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Russie : la honte

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Communiqué One Voice
 
Mars 2010. Une nouvelle loi russe sur la chasse permet de tuer tous les animaux, y compris dans les réserves jusqu’alors protégées…

One Voice relaie l’appel des défenseurs russes des animaux pour demander au gouvernement d’abroger cette loi.

Une loi invraisemblable

Malgré les protestations de la population et des associations de protection et de défense animale, la Douma de la Fédération de Russie a adopté une nouvelle loi de la chasse qui doit entrer en vigueur le 1er avril 2010.

Elle autorise la chasse dans les réserves naturelles et les parcs nationaux jusqu’alors protégés.

Elle  permet aussi de tuer les femelles gestantes ou avec leurs petits, les ours dans leurs tanières, les rennes lors des traversées de rivières en utilisant des bateaux, ainsi que les animaux inscrits sur la liste rouge des espèces protégées, si c’est « dans un but scientifique et éducatif » !

Toutes les armes sont autorisées : armes à feu, armes pneumatiques, armes blanches, pièges à mâchoires...

Tortures dans les stations d’entraînement

Chaque année, le nombre de stations d'entraînement pour les chiens de chasse augmente.

Des animaux sauvages y sont utilisés : renards, ours, blaireaux, ratons laveurs…

Ils y sont torturés par les chiens après qu’on leur ait enlevé les dents et les griffes, et parfois même coupé les tendons.

Une mode cruelle

La chasse à l’ours dans les tanières est à la mode.

Pourtant, l’ours est le symbole de la Russie et l’emblème des Jeux olympiques de 2014.

Les femelles sont tuées sans plus d’égards.

Quant à leurs oursons, s’ils ne sont pas déchiquetés par les chiens ou tués par les chasseurs, ils finissent soit dans les cirques, soit comme viande ou objets d’entraînement pour les chiens de chasse…

Deux ours à sauver !

One Voice relaie l’appel à l’aide de l’association franco-russe de défense des animaux.

Motya, un ours himalayen, ainsi qu’un ours brun sont captifs dans la ville de Perm.

Affamés et mutilés, ils sont laissés à la disposition de la Fédération des chasseurs de la région et survivent dans des cages minuscules depuis des années.

Le cas de Motya

Motya est en grande détresse physique, mal nourri et sans soins.

Il est mouillé, sali par ses propres excréments.

Un extrait du rapport d’inspection du service fédéral du contrôle vétérinaire précise que Motya vit dans une cage métallique dont « la taille ne peut pas satisfaire ses besoins physiques », sans gamelle, ni eau.

Il est nourri avec de l’avoine mélangée à de l’eau.

« Les documents confirmant le droit de propriété n’existent pas, ce qui pose des questions concernant la légitimité d’achat et d’utilisation de l’animal », précisent les inspecteurs.

Objet d’entraînement

Motya a été vendu par un zoo à un chasseur pour devenir un objet d’entraînement dans un territoire illégalement occupé par des chasseurs.

Des adolescents l’ont découvert affamé, presque mourant, torturé régulièrement par une meute de chiens et restant parfois une semaine sans manger, ni boire.

Classé sans suite !

Les défenseurs des animaux du Refuge de la Montagne de tilleul sont allés le voir.

Agé de 3 ans, de la taille d’un chien, il avait des blessures sanglantes au cou, dues aux morsures.

Ils ont averti le chef du département régional des Affaires intérieures de la région pour demander des poursuites pour maltraitance, interdites selon le Code Pénal.

L’affaire est restée sans suite…

Remplacé par un ours brun

Quand la situation de Motya a été médiatisée, son propriétaire l’a donné à une association de chasseurs.

Les défenseurs des animaux qui sont allés sur place ne l’y ont pas trouvé.

A sa place, ils ont vu un ours brun affamé, le nez presque arraché par les chiens, en état de choc…

Surdité de la justice russe ?

L’appel des défenseurs des animaux, en novembre 2006, auprès du gouverneur de la région n’a eu aucun résultat, de même que la manifestation des habitants de la ville devant le bâtiment de l’administration.

La dernière instance de droit en Russie, le parquet général, à laquelle les défenseurs des animaux se sont adressés deux fois, n’a apporté aucune aide.

En 2009, les défenseurs des animaux ont encore fait appel à la justice pour obliger les chasseurs à améliorer les conditions de vie des ours.

Le tribunal a reconnu l’immobilisme des fonctionnaires mais rien n’a été fait.

2010 est l’année de la Russie en France et réciproquement.

Aidez-nous à sauver Motya et à protéger les animaux sauvages de Russie !

Agir

Vous pouvez envoyer une lettre courtoise au président Medvedev, au premier ministre russe et à l’ambassadeur de Russie en France en demandant la suppression de cette loi et la remise de l’ours Motya au Refuge de la montagne de tilleul.

M. le Président Medvedev

23, rue Iliynka, entre 11,
103132, Moscou, Russie

M. le Premier Ministre Poutine

2, Krasnopresnenskaya Naberezhnaya,
103274, Moscou, Russie

M. l’ambassadeur de Russie en France

40, bd Lannes
75116 Paris

Contacts :

- Organisation régionale caritative écologique et publique , Eléna Bobrova, présidente, courriels : balticanimal@yandex.ru et anna_senechal@yahoo.fr (pour les contacts en français).
- Contacts à Perm
: Refuge de la Montagne de tilleul, courriel :
zazverey@mail.ru

http://www.one-voice.fr/fr/article/animaux-en-danger-en-russie

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