Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Humeurs - Page 10

  • La citation du jour : Romain Gary

    bbr.jpg

    "Le patriotisme, c'est l'amour des siens.

    Le nationalisme, c'est la haine des autres."

    Romain Gary

  • Hommage à Mrs Coby

    12219484_1656665641281619_1117795755229064121_n.jpg

    Hommage à Mrs Coby, dont la famille a caché des juifs à Amsterdam pendant l'holocauste.

     

    Elle a 88 ans sur cette photo. Elle est végétarienne depuis sa naissance et végétalienne depuis 35 ans.

    Être omnivore, cela signifie participer directement au meurtre de 65 milliards d'animaux terrestres et de 1000 milliards d'animaux marins par an, sans aucune nécessité puisque nous savons désormais que la consommation de produits d'origine animale n' est pas nécessaire à notre survie.

     

    Pire, ces mêmes produits d'origine animale sont responsables d'une grande partie des maladies dites "de civilisation".

    Photo prise le 4 mai 2013. Manifestation devant le plus grand abattoir de la côte ouest des États-Unis.

  • Retour de karma en Gironde

     Les-Inconnus.jpg

    Bien des vieillards ayant péri dans l'accident de la circulation à Petit-Palais étaient des chasseurs de palombes.

    La chasse est suspendue pendant une semaine pour cause de deuil !

    "Ils sont venus de toutes les communes alentour, certains avec leur cor de chasse, d'autres avec quelques fleurs : à Petit-Palais-et-Cornemps (Gironde), une des communes durement frappées par l'accident meurtrier, familles et proches des victimes se sont rassemblés pour exprimer leur "peine immense".

    Environ 350 personnes se sont retrouvées au centre du village viticole, devant la petite église romane de pierres blondes, typique de la région, pour la cérémonie organisée à l'initiative des clubs de chasseurs locaux, auxquels appartenaient de nombreuses victimes, pour la plupart des personnes âgées. 

    À 11H00, un groupe de chasseurs se rassemble devant l'église autour d'un petit autel improvisé couvert d'un linge blanc et de 43 bougies.

    Autour d'eux, des centaines de personnes. Une minute de silence inaugure la cérémonie. Les visages sont graves, les larmes montent aux yeux.

    "Nous avons décidé de suspendre la chasse pendant une semaine afin de rester auprès de nos familles, ce sont nos anciens qui nous ont transmis ces valeurs et cette passion", a déclaré, très ému, Jérémie Bessard, conseiller municipal et chasseur lui-même. "Votre départ marque le début d'une nouvelle vie pour notre village qui va être extrêmement difficile à reconstruire, notre peine est immense", a-t-il ajouté."

    Source : http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/En-images/En-Gironde-le-dechirant-hommage-aux-victimes-de-l-accident-852275#

  • Nous sommes tous Samuel

    10513356_10208049845392821_8895378864092258707_n.jpg

    Lettre ouverte à Monsieur le Préfet de l'Isère :

    "C'était un beau jeune homme à l'oeil tendre. Vingt ans. Ne jamais laisser dire que c'est le plus bel âge de la vie; car il est mort, d'une balle de chasseur destinée à un chevreuil, paraît-il. C'était sur un sentier de Belledonne très fréquenté, où il marchait un samedi avec un copain, étudiant comme lui; le copain ne fut que blessé.

    Ainsi donc, encore une vie de volée. Au moins soixante ans de vie, selon les statistiques. Les voleurs de vie plaident l'accident; ben oui, parce que leur créneau c'est plutôt les vies animales. C'est donc un forcément regrettable accident. Mais statistiquement obligatoire : si vous mettez sur le même territoire des utilisateurs de cet espace aussi divers qu'alpinistes, passionnés des petites fleurs, observateurs tout aussi passionnés des oiseaux, familles dotées de nombreux enfants tous plus incontrôlables les uns que les autres, amoureux à la recherche d'un nid douillet à titre précaire, et chasseurs dotés d'une arme potentiellement mortelle (il faut bien), comme à l'époque où ce territoire était dix ou vingt fois moins fréquenté.

    Qu'imaginez-vous que cela puisse produire comme résultat ?

    La réponse est statistique mais très partielle : comment prendre en compte tous les temps de vie supprimés, tous les manque à vivre (c'est plus qualitatif et inclue, la douleur des parents et des proches), les pertes sèches en termes de retours sur investissements (ça coûte combien à produire un humain socialisé productif ?

    Les assureurs et les économistes ont mesuré cela).

    Samuel, tu vois, ta mort nous coûte trop cher.

    L'analyse est forcément incomplète mais la conclusion se profile : on ne peut pas sur le même territoire juxtaposer des activités dont certaines sont par définition mortifères. Par ailleurs nous ne disposons que d'une planète pour tous, que d'un territoire pour tous. Il faut donc PAR-TA-GER.

    Partager le temps, les jours, pour les uns et pour les autres.

    Partager l'espace, pour les uns et pour les autres.

    Le temps : un jour de non-chasse, six jours de chasse ? Un cheval, une alouette ? Avez-vous mesuré le volume comparé des chasseurs et des autres usagers des espaces naturels ?

    L'espace : n'est-il pas absurde d'inclure, dans les périmètres de chasse, des chemins de randonnée très fréquentés, comme celui qui va de Freydières au Refuge de la Pra, ce chemin G.R.1 où Samuel a été tué ? Ne peut-on établir un partage plus rationnel de l'espace, ou demeure-t-on dans le domaine du rapport de force entre celui qui tient le fusil et celui qui tient la cible ? Et cela y compris au sein d'un conseil municipal.

