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"Hommage à Marti Kheel… et aux autres femmes invisibles/inaudibles de la cause animale" (Michelle Julien)

http://martikheel.com/images/marti-photo.jpg

Je suis toujours choquée – lorsque l’on connaît une personne, on ne s’attend jamais à la perspective qu’elle puisse, un jour, partir – triste, mais aussi en colère de savoir la disparition de Marti Kheel.
Marti était une activiste et théoricienne animaliste - courant ecoféministe.
Je l’ai connue « grâce » à mon ouvrage Des souris et des salopes et, depuis, on était resté en contact.
Elle avait le don de faire le lien entre les gens qui travaillaient dans un même domaine/centre d’intérêt.
C’est ainsi, par exemple, qu’elle m’avait présentée à une universitaire qui, à l’époque, tentait d’écrire un ouvrage sur les vaches laitières – elle aussi.
Je n’ai jamais rencontré « physiquement » Marti, trop tard.
Au moins, je me console d’avoir donné une voix à cette théoricienne dans un de mes livres.
Pourtant, je suis aussi en colère.
En colère contre ces animalistes français, et particulièrement les femmes animalistes, qui s’évertuent à snober superbement l’existence de ces quelques rares femmes théoriciennes, préférant – question de « crédibilité » dans ce monde de la pensée masculine dominante ?– s’accrocher aux écrits des « Singer », « Regan », « Francione »… et récemment « Marcus ».
En ignorant/méprisant les autres voix.
Plutôt ironique car, dans la protection animale, pas seulement leurs intellectuelles sont invisibles/inaudibles - les ouvrières le sont tout autant : je veux parler, en particulier, des bénévoles : celles qui donnent le soin et sont vraiment dans le concret animalier.
Aller plus loin
Qui était Marti Kheel ?

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