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  • Tous végans ! (?)

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    Faut-il s'en réjouir ou, au contraire, s'en effrayer ? À moins qu'il ne faille, en ce domaine comme en tant d'autres, en rire...

     

    Depuis quelque temps, une véritable épidémie de véganisme s'est abattue sur nos "people" : plus un qui ne soit épargné par ce virus aussi subit qu'indomptable. Partout s'affichent des "stars" grandiloquentes qui signent des tribunes dans les plus grands journaux et nous racontent par le menu combien le véganisme est l'avenir du monde et à quel point elles sont éclairées et ont tout compris avant tout le monde.

     

    L'époque n'est pourtant pas si lointaine où, loin des projecteurs et des effets de mode, les végans (les vrais) essuyaient les railleries des médias et autres personnalités du petit et du grand écran...

     

    Plus inquiétant encore : ces végans auto-déclarés le sont-ils vraiment ? Ne sont-ils pas plutôt des flexitariens, voire des omnivores bon teint surfant sur la nouvelle mode du véganisme comme d'autres sur celle des selfies (en écho au titre de cet article de Télé 7 Jours que m'a transmis un ami : "Selfies, véganisme : faut-il céder aux dernières modes ?") ?...

     

    Rien de nouveau sous le soleil décidément : les modes se succèdent mais l'humanité demeure (et les animaux passent à la trappe).

  • Show-business : de l'aliénation et de l'hystérie populaires

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    Source : Henri Blondet, Arts. La culture de la provocation 1952-1966, Paris, Tallandier, 2009.

     
    Parcourir la presse people équivaut, pour les âmes intelligentes, à plonger sans retour dans les tréfonds de la bêtise humaine. Il n'y a rien de pire (rien de pire) que de voir ses semblables s'agenouiller devant d'autres humains divinisés.
     
    L'humanité a eu les dieux, puis les rois. Et elle se prosterne désormais devant les "stars", qui se produisent en série aussi bien génétique qu'industrielle.
     
    Bref, cet amour de l'abaissement volontaire, cette renonciation à soi, cet instinct de génuflexion si profondément ancré, aussi bien chez les "fans" imbéciles que chez les scribouillards de Gala, Voici & co, montre à quel point l'espèce humaine est intrinsèquement servile et incapable de liberté, n'existant qu'à travers des chefs, qu'ils s'appellent Hitler, Mao, Dieu ou Depp.
     
    Ce qui était valable hier pour Bécaud (voir supra l'analyse lucide qu'en fit l'écrivain Michel Mohrt) l'est encore plus aujourd'hui où l'humanité tout entière est prise en otage par le monde du spectacle - une servitude hélas volontaire dans une déshonorante et désespérante majorité de cas.
  • La citation du jour : Claude Lévi-Strauss

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