Douanes : les manteaux étaient en peaux de chiens
Quelque 4.000 articles aux cols de fourrure de chien et de chat ont été saisis par les douaniers à Paris dans un entrepôt de vêtements importés de Chine.
Leur introduction est interdite en France.
C'est l'odeur qui leur a mis la puce à l'oreille.
Le mois dernier, les agents des douanes ont saisi 4034 vestes, blousons et manteaux fabriqués avec des peaux de chiens et de chats.
L'opération remonte au 10 octobre lors d'un contrôle dans Paris, d'un entrepôt de vêtements importés de Chine.
Les agents sont alertés par les forts effluves animaux qui se dégagent des cols de fourrures.
Or, ceux-ci sont déclarés comme étant fabriqués en poils synthétiques. Des analyses s'imposent.
Résultat : les fourrures sont bien réelles. Pire, elles proviennent de chiens et de chats.
Le Muséum National d'Histoire naturelle confirme l'origine des peaux.
Et de préciser que les bêtes dépecées appartiennent à la race des viverrins.
Originaire d'Asie, le canidé ressemble à un raton laveur ; le félin, espèce qui se rencontre aussi généralement en Asie ressemble, pour les non experts, à un lynx aux oreilles minuscules.
L'histoire est tel un remake des 101 dalmatiens, la fin heureuse en moins pour les bêtes.
Dans leur communiqué, les douanes rappellent que l'introduction, l'importation et la commercialisation de peaux brutes ou traitées de chiens et de chats tout comme des produits qui en sont issus sont interdites en France depuis 2006.
Des dispositions complétées en 2007 par Bruxelles avec un règlement visant à assurer la protection des animaux en interdisant le commerce, y compris l'importation et l'exportation, de fourrures de chat ou de chien.
Cruella est prévenue.