Incendie à la faculté de médecine de Limoges : plusieurs morts sont à déplorer
Mon courrier à M. Patrice Herreyre en réponse à son article paru dans La Montagne le 22/11/2009
Monsieur,
Je prends connaissance de votre article sur l'incendie qui a récemment eu lieu à la faculté de médecine de Limoges.
Vous écrivez : "Aucune victime, mais le préjudice scientifique est énorme", avant de remarquer plus loin : "les animaux de laboratoire n’ont pas survécu à l’incendie".
Il y a donc bien eu des victimes : les martyrs torturés par les vivisecteurs de ladite faculté.
Les animaux non humains sont des êtres sensibles.
Ceux qui étaient enfermés pour subir des expériences dans les locaux limousins incendiés en sont morts, et je trouve particulièrement scandaleux de voir qu'un journaliste, en 2009, continue à considérer les animaux comme des "choses" au point de ne pas les voir comme des victimes - ici doubles, puisqu'avant de périr par le feu, elles ont été torturées par des "chercheurs" sans âme, qui gagneraient à se tourner vers l'avenir en se détournant du modèle animal pour embrasser les méthodes substitutives à la vivisection, cruelle et scientifiquement non pertinente (voir le site d'Antidote ici : http://www.antidote-europe.org/equipe_fr.htm qui ne manquera pas d'intéresser le journaliste que vous êtes).
En espérant que, sur les animaux, votre regard changera, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
M. P.
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L'article incriminé :
D'importants moyens ont été déployés, hier, à la faculté de médecine de Limoges, pour lutter contre un incendie qui a détruit l'animalerie.
Aucune victime, mais le préjudice scientifique est énorme.