Show-business : de l'aliénation et de l'hystérie populaires
Source : Henri Blondet, Arts. La culture de la provocation 1952-1966, Paris, Tallandier, 2009.
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Source : Henri Blondet, Arts. La culture de la provocation 1952-1966, Paris, Tallandier, 2009.
Qui écoute/lit les femmes telles que Chahdortt Djavann, Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali et tant d'autres ? Des résistantes qui se sont battues et continuent de se battre contre l'islam(isme) dont elles ont été victimes dans leur chair.
Pas grand-monde hélas.
Nos sociétés ne sont pas assez féministes et sont donc coupables de l'emprise islamique/-iste dont elles sont victimes.
NON, le voile n'est pas qu'un bout de tissu !
NON, l'esclavage des femmes n'est pas un droit des femmes !
NON, le corps des femmes n'a pas à être couvert, ni d'ailleurs dénudé !
Bigoterie/pornographie = les deux faces d'une même médaille misogyne et sexiste.
Ayaan Hirsi Ali : https://www.youtube.com/watch?v=wJkFQohIKNI
Chahdortt Djavann : https://www.youtube.com/watch?v=aTrp60zd2EQ
Taslima Nasreen : https://www.youtube.com/watch?v=fvC8kscL_6w
Chahdortt Djavann :"le système islamique... par Europe1fr
Le voile est "insupportable". De grandes marques se sont lancées dans la mode islamiste, ce qui n’a pas manqué de provoquer un vif débat et de remettre le voile au centre des discussions. Un voile tout simplement "insupportable" pour Chahdortt Djavann, romancière et essayiste iranienne invitée de Caroline Roux mercredi matin. "Lorsqu’on voile une gamine, on lui inculque d’emblée que si une parcelle de sa peau et de ses cheveux dépassent de ce tissu, toute tentative de viol relève de sa responsabilité. Et nous le savons que cela se passe dans certains pays", a souhaité rappelé celle qui a fui l'Iran pour trouver refuge en France.
"Le voile ce n'est pas seulement un bout de tissu". Alors quand cette semaine, Manuel Valls a dit que le voile était un asservissement de la femme et la revendication d’un signe politique, Chahdortt Djavann ne peut que s'en réjouir. "Le voile ce n’est pas seulement un bout de tissu, c’est le drapeau de l’Oumma (la communauté musulmane, ndlr)", a-t-elle estimé. "Et si un jour, on autorise le voile dans les universités, ce sera le préalable à la création d’un parti musulman". Chahdortt Djavann avait 13 ans en Iran quand elle s’est battue pour ne pas porter le voile. Elle a été emprisonnée pour cela. Alors quand elle croise aujourd'hui des femmes qui portent le voile et qui affirment que c’est leur choix, cela lui est "insoutenable".
Le livre de Chahdortt Djavann, Les putes voilées n’iront jamais au paradis, raconte l’assassinat de prostituées en Iran. Un livre qui "est un mélange de réalité et de fiction. C’est l’histoire de deux gamines magnifiquement belles qui vont être séparées à l’âge de 12 ans pour devenir prostituées mais ça, elles ne le savent pas. Je mets le lecteur face à des prostituées qui vont parler de façon scandaleuse et politiquement incorrect", raconte-t-elle.
"Je voudrais que ce livre fasse bander le cerveau de tous". Et dans son livre, les hommes apparaissent comme des être frustrés. Une frustration que Chahdortt Djavann explique aisément. "Je voudrais que ce livre fasse bander le cerveau de tous, femmes et hommes", a-t-elle lancé. Dans ce livre, je décris le désir des femmes. C’est très cru. C’est un livre politique et très érotique où les femmes racontent le sexe tarifé. Cela parle du désir des frustrés sexuels que sont les islamistes. L’idéologie islamique est basée sur un despotisme érotisé. Car le désir c’est quoi ? C’est faire du corps de l’autre son sanctuaire. Or les islamistes haïssent leur féminité".
"Le système islamique contrôle tout !". Avec son livre, Chahdortt Djavann dénonce également l'obligation de porter le voile en Arabie Saoudite et en Iran. Une situation qui la met dans une colère folle. "En Arabie Saoudite et en Iran, ils voilent toutes les femmes mais putain, les femmes sont la moitié de la population ! En voilant la moitié de la population, ils transforment les femmes en objet tabou et en objet interdit. Et en faisant cela, ils contrôlent la libido de tous les hommes. Ainsi le système islamique contrôle tout, même les vies intimes et la vie sexuelle", s'est-elle emporté. Alors pour elle, la récente ouverture de l'Iran sur l'Occident n'est vraiment pas un bon signal. "Ouvrez les yeux ! Daech a servi à qui ? A l’Iran ! En 2004 déjà je l’écrivais, si l’Iran revient sur la scène internationale, dans dix ans, l’Europe sera islamisé !", a-t-elle prévenu.
De cent hommes, j’en aime un. De cent chiens, quatre-vingt dix-neuf.
Marie von Ebner-Eschenbach
On rencontre de plus en plus de végan-e-s qui se disent abolitionnistes. Il suffit par exemple d’aller sur Facebook pour voir fleurir des dizaines de groupes de “veggies” qui se revendiquent abolitionnistes.
Le problème, c’est que parmi toutes ces personnes, très peu le sont vraiment.
Pourquoi ?
La réponse est simple : elles n’ont pas la bonne définition de ce qu’est un-e abolitionniste.
Et le problème de fond, que nous trouvons très inquiétant chez Vegan.fr, pourrait être présenté ainsi : “Pour ces végan-e-s, être abolitionniste se résume à être pour l’abolition de l’exploitation animale”.
En effet, beaucoup de personnes pensent que le simple fait d’être végan-e et de vouloir la fin de l’exploitation animale suffit à se revendiquer abolitionniste.
Sauf que c’est faux.
Pour bien comprendre il faut remettre les choses dans l’ordre, revenir un peu en arrière et retracer l’arrivée de cet adjectif dans le mouvement animaliste.
L’adjectif “abolitionniste” dans le contexte animaliste a été inventé à la fin des années 90 par Gary L. Francione. Qui doit maintenant être assez connu des végan-e-s.
Même si la date précise n’est pas facile à identifier, on voit les prémisses de cet adjectif vers 1996, soit il y a plus de 20 ans ! , lors de la sortie de l’un de ses livres les plus importants : Rain Without Thunder.
C’est à travers ce livre que le mouvement animaliste a été pour la première fois analysé en profondeur. On constate d’ailleurs qu’il n’a (malheureusement) pas beaucoup évolué depuis.
On y retrouve/découvre :
Les welfaristes : qui veulent changer les traitements infligés aux animaux non-humains.
Les néo-welfaristes : qui, bien que voulant mettre fin à l’exploitation animale, considèrent les réformes de bien-être ou les campagnes ciblées sur une forme d’exploitation comme des moyens d’arriver à leurs fins. C’est derrière ce terme que l’on retrouve la très grande majorité des associations animalistes françaises.
Et les abolitionnistes : qui veulent mettre fin au statut de propriété des animaux non-humains et à l’utilisation des animaux non-humains par l’homme.
En ce temps-là, Francione parlait de “rightists” plutôt que d’”abolitionists”, mais ce n’est que quelques années plus tard, en se rendant compte que les droits des animaux ne voulaient plus rien dire qu’il a préféré nommer son approche, l’approche abolitionniste pour bien se démarquer des néo-welfaristes qui utilisaient “droits des animaux” en toute occasion. Les partisans de cette approche étant bien entendu appelés…les abolitionnistes.
Donc un-e abolitionniste est une personne qui adhère à l’approche abolitionniste. Mais quelle est donc cette approche, quels en sont les prérequis ? Qu’est-ce qu’implique le fait de se dire abolitionniste ?
Francione définit son approche selon 6 principes :
Principe 1 : Les abolitionnistes soutiennent que tous les êtres sensibles, humains ou nonhumains, ont un droit : le droit fondamental de ne pas être traités par d’autres comme leur propriété.
Principe 2 : La reconnaissance de ce seul droit fondamental signifie que nous devons abolir, et non pas seulement réglementer, l’exploitation animale institutionnalisée. Les abolitionnistes ne soutiennent pas les campagnes réformistes ni les campagnes ciblées sur une forme d’exploitation animale.
Principe 3 : Le véganisme est un impératif moral fondamental. L’éducation créative et non-violente au véganisme doit constituer la base même du mouvement pour les Droits des Animaux.
Principe 4 : L’Approche Abolitionniste lie le statut moral des animaux uniquement à la sentience et à aucune autre caractéristique cognitive ; tous les êtres sentients ont un droit égal à ne pas être utilisés comme ressources.
Principe 5 : Tout comme nous rejetons le racisme, le sexisme, la discrimination en fonction de l’âge et l’homophobie, nous rejetons le spécisme. L’espèce à laquelle appartient un être sensible n’est pas une raison permettant de lui refuser la protection offerte par ses droits fondamentaux, pas plus que la race, le sexe, l’âge ou l’orientation sexuelle ne sont des raisons d’exclure d’autres humains de la communauté morale.
Principe 6 : Nous considérons le principe de la non-violence comme un principe fondamental du mouvement pour les droits des animaux.
Nous avons insisté sur la dernière phrase du Principe 2, car elle nous paraît être ce qu’il y a de plus important ici. Elle révèle aussi toute cette confusion que l’on peut voir avec l’adjectif abolitionniste.
C’est écrit très clairement : une personne ne peut pas se dire abolitionniste et en même temps soutenir ou participer à des campagnes welfaristes, mais elle ne peut non plus se dire abolitionniste et en même temps soutenir ou participer à des campagnes ciblées sur une forme d’exploitation en particulier. Et ce, même si cette campagne demande l’abolition d’une forme d’exploitation (corrida, fourrure, expérimentation animale, viande, etc.)
Il est très important de faire la différence entre une personne qui se dit abolitionniste de la corrida par exemple, et une personne qui se dit abolitionniste. La première se définira ainsi uniquement dans le contexte “corrida”, la seconde dans le contexte animaliste dans sa globalité. Nous trouvons donc plus logique que l’adjectif abolitionniste fasse par défaut référence à ce dernier cas.
Il est aussi important de bien définir tous ces termes, ceci afin d’éviter d’en arriver à des discours publics erronés comme on a pu le voir récemment :
Sur la même page Twitter :
Ou directement sur le site de L214 :
Il est, nous l’espérons, clair pour tout le monde que L214 est une association néo-welfariste.
Donc peut-être qu'Aymeric Caron n’est pas welfariste, mais en soutenant L214, il n’est pas non plus abolitionniste.
Ce même Aymeric Caron qui dans une interview à la télévision pour son nouveau livre nous fait comprendre qu’il n’y a pas de problème à consommer des sous-produits animaux tant que ces derniers sont bien traités et ne sont pas tués. Tout en profitant pour insister sur les traitements infligés aux poules pondeuses et aux vaches laitières.
Rien à voir donc avec un discours abolitionniste qui se focaliserait sur l’utilisation des animaux non-humains plutôt que sur leur traitement.
“L’antispécisme déroute parfois les journalistes”, mais l’abolitionnisme peut lui aussi dérouter les végans.
En résumé :
Quelques liens :
En résumé :
Quelques liens :
Marc pour Vegan.fr
L'industrie du spectacle se joue du peuple en lui vendant des idoles à adorer, pour qu'il oublie de se forger une âme et de réaliser son destin.
Mais pour tomber dans ce délire farouche d'auto-négation, il faut souffrir d'un défaut d'être. Si bien que la question se pose de savoir si, même sans l'industrie du spectacle, nos "fans" rampants et hystériques devant les idoles de chair (puisque le show-business est une religion) seraient des hommes et des femmes tels que Nietzsche les a rêvés.
La réponse est non : l'industrie du spectacle ne fait que profiter de la nature vide et servile de la majorité de l'humanité. Incapable d'exister par et pour elle-même, celle-ci vit par procuration. La star, trop humaine à son tour, devient à ses yeux ce surhomme qu'elle est incapable d'incarner. Sa mégalomanie crée autour de sa personne un mystère qui n'existe pas, mais qui acquiert une réalité du seul fait de l'adoration aveugle de la foule épatée.
Triste constat.
Les animaux nonhumains sont des êtres sensibles et conscients, possédant pour cette raison des droits fondamentaux que nous leur nions arbitrairement.
De même que le racisme et le sexisme sont à combattre, le spécisme (discrimination sur la base de l'espèce) est un fléau qui doit être identifié, dénoncé et éradiqué.
La reconnaissance des droits fondamentaux des animaux nonhumains (droit à la vie, à la liberté, à ne pas être torturé ni exploité) passe par l'adoption, par les humains, d'un mode de vie végan, c'est-à-dire dénué de tout produit d'origine animale - non seulement dans l'alimentation, mais aussi dans l'habillement et tous les autres aspects de l'existence.
Les animaux nonhumains ne nous appartiennent pas.
Nous n'avons pas, et n'avons jamais eu, le droit de nous servir d'eux pour satisfaire nos propres fins et appétits égoïstes.
L'espèce humaine n'est aucunement supérieure aux autres.
Grandir, devenir meilleur, c'est convenir de cette réalité et évoluer en conséquence.