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Zéromacho agressé par des membres du STRASS

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Communiqué de Zéromacho : Zéromacho agressé en défendant le droit à l'avortement

Une fois de plus, des soutiens de la prostitution s’en prennent avec violence à des membres de Zéromacho. Une fois de plus, ils agressent des hommes engagés pacifiquement pour l’égalité femmes-hommes. Cette fois-ci, ils dévoilent, outre leur haine, leur alliance objective avec les opposants aux droits des femmes.

Le 1er février 2013, à Toulouse, quatre membres de Zéromacho participent avec leur banderole à la manifestation de soutien aux Espagnol-es pour le droit à l’avortement, menacé par une loi répressive.

À 15h, rue de Metz, une vingtaine de personnes, en grande majorité des hommes, dont certains avaient le visage masqué par une écharpe, se présentant comme membres du STRASS (syndicat du travail sexuel), les insultent, les menacent, leur arrachent la banderole et la volent. Couvrant les slogans de la manifestation, une femme hurle dans un mégaphone : « Solidarité avec les putes du monde entier ».

Plutôt que de défendre le droit des Espagnoles à l’avortement, le STRASS préfère perturber une manifestation unitaire et pacifique, en employant des méthodes dignes des commandos anti-avortement. Une fois de plus, ce mouvement qui prétend militer « pour la liberté » utilise la violence, mais cette fois-ci pour s’attaquer à des défenseurs d’un droit fondamental des femmes. Il démontre ainsi qu’il ne défend en réalité que des intérêts on ne peut plus catégoriels : ceux des prostitueurs.

En menant une action que ne désavouerait pas l’association intégriste catholique « SOS tout petits », le STRASS a montré son véritable visage.

Faut-il désormais l’appeler « SOS tous maquereaux » ?

 Ci-joint, photo de la manifestation avec la banderole volée ensuite.

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