Abandonner un animal est un acte lâche et criminel
Outre les chiens et les chats, on trouve des chevaux et des animaux de basse-cour…
BRUXELLES Les refuges ne désemplissent pas. Chaque année, chaque jour, ils recueillent les animaux abandonnés.
Les plus nombreux ? Les chats. « Il y en a tous les jours. On ne peut en garder qu'une partie, que l'on soigne et stérilise », explique Roland Gillet, de la SRPA Veeweyde.
Ensuite, viennent les chiens. « On constate beaucoup d'abandons de rottweilers, d'american staffs, de labradors, de jack russel et de dogues allemands ou argentins », énumère tristement Noël Hespen, directeur du centre Sapad, de Florennes.
« En troisième position, je dirais les chevaux, continue-t-il. Il y en a de plus en plus. C'est aussi en partie à cause de la législation. Le premier juillet, ils devront être munis d'une puce électronique... » Roland Gillet le rejoint : « Un de nos refuges accueille 160 chevaux. C'est beaucoup trop. Nous essayons de les placer gratuitement, mais c'est difficile. »
Les animaux de basse-cour viennent ensuite. « On recueille beaucoup de chèvres, de poules et de canards », ajoute Noël Hespen. Les rapaces occuperaient la cinquième place des animaux abandonnés. « Mais ce sont essentiellement des saisies », justifie le directeur du refuge de Florennes.
Il y a aussi des sangliers, des reptiles, des furets, des lapins, des dindons, des émeus, etc. Un refuge de Veeweyde accueille même « les animaux sauvages saisis, des tigres et des ours, notamment. »
L. C. C.