avaient dur à rester ouverts, mais je scrutais l’horizon dans ta direction.
A présent je ne sais plus garder les yeux ouvert, mes mon odorat fonctionne encore, je suis certain que tu vas venir toi mon maître, mon ami.
Je dois me faire une raison, tu ne reviendras pas, pourvu qu’il ne te soit rien arrivé.
Je sens la vie s’échapper de moi, et malgré tout je pense encore à toi.
Je veux que tu saches tu es mon maître mon ami
Je t’aime sois heureux
Texte : Daniels P http://lavieestbelle.skynetblogs.be
Merci infiniment pour ce poème, qui est très beau.
Merci d'avoir compris.