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"Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2012" (Martin Dufresne pour Sisyphe.org)

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Femmes et enfants tués par des hommes ou des inconnus au Québec en 2012.

Les noms qui figurent en caractères gras sont ceux où l’on sait que le meurtrier est le conjoint, un partenaire sexuel, le père, le frère ou le fils de la victime.

Juliette et Laurence Fillion, 11 ans et 8 ans, et leur grand-mère, Ginette Roy-Morin, 70 ans, tuées à coups de hache et de pelle le 10 février par l’oncle des filles et fils de la grand-mère, Pascal Morin, 35 ans, drogué et schizophrène, à Saint-Romain.

Yudisleys Mata Rosales, 34 ans, battue et poignardée chez elle par son partenaire de 28 ans, Raidel Bétancourt Ruiz, sur la 10e avenue à Montréal, à la suite d’une dispute dans la nuit du 12 février. Les policiers ont trouvé la victime en arrêt cardio-respiratoire. L’homme a été accusé de meurtre non prémédité. NOTA : Les enquêteurs avaient tout d’abord affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un désaccord conjugal.

Justine Macéna Blaise, 43 ans, poignardée par son ex-conjoint, Jonathan Exi, 45 ans à Montréal-Nord le matin du 3 mars, en présence de son fils de 4 ans. L’agresseur a été arrêté par des policiers appelés par les voisins alors qu’il s’enfuyait du logis de la victime. Il a été accusé de meurtre prémédité.

Julie Lacroix, 37 ans, a été tuée chez elle à Ste-Eulalie le 19 mars par son conjoint, Steve René, 42 ans, d’avec qui elle s’apprêtait à divorcer. Il s’est ensuite suicidé.

Santina Larosa, 76 ans, assassinée de plusieurs coups de feu chez elle par son conjoint de 83 ans, Domenico Torrente, à Gatineau le 26 mars. Il sera accusé de meurtre non prémédité. La police de Gatineau n’a pas hésité à parler aux médias d’un « meurtre par compassion »…

Audrey Martin, trouvée morte le 26 mars dans un véhicule stationné dans l’entrée d’une résidence de la route 230 à Saint-Alexandre-de-Kamouraska ; le cadavre ne comportait aucune trace apparente de blessure. Le 6 avril, François Gagnon, son conjoint, est accusé du meurtre de sa conjointe ; Gagnon était hospitalisé depuis les faits. Il a plusieurs fois été condamné pour voies de fait, harcèlement criminel et méfaits.

Nathan Lecours, 2 ans, tué par balle, rue Foisy à Lévis, le 3 mai par Nicolas Lacroix, 36 ans. La mère, récemment séparée, de cet enfant se disait harcelée depuis plusieurs semaines par Lecours (qui n’était pas le père de l’enfant) ; elle l’avait même appelé à l’aide sur Facebook, faute d’intervention de la police. Lacroix serait débarqué chez elle avec des armes dont une aurait porté le coup fatal, d’abord décrit comme involontaire par les policiers.

Anne-Katherine Powers, 21 ans, poignardée par son mari Shakti Ramsorum, à Gatineau le 24 mai. Elle avait décidé de le quitter, pour adultère, ainsi que la mère de cette femme, Louise Leboeuf, 63 ans et son mari, qui vivaient avec eux et leur fils de deux ans. Ramsorum a été accusé de meurtre prémédité.

Suzanne Simard, 55 ans, tuée chez elle par son conjoint, David Berthe, 46 ans, à Deux-Montagnes le 27 mai. L’homme a été conduit à l’hôpital et a été soigné, puis a été accusé de meurtre prémédité.

Valérie Fortin, 46 ans, épouse d’un cadre qui venait de congédier Réal Pinard, 63 ans. Pinard l’a abattue avec une arme à feu, avec son époux à Drummondville, le 28 mai, puis s’est suicidé plutôt que d’être arrêté, après être allé se vanter du double meurtre dans un bar.

Jacqueline Lachaine, 68 ans, tuée par son fils Robert Pothier, le 22 juin, peu après qu’on lui ait donné son congé de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, même s’il était en crise. Il habitait chez elle depuis quelques mois.

Linda Bonette, 50 ans, assassinée et laissée dans sa voiture incendiée sur une rue de Blainville durant la nuit du 24 juin, après sa sortie du bar où elle travaillait.

Catherine Nehme, 44 ans, poignardée à mort par son mari Ahmed Nehme, le 5 juillet à Ville LaSalle. Une soixantaine de personnes ont entendu les cris de la victime mais n’ont rien fait. C’est sa fille adolescente qui l’a trouvée à son retour de l’école.

Lindsay Brillant-Marcoux, 13 ans, et Karen Brillant-Marcoux, 11 ans, assassinés à Warwick le matin du 10 juillet par leur père, Jocelyn Marcoux, 48 ans, un membre de l’organisation masculiniste Fathers 4 Justice, selon le réseau TVA. Marcoux avait leur garde exclusive et avait refusé de laisser leur mère exercer son droit de visite au cours des trois semaines précédant le double meurtre. Il l’accusait de ne pas les avoir protégés contre son nouveau conjoint. Dans une requête en modification de garde d’enfants présentée par la mère, on peut lire que les deux adolescents demandaient à vivre chez elle et que son ex-conjoint avait des difficultés avec l’encadrement scolaire. L’homme ne médicamentait pas convenablement ses enfants qui souffraient de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et leur faisait porter un dispositif d’alerte au cas où leur mère s’en approcherait. Après quelques années en garde partagée, Marcoux avait reconnu sa culpabilité à une accusation d’intimidation en 2005 dans le cadre d’une longue lutte juridique avec la mère des enfants, ce qui ne l’avait pas empêché d’obtenir leur garde exclusive. Il s’est suicidé après les assassinats.

Paula Pavica, 21 ans, tuée par son partenaire sexuel, Simon Bonneville, 22 ans, chez ses parents, le 28 juillet au matin, chez elle à Brossard. Il a été accusé d’homicide involontaire par voie de fait et d’homicide involontaire par négligence. Leur relation qui durait depuis 6 ans a été qualifiée d’« instable » par des proches.

Martine Giguère, 42 ans, poignardée à mort à Rimouski le 3 août par son ex-conjoint Paul Joyce, 49 ans, qui la harcelait depuis leur séparation en mai dernier et multipliait les menaces contre elle. Avant d’entrer chez elle en pleine nuit en défonçant la porte arrière pour la tuer devant ses enfants, il avait passé la journée à la suivre et à la surveiller avec des jumelles, allant jusqu’à s’installer en face de chez elle et à lui réclamer un « souper de famille ». Mme Giguère a alors demandé l’aide de la Sûreté du Québec qui lui a répondu ne rien pouvoir faire. Joyce, qui a également blessé son fils de 17 ans qui tentait de défendre sa mère, a été accusé de meurtre au premier degré.

- Pour information concernant le contenu de cette page : Martin Dufresne.

http://sisyphe.org/spip.php?article4228

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