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  • Pour que les chats noirs ne passent plus pour des moutons noirs

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    ROME (Reuters) - Ce samedi est en Italie la "Journée des chats noirs", à l'initiative d'une organisation de défense des animaux qui milite pour que l'on cesse de tuer des milliers de chats de cette couleur sous prétexte qu'ils portent malchance.

    Les chats noirs sont mal vus dans de nombreux pays, mais ils ont encore plus mauvaise réputation en Italie, où un édit papal remontant au Moyen Age en avait fait les instruments du démon. On jetait jadis des chats noirs dans les bûchers, où ils grillaient aux côtés des sorcières.

    L'Association italienne pour la défense des animaux et de l'environnement (AIDAA) estime que 60.000 chats noirs ont été tués l'an dernier pour éloigner la malchance, mais aussi lors de rites sataniques ou pour le bien de laboratoires cosmétiques qui apprécient tout particulièrement le pelage noir.

    "Nous voulons faire cesser ce massacre, éduquer les gens et rétablir la dignité des chats noirs", a expliqué le président de l'AIDAA, Lorenzo Croce.

    http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=oddlyEnoughNews&storyID=2007-11-17T142258Z_01_RIV751720_RTRIDST_0_OFROE-ITALIE-CHATS-20071117.XML

  • ASPAS : "Les voies vertes dénaturent les milieux naturels"

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    Les voies vertes, rappelle l'association de défense des animaux sauvages, sont les voies interdites aux véhicules motorisés, que plusieurs pays européens se sont engagés à construire en 1998 pour réaliser un réseau cohérent. Elles doivent être en site propre, larges d’au moins 3 mètres et d’une pente maximale de 3%. Il existe environ 4800km de voies vertes et de véloroutes en France et l’Association Française des Voies Vertes (af3v) souhaite doubler cette longueur en quelques années.

    Aujourd’hui 65% des voies  «vertes» sont asphaltées et leur construction a entraîné, selon l’ASPAS, la dénaturation de 3100 kilomètres de chemins. Les autres sont faites de sable plus ou moins compacté. L’ASPAS et le Collectif pour la défense de nos chemins  (voir les coordonnées en note) s’élèvent contre ce type d’aménagement.

    Tout aménager ?

    Les associations critiquent fondamentalement la propension à vouloir tout aménager à tout prix. Les investissements peuvent d'ailleurs être très lourds, financés par l’Etat, l’Europe, la région et le département. L’entretien par les communes oriente très souvent vers l’asphalte pour réduire les coûts. La voie verte Cluny-Givry a coûté 45 000 euros le kilomètre. Bien sûr, les voies vertes doivent permettre de rouler en toute sécurité, dans toutes les conditions.

    Mais pour l’ASPAS, cette approche aboutit à une dénaturation complète : élargissement de l’assiette, arrachage des arbres, des haies, disparition d’abris pour la faune, de flaques, sursécurisation avec multiplication de barrières, de panneaux indicateurs. Sur la voie Questembert - Mauron par exemple, dans le Morbihan, 108 barrières ont été installées sur 50 kilomètres : il faut poser pied à terre tous les 500 mètres ! Les conséquences sont évidemment négatives pour les animaux (lapins, hérissons, oiseaux, insectes) qui perdent leurs abris et sont exposés au dérangement. 

    Les voies ne permettent pas une vraie découverte de la nature 

    Les associations critiquent la philosophie des voies, qui aseptisent trop les milieux et empêchent une découverte plus naturelle.  « Ces voies « vertes » sont en grande partie destinées à des personnes qui n’auraient pas l’idée de se promener dans la nature si elle n’était pas contrôlée, labellisée, pasteurisée ! » L’ASPAS craint la multiplication "des restes de pique-nique, les emballages, les canettes, la cueillette à grande échelle, l’écrasement des plantes sauvages, la fuite des animaux !". Cette surfréquentation entraîne même de nouveaux investissements comme ceux que le conseil général de Saône et Loire s’apprête à réaliser en élargissant  la voie Givry-Cluny (prix européen de la voie verte en 2004) de 3 mètres de large à 5 ou 6 mètres.