    Monsieur le Préfet, n'est-il pas temps d'aider les maires à prendre des arrêtés, si possible intercommunaux, pour définir des règles organisant l'espace et le temps au plus juste des différents usages - sans coller sur la chasse une étiquette activité économique lui conférant d'emblée une priorité qu'elle n'a pas. Sans que le poids du lobby des voleurs de vie pèse davantage que celui de ceux qui portent la leur au long des chemins, tant qu'il le peuvent.

    Ne pas le faire, c'est de la non assistance à Samuels en danger, et Samuel c'est nous."

    Texte : Jean Jonot

  • La citation du jour : Catherine B., militante végane abolitionniste

    "La plupart des végans que je connais disent regretter de ne pas l'avoir été plus tôt.

    Alors pourquoi certaines personnes veulent-elles prendre du temps pour le devenir ?

    Parce qu'on devient végan quand on a compris que c'est inacceptable de ne pas l'être."

    Catherine B.

  • La citation du jour : Nietzsche

    "Car l'homme est le plus cruel de tous les animaux.

    C'est en assistant à des tragédies, à des combats de taureaux et à des crucifixions que, jusqu'à présent, il s'est senti plus à l'aise sur la terre ; et lorsqu'il s'inventa l'enfer, ce fut, en vérité, son paradis sur la terre."

    Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

  • "Les enfants d’aujourd’hui ne grimpent plus aux arbres" (Matthieu Ricard)

    "Lors d’une promenade dans la campagne française, un ami me disait : « Autrefois, à la saison des cerises, nous étions tous dans les arbres à nous régaler. Maintenant, les cerises restent sur les branches. Les enfants d’aujourd’hui ne grimpent plus aux arbres. Ils sont généralement devant leurs ordinateurs. »

    Plusieurs études ont montré que les enfants jouent dix fois moins ensemble, dans les lieux publics, la rue notamment, qu’il y a trente ans.(1) Le contact avec la nature se limite souvent à une image de fond d’écran d’ordinateur et les jeux sont de plus en plus solitaires, virtuellement violents, dénués de beauté, d’émerveillement, d’esprit de camaraderie et de satisfactions simples. Entre 1997 et 2003, le pourcentage des enfants de 9 à 12 ans qui passaient du temps dehors à jouer ensemble, à faire des randonnées ou du jardinage a chuté de moitié.(2)

    Dans son livre Le dernier enfant dans la forêt (Last Child in the Woods), Richard Louv, journaliste et écrivain américain, écrit que nous élevons une génération d’enfants qui souffrent de « trouble du déficit de la nature », du fait qu’ils n’ont pratiquement plus aucun contact ni interaction avec un milieu naturel. Louv cite cette remarque d’un jeune élève : « Je préfère jouer à la maison parce que c’est là qu’il y a tous les appareils électriques.»(3) Des recherches suggèrent qu’une intensification du contact expérientiel avec la nature a un impact important sur le développement cognitif de l’enfant.

    Le sociologue Stephen Kellert quant à lui suggère que l’esprit de l’enfant se développe en observant continuellement des phénomènes naturels et en tentant de comprendre comment ils influencent le monde où il grandit. Qu’est-ce que c’est, les ombres ? D’où vient le vent ? : « Peu de domaines de la vie donnent aux jeunes autant d’occasions de pensée critique, d’investigation créatrice, de résolution de problèmes et de développement intellectuel que le monde naturel, » conclut Keller.(4) D’autres travaux sur des enfants atteints de troubles de l’attention ont montré que plus ils participent à des activités extérieures dans des espaces verts, ou même voient de la verdure par la fenêtre, mieux ils arrivent à se concentrer.(5)"

    (1) Rivkin, M. S. (1995). The great outdoors: Restoring children’s right to play outside. ERIC; Karsten, L. (2005). It all used to be better? Different generations on continuity and change in urban children’s daily use of space. Children’s Geographies, 3(3), 275–290.
    (2) D. St. George, « Getting Lost in the Great Outdoors », Washington Post, 19 Juin 2007. Cité par Rifkin, J. (2012). La troisième révolution industrielle. Editions Les liens qui libèrent, p. 352.
    (3) Louv, R. (2008). Last child in the woods: Saving our children from nature-deficit disorder. Algonquin Books, p 10. Cité par Rifkin, J. (2012), op. cit., p. 353.
    (4) Kellert S. R., « The biological basis for human values of nature », in Kellert, S. R., & Wilson, E. O. (1995). The biophilia hypothesis. Island Press.
    (5) Taylor Kuo 2002, Views of nature and Self-discipline

    Matthieu Ricard

    Source : http://www.matthieuricard.org/blog/posts/les-enfants-ne-montent-plus-aux-arbres

  • La solution aux "problèmes" des éleveurs ? Le véganisme !

    1614539_595150023923528_8406715005347692900_o.jpg

    La solution aux "problèmes" des éleveurs ?
    Le véganisme !
    Si nous étions tous végans, les éleveurs (et leurs soucis d'esclavagistes) disparaîtraient d'eux-mêmes.

  • Avoir honte pour autrui, puisque autrui n'a pas honte

    Avoir honte pour autrui, puisque autrui n'a pas honte.

    Avoir honte pour cet autre qui exploite et mange la chair de ses frères animaux, par exemple.

    Voilà un sentiment que j'éprouve très souvent.

    Les Finlandais ont un mot pour ça : "Myötähäpeä".

    http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/12/06/myotahapea_3525721_4497186.html