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De la notion de crime gratuit

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Chaque semaine apporte son lot de massacres d'animaux "gratuits" à caractère sadique.

Les "amis des animaux" en sont systématiquement scandalisés et le font savoir.

Mais sont-ils toujours végans ?

Car c'est une illusion de croire que la mort en abattoir est moins "horrible" ou plus "humaine" qu'une mort infligée gratuitement - et quand bien même le serait-elle, elle n'en serait pas moins injustifiable.

Les chaînes d'abattage ont des cafouillages nombreux, la moitié des animaux sont désormais massacrés à la manière halal ou casher, même si la plupart des gens préfèrent l'ignorer.

Certains employés s'amusent derrière les murs avec les victimes, sans compter les souffrances et le stress endurés, avant, sur les routes dans les sinistres bétaillères, à la "réception" puis dans les rampes d'abattage.

Toute mort infligée est un crime, et il n'y a pas de torture ni de meurtre "humains".

Par ailleurs les victimes se moquent bien d'être torturées et tuées par des sadiques ou par des employés d'abattoir que les consommateurs paient pour commettre le pire à leur place.

Pour elles, cela revient au même.

Il n'y a que pour les consommateurs qu'il y a une différence, bien illusoire pourtant : celle de ne pas avoir de sang sur les mains et d'avoir ainsi la conscience nette.

Or devant la loi, commanditer un meurtre c'est en être coupable au plus haut degré, bien plus que l'exécutant qu'on paie.

Il n'y a pas d'offre sans demande, et ce sont les consommateurs qui créent l'immense marché de la mort et de l'exploitation.

Voilà pourquoi il ne sert à rien d'incriminer les abattoirs ou les éleveurs, qui n'existent que parce que les populations demandent des produits d'origine animale, viande, oeufs ou produits laitiers.

Quant à la notion de gratuité, le fait de tuer ou faire tuer un animal nonhumain à seule fin de garnir son assiette, autrement dit de combler son plaisir gustatif, constitue aussi un crime "gratuit".

Dernièrement, un éleveur en périphérie d'Orange a trouvé son troupeau de brebis et d'agneaux massacré par des inconnus, par sadisme.

Là encore, les consommateurs sont responsables de cette tuerie, dans la mesure où s'ils n'existaient pas, l'éleveur lui non plus n'existerait pas.

Par conséquent il n'y aurait eu personne à massacrer joyeusement dans l'étable.

Il n'y aurait plus de victimes, que ce soit dans les abattoirs ou de manière "récréative", si les gens étaient végans.

Si vraiment nous respectons les animaux, alors devenons végans et sensibilisons les autres au véganisme.

Le véganisme est le seul mode de vie ne reposant pas sur l'exploitation de ceux qu'hypocritement nous prétendons "aimer".

M. P.

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