"Des souris et des salopes. De la misogynie en milieu animaliste" : parution du livre de Michelle Julien
Des souris et des salopes. De la misogynie en milieu animaliste
Résumé :
Ce livre entend démontrer comment l'industrie de la publicité et la culture populaire animalisent les femmes et féminisent les animaux pour mieux banaliser leur exploitation.
L'auteure dénonce les codes pornographiques utilisés dans certaines campagnes publicitaires de défense des droits des animaux qui encouragent la domination sexuelle et l'infériorisation des femmes.
Sommaire :
Remerciements
Avant-propos
La plus belle conquête de l’Homme
Le lâcher de salopes
Les PéTAsses des médias
Porno Animalo
Mi-Putes Mi-Soumises
Le poids des maux…
Shooting bitches
Texte de quatrième de couverture :
Une augmentation des adhésions.
Avant-propos
La plus belle conquête de l’Homme
Le lâcher de salopes
Les PéTAsses des médias
Porno Animalo
Mi-Putes Mi-Soumises
Le poids des maux…
Shooting bitches
Texte de quatrième de couverture :
Une augmentation des adhésions.
La Société Protectrice des Animaux (SPA) revendique aujourd’hui près de 80 000 adhérents.
Ils étaient moins de 20 000 en 2001.
La tendance est générale pour toutes les grandes associations de protection animale occidentales.
Une majorité de femmes, dirigeantes, salariées, bénévoles et donatrices, alors que les théoriciens animalistes sont principalement masculins.
Un discours qui se politise : les animaux sont nos égaux, il faut leur donner des droits, en calquant la « libération animale » sur celle des femmes.
Pourtant, la protection animale reste foncièrement ancrée dans une vision conservatrice et conformiste du rôle de la femme dans notre société : de la chair fraîche, bonne à servir de défouloir, marchandisée, autochosifiée, culpabilisée, victimisée…
Si les animalistes affirment l’égalité entre les humains et le reste des animaux, ils traitent la femme comme inférieure à l’homme et se complaisent à la « rabaisser » à la condition de l’animal.
Reproduire les stéréotypes misogynes véhiculés par les codes publicitaires, religieux, et pornographiques.
Reproduire les stéréotypes misogynes véhiculés par les codes publicitaires, religieux, et pornographiques.
Renforcer les inégalités entre les hommes et les femmes.
Le sexisme n’est pas un problème, mais la solution pour médiatiser son organisation animaliste.
Le cynisme économique a supplanté toute revendication progressiste.
Les associations sont converties en agences d’autopromotion qui markettent la cause animale comme « n’importe quel produit ».
À travers la façon de communiquer des associations, le discours des militants et des acteurs de cette cause, l'auteure a pris conscience d’une dérive vers toujours plus de stigmatisation et de violence contre les femmes.
Phénomène sociétal ?
À moins que la misogynie soit indissociable de la protection animale...
Depuis vingt ans, Michelle Julien est une observatrice avertie du milieu de la cause animale.
Elle a une formation diplômante en production de documentaires (MA/PGDip Television Documentary Production, Université de Salford, UK).
Fervente opposante à l'expérimentation animale, son précédent livre fut une immersion dans l'univers de l'expérimentation humaine : Le mondé ignoré des testeurs de médicaments.Témoignage et Enquête dans l'univers de l'expérimentation humaine (2008).
(Enfin !) disponible chez toutes les bons libraires canadiens, et tous les autres francophones - à la commande en indiquant le numéro d'ISBN : 978-2-89239-324-8 (DG diffusion) - Dans certaines boutiques Internet, comme EsoBoutic.
Le livre sera très prochainement référencé, avec frais de port gratuit, sur Amazon Canada, Amazon France et Amazon UK