Manif du 13 mai 2009 : le bilan (Association Stéphane Lamart)
Nous étions présents à l'entrée de la place Vendôme le 13 mai : associations, personnalités, avocats en tenue, particuliers, ainsi que tous les badauds qui remarquaient en passant le manque de rigueur de notre justice en matière de protection animale.
Saluons la présence des avocats Maître Varenne, Maître Langlade et Maître Grillon, ainsi que celle de Francis Lalanne, venu par surprise soutenir Stéphane en prenant la parole à ses côtés.
Une sono diffusait nos revendications ; sur la radio Europe 1, Jean Marc Morandini écoutait les auditeurs en parler en direct et France 3 envoyait ses caméras filmer "l'événement".
Des dizaines de panneaux et des affiches géantes exposaient des animaux qui souffrent de la violence de l'homme et pourtant...
Cela, nous sommes pourtant plusieurs millions à le savoir, le dénoncer, à être soi disant scandalisés par ce problème.
Quelle stratégie faut-il donc imaginer pour que le monde réagisse enfin ?
La photo de cette poule pendue à ses crochets par les pattes, ébouillantée vivante, devrait t-elle parvenir jusqu'à nos journaux télévisés pour que nous comprenions ce qu'il se passe, confortablement engoncés dans notre train-train quotidien ?
Nous sommes des barbares, complices participant à ce massacre mondial d'animaux sur lequel nous refusons d'ouvrir les yeux.
Pendant ce temps, une rangée de CRS, les bras croisés, certains le sourire aux lèvres, empêche ceux qui tentent de réagir d'accéder sous les fenêtres de NOS institutions pour dénoncer le scandale de l'impunité de la violence envers les animaux.
Voilà où nous en sommes.
Combien étions-nous place Vendôme ? Entre 200 et 300 personnes environ. C'est peu ; après deux mois d'intense mobilisation, voilà qui donne à réfléchir.
Bien sûr, nous étions un mercredi, un jour où tout le monde travaille...
A l'avenir, plutôt que d'être à cent mètres des bureaux de nos dirigeants qui, de plus, refusent de nous parler, devrions-nous prévoir nos manifestations le samedi pour que la mobilisation soit plus efficace ?
Sans doute, mais nous espérions obtenir un entretien qui nous a été refusé.
Sous le poids de notre détermination, nos dirigeants doivent maintenant comprendre combien il est urgent de nous écouter.
Il s'agit de prendre en compte les témoignages de nos concitoyens mais aussi les constatations et propositions de toutes les associations présentes sur les lieux de vie des animaux.
La pétition ouverte sur le site "Justice pour les animaux" a obtenu 6000 signatures et des milliers d'autres nous parviennent au bureau sur papier.
D'ici peu, nous obtiendrons les 10000 signatures, minimum estimé pour la présenter au ministre.
Au fil du temps, il apparaît évident que la sensibilisation de nos concitoyens à la souffrance animale soit une priorité.
Ce n'est qu'ensemble que nous changerons les choses, que nous serons écoutés par nos dirigeants.
Quoi qu'il en soit, saluons chaleureusement les différentes associations soutenant la campagne et souvent s'étant déplacées de très loin.
Vous trouverez un reportage photos très complet sur le site Justice pour les animaux !