Dispute autour des règlements de l’Union Européenne sur l’expérimentation animale (Times)
Du Sunday Times
Le 4 octobre 2009
Marie Woolf Whitehall
Les fonctionnaires britanniques ont été choqués du degré de souffrance permis par les règlements sur l’expérimentation animale proposés par l’Union Européenne.
L’ébauche de la directive de l’UE « sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques » permettrait que les singes, les chiens, les chats et les poulains soient utilisés lors d’expérimentations générant des souffrances violentes et durables.
Les animaux pourraient avoir les os brisés, subir des chocs électriques paralysants, endurer des traumas conduisant à la perte de multiples organes, être confinés afin de restreindre leurs mouvements et gardés isolément pour des périodes de temps prolongées.
Les normes permettraient en outre de transplanter des organes entre espèces même si cela doit engendrer chez les animaux des « douleurs violentes ».
Le règlement indique clairement que les expérimentations ne se limiteraient pas aux petites races comme les beagles mais incluraient de gros chiens comme les saint-bernard. Les chevaux et les poneys élevés en écuries pourraient également être utilisés par les laboratoires européens.
Les directives autoriseraient des pratiques bannies en Grande-Bretagne, laquelle peut continuer d’imposer ses propres règles. Le Home Office a déclaré qu’il ne voulait pas voir s’affaiblir les critères britanniques.
La BUAV, qui milite contre l’expérimentation animale, a accusé l’Union Européenne de ne tenir aucun compte des inquiétudes du public.
Tom Holder, de Pro-Test, qui soutient la recherche sur les animaux, a déclaré que celle-ci « peut être menée seulement quand les bénéfices pour les humains l’emportent sur la souffrance des animaux. »
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article6860177.ece
Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns