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Etape déterminante vers l'élimination des tests sur les animaux

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Des chercheurs français basés à Lyon ont franchi une étape déterminante dans l'élimination des tests sur les animaux grâce à un test "in vitro" capable de dire si une substance chimique produit ou non des irritations cutanées.

Ce test a été mis au point par le centre de bio-ingénierie Episkin de L'Oréal à Lyon et vient d'être homologué par l'ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives.

Il a été réalisé sur des échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, appelés "Kit Episkin", et permet de "remplacer complètement les tests" sur les animaux, selon l'ECVAM.

"C'est une avancée majeure car c'est la première fois qu'on peut évaluer le pouvoir irritant de matières premières cosmétiques et de produits chimiques au moyen uniquement d'un test in vitro. Avant il fallait compléter avec des tests sur des animaux", souligne à l'AFP Marie-Hélène Teissier, responsable de production.

Cette validation est l'aboutissement d'un processus lancé en 1999 sous l'égide de l'ECVAM en collaboration avec des institutions publiques et privées : ZEBET, Sanofi Avantis, Unilever, Syngenta et l'Oréal. Soixante substances chimiques ont ainsi été testées par les partenaires et les résultats soumis au comité scientifique de l'ECVAM. 

Ce résultat est le fruit de plus de vingt années de recherches sur la reconstruction de la peau humaine entrepris par les laboratoires de recherche de L'Oréal.

Selon les estimations, quelque 20.000 animaux, essentiellement des lapins, sont utilisés chaque année en Europe pour tester la toxicité des substances chimiques.

Les industries des peintures, des détergents, des cosmétiques et de la pharmacie sont directement concernées par cette innovation : "L'industriel doit s'assurer qu'aucune des matières premières utilisées dans un produit n'est irritante, mais il doit aussi s'assurer que leur mélange dans le produit fini ne l'est pas", explique ¨Patricia Pineau, directrice de la communication de L'Oréal.

Toutefois "beaucoup reste à faire", soulignent les chercheurs. Notamment dans le domaine de la génotoxicité et de l'allergie cutanée. "C'est beaucoup plus difficile pour l'allergie car cela peut aussi venir de ce qu'on inhale ou de ce qu'on ingère et le point où se produit la réaction n'est pas forcément celui où à eu lieu l'exposition", note Mme Pineau.

L'épiderme humain reconstruit utilisé pour le kit Episkin a été mis au point par la biologiste Estelle Tinois à partir d'échantillons de peau de femme prélevés lors d'actes de chirurgie esthétique.

En 2005, une nouvelle plate-forme a été ouverte en Chine, près de Shanghai, pour "tester les produits spécifiquement sur les peaux asiatiques".

Il reste toutefois encore une étape à franchir pour Episkin : cette nouvelle méthode de test doit maintenant être soumise à l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) chargée d'émettre des recommandations pour ses pays membres.

© 20/06/2007 Lyon (AFP)

http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=medecine&idArticle=070620101631.add7t1tc.xml&titre=Etape+d%E9terminante+vers+l%27%E9limination+des

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