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Marianne : « E. L. » (Élisabeth Lévy) et « P. F. » (Pierre Feydel) aiment les assassins et le disent

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Décidément les médias nous gâtent en ce moment, brillant plus que jamais de tous les tristes feux de leur insignifiance.

Nouvel Obs (meilleur souvenir à notre diffamatrice en chef Marie Vaton...), Marianne, La Croix, chaîne Planète, etc.

Bel exemple de fraternité journalistique dans la Bêtise crasse et le Mensonge majuscule.

Admirons cette prose (reproduite in extenso) sans cœur ni tête, mal écrite par-dessus le marché… et marrons-nous, puisqu’il n’y a hélas rien d’autre à faire.

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Les droits de l’animal d’abord

Autrefois, les chiens étaient interdits de séjour dans les jardins du Palais-Royal à Paris. Mais on y laissait les enfants batifoler en toute liberté.

Ces temps obscurs sont révolus.

Les bambins sont désormais priés de jouer dans l’espace qui leur est réservé tandis que les droits des animaux sont enfin respectés. À un père agacé qui s’étonna de ce changement, un gardien répondit : « Monsieur, les chiens, c’est pour la tolérance. » Une telle réponse se passe de commentaire. Triste destin d’un lieu qui fut le point de départ de la Révolution française et où désormais les animaux ont plus de liberté que les enfants des citoyens.

Nos nouveaux humanistes n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer le spectacle abominable d’une tête de veau aux oreilles truffées de persil à l’étal d’un boucher. On évitera de rentrer dans les polémiques à propos de la corrida, mais on ne peut ignorer le sort fait à cet abominable prédateur qu’est le chasseur. Ces ignobles sont 1 360 000, si l’on en croit les dernières validations de permis de l’Office national de la chasse. Ils parcourent nos campagnes, bottés et armés, souvent en bandes plus ou moins avinées, et tirent sur tout ce qui bouge. Cette caricature du chasseur « viandard » est soigneusement entretenue par les associations antichasse. Le chasseur détruirait donc la nature en menaçant de quasi-génocide des espèces entières, mettrait en cause l’écosystème tout entier et représenterait même un danger pour l’homme, au vu des accidents de tirs ou des coups de feu tirés trop près des habitations. Ils ruinent notre environnement, donc nous pourrissent la vie.

Inutile de tenter de démontrer qu’au contraire les fédérations de chasse repeuplent en gibier des régions entières, et que sans la chasse la prolifération de certaines espèces provoquerait de graves dégâts dans certaines cultures, que , d’ailleurs, ce loisir est extrêmement réglementé dans le temps et dans l’espace et que tout animal n’est pas chassable. Rien n’y fait. Chasseur est un tueur animé par des instincts primaires, totalement répréhensibles.

Bizarrement, le pêcheur, âme paisible et pacifique, échapperait à cette condamnation. Il ne fait pas de bruit, une canne et un hameçon ne sauraient être une arme. Pourtant, lui aussi tue. Et lui aussi mange parfois, avec délectation, le produit de sa traque. Mais, bien sûr, un poisson saigne moins qu’un mammifère, et reste silencieux quelles que soient ses blessures. Plus facile, évidemment, de se sentir proche d’un bébé phoque que d’une truite fario. Certains individus pratiquent d’ailleurs les deux activités et y trouvent des plaisirs voisins.

Des pervers polymorphes.

E. L. et P. F.

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E. L. et P. F., les militants pour les droits de animaux condamnent aussi la pêche, rassurez-vous.  Et n’oubliez pas de préciser dans votre prochain torchon que, oui, les chasseurs tuent aussi des humains (une trentaine par an : http://www.onevoice-ear.org/campagnes/tuer_pour_plaisir/3_morts.html http://www.roc.asso.fr/non-chasseur/accidents-chasse.html), en sus de millions d’animaux.

Merci de vous en souvenir, au nom de toutes les victimes de la Tuerie-Loisir, humaines et non humaines.

« Tout ce que les nazis ont fait aux juifs, nous le faisons aux animaux. Nos petits-enfants nous demanderont un jour : où étiez-vous pendant l’Holocauste des animaux ? Qu’avez-vous fait contre ces horribles crimes ? Nous ne serons pas capables alors de donner la même excuse une seconde fois, que nous ne savions pas. »

Helmut F. Kaplan

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