    Attention à la surfréquentation

    L’incitation à la fréquentation ouvre en effet la porte à sa surfréquentation, rappelle les associations qui citent l’exemple du Mont Blanc... Car derrière ces « facilités d’accès », l’ASPAS dénonce la menace d’un tourisme de masse qui après avoir saturé les plages et le littoral peut déferler dans les campagnes. L’ASPAS plaide au contraire pour un entretien des chemins actuels, leur débroussaillage qui se pratique depuis le néolithique. L’ASPAS ne s’oppose pas à leur réhabilitation traditionnelle, bien au contraire, mais demande de vraies voies vertes, dans les villes, dans les banlieues,  avec des mares, des terrains de découverte. Et elle veut que ces aménagements n’oublient pas les personnes à mobilité réduite.

    Michel.deprost@free.fr

    Les coordonnées des associations :

    ASPAS
    BP 505 - 26401 CREST Cedex
    www.aspas-nature.org

    PAYSAGES DE FRANCE
    5, place Bir-Hakeim, 38000 GRENOBLE
    www.paysagesdefrance.org

    AVES FRANCE
    Maison des associations
    11 avenue Pasteur - BL n°23 - 76000 ROUEN
    www.aves.asso.fr

    FRAPNA Loire
    4, rue de la Richelandière
    42100 SAINT-ETIENNE
    www.frapna.org/site/loire.htm

    Associations partenaires :

    CDTE 41, CDTE 44, ACARS, Équiliberté. Les associations qui souhaite rejoindre le COLLECTIF POUR LA DEFENSE DE NOS CHEMINS, peuvent contacter l’ASPAS au 04 75 25 10 00 ou par mail à info@aspas-nature.org

    http://www.enviscope.com/13031-Voies-vertes-ASPAS-chemins.html

  • Merck et scandale du Vioxx :

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    Le laboratoire américain accepte de verser près de 5 milliards de dollars pour effacer plus de 20.000 plaintes à l'encontre de son ex-anti-inflammatoire vedette, le Vioxx, qui avait le malheur de doubler les risques d'accidents cardiovasculaires.

    Presque cinq milliards de dollars pour éteindre l’un des plus gros scandales de l’histoire du médicament. Tel est l’enjeu de l’accord amiable auquel s’est résolu finalement le laboratoire Merck afin d’enterrer les milliers de plaintes déposées contre son anti-inflammatoire Vioxx, dont les effets secondaires néfastes (hausse des accidents cardiovasculaires) ont défrayé la chronique il y a trois ans. Ce faisant, le numéro trois américain de la pharmacie éliminera ainsi environ 95% des procédures judiciaires à son encontre.

    Dans le détail, l’accord a été conclu avec les défenseurs d’un comité de plaignants à l’issue d’une rencontre avec trois des quatre juges en charge de la quasi totalité des plaintes. Il ne s’agit toutefois pas d’une class action. De sorte que les dossiers d’indemnisation seront disséqués au cas par cas. Les sommes seront allouées par un fonds ad hoc. La charge financière globale, elle, sera passée dans les comptes du 4ème trimestre.

    Enfin, sur le fond, le groupe ne reconnaît pas sa culpabilité. A New York, les marchés semblaient manifestement soulagés de cette sortie par le haut : l’action Merck grimpait même de plus de 4% vendredi en cours de séance après s’être déjà apprécié de 1% la veille. Il est vrai que les analystes de Morgan Stanley prédisaient un bourbier judiciaire long de 7 ans pouvant se solder par un coût de 20 à 30 milliards!

    L’affaire du Vioxx a brutalement surgi de manière officielle en septembre 2004, mais les rumeurs sur ses méfaits présumés alimentaient les gazettes spécialisées depuis plusieurs mois. Une étude interne a alors révélé que la prise régulière et prolongée (au bout de 18 mois) de cette molécule sortie cinq ans plus tôt et prévue pour soulager l’arthrose doublait surtout les risques cardiaques des patients qui l’ingurgitaient.

    Le scandale est retentissant. Le groupe doit retirer en catastrophe son produit vedette du marché, un blockbuster qui pèse tout de même 2,5 milliards de dollars de revenus. Et dont la campagne publicitaire engloutissait chaque année 100 millions. Rien qu’en France par exemple, il captait 8% du marché des anti-inflammatoires.

    Le cours s’effondre (-26% en une seule séance), puis les plaintes s’accumulent et bientôt, les procès. A ce jour, sur la quinzaine déjà bouclés, Merck en a remporté environ les deux tiers. Mais sur les quelque 27.000 plaintes enregistrées au 30 juin dernier, plus de 22.000 restaient encore en souffrance avant que le groupe ne se décide à clore le dossier.

    http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/merck-solde-au-prix-fort-le-scandale-du-vioxx_132302.html