Le scandale du Cirque de Paris (GAIA)
A Halle, ils sont partis en laissant derrière eux un poulain mort et une vraie pagaille.
A Beersel, Berchem-Sainte-Agathe et Ternat, ils ont menti et trompé les différentes administrations communales ainsi que les propriétaires des emplacements.
Ils ont placardé des affiches partout sans autorisation et ont circulé dans les rues avec des lions, toujours sans autorisation.
A Ternat, ils ont aussi abandonné leurs déchets à leur départ.
Quel que soit l'endroit, ils se fichent éperdument des normes légales en matière de bien-être animal.
Cirque de Paris : une flopée d'escrocs sans foi ni loi.
Aucun enclos extérieur, tel que l'impose la loi, pour les lions, les lamas, les chameaux, les buffles, les chevaux et les poneys.
Des enclos intérieurs (beaucoup) trop petits.
Pas de paille sur le sol, comme l'impose la loi ; aucun bac à sable pour les lamas, ce qui est pourtant obligatoire également.
La plupart des animaux sont enchaînés à l'extérieur, à un poteau ou à un camion, ce qui est strictement interdit.
A Berchem-Sainte-Agathe, GAIA a constaté que des crottes jonchaient le sol de la cage intérieure des lions et que les animaux étaient assis dans leurs propres excréments.
A Berchem-Sainte-Agathe, un habitant voisin a observé comment ils tapaient sur un lama pour le faire sortir du camion.
A Halle, le propriétaire de l'emplacement a trouvé un poulain mort après le départ du cirque.
A Halle, Beersel et Ternat, ils ont déclaré aux bourgmestres respectifs qu'ils n'avaient pas d'animaux (sauvages), se faisant passer pour un cirque pour enfants avec quelques clowns.
A Halle, ils ont consommé sans autorisation de l'eau et de l'électricité sur le compte de la commune et ont menacé l'autorité locale.
Ils ont placardé des affiches partout, à nouveau sans la moindre autorisation.
La seule commune à les avoir effectivement expulsés est la commune de Drogenbos.
GAIA a appelé les communes concernées à élaborer des mesures préventives et à intervenir fermement contre ce genre de cirques mafieux.
A Halle, nous avons rencontré le bourgmestre, les échevins, les fonctionnaires du service environnement ainsi que la police pour en discuter.
"Je respecte toutes les lois," a vociféré le ‘directeur du cirque' à une équipe de la chaîne télévisée VTM "contrairement à ces terroristes", a-t-il indiqué en visant le président de GAIA, Michel Vandenbosch, qui s'était rendu à Ternat, sur invitation de VTM et de Radio1, pour s'exprimer sur ces conditions déplorables.
Pourtant, le cirque avait enfermé la plupart des animaux dans les remorques des camions, volets fermés.
Certains animaux étaient encore enchaînés.
L'inspection du SPF Bien-être animal de la ministre Laurette Onkelinx avait déjà constaté des infractions lorsque le cirque se trouvait à Berchem-Sainte-Agathe ; celui-ci s'en était alors tiré avec un avertissement, qui n'a cependant pas eu le moindre effet.
A Ternat, la police locale s'est attachée à la sécurité du président de GAIA.
Mais le cirque, qui était apparemment en infraction à tous les niveaux, est demeuré en place.
"Nous repartons en France," a déclaré le directeur du cirque.
Un mensonge de plus puisqu'à défaut d'autorisation à Liedekerke, ils sont repartis de l'autre côté de la frontière linguistique et plus précisément à Florennes, près de Namur.
"Tant que les autorités laisseront faire et se laisseront intimider par ce type de mafia, ces cirques se sentiront tout-puissants," réagit Michel Vandenbosch.
"Pire encore, le fait de ne pas agir fermement à leur encontre agit véritablement comme un aimant sur les cirques pirates qui reçoivent de cette manière le signal qu'ils font ce qu'ils veulent dans les villes et les communes où ils s'installent".
http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp174