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Après la fin des corridas à Fenouillet, corrida anti-journalistes place Wilson

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SOCIÉTÉ - On ne sait s’ils sont aussi braves face aux toros qu’ils sont hargneux devant les journalistes. Toujours est-il que les fans de corrida que Didier Lacroix entraîne dans ses conférences de presse sont au moins bons pour faire la claque.

Une semaine après la mise à mort de la corrida de Fenouillet par la nouvelle municipalité (voir « LibéToulouse » du mercredi 9 avril), l’ex-rugbyman chef de file des amateurs de tauromachie est venu expliquer son dépit devant la presse à l’Hollyday Inn de la place Wilson, ce mardi 15 avril.

Ses partisans aficionados traitent de « connards » les journalistes et les sifflent quand ils ne se satisfont pas des approximations du maître de cérémonie.

« C’est une embrouille politique aux municipales de Fenouillet qui a amené la nouvelle équipe à mettre son veto à l’édition 2008 ». Soit. Si la vision de Didier Lacroix est claire concernant ce chapitre, il est en revanche plus confus dès lors qu’il s’agit de parler chiffres.

Représentant de la société Plaza Garona, propriétaire des arènes de Fenouillet et directeur de la société Socios Garona Organisation, principal sous-traitant de la défunte féria, l'ex-sportif fait homme d'affaires n’en a pas moins quelques trous de mémoire.

Concernant les sous, il a ainsi « oublié à combien exactement » s’élève la dette supposée.
Quant au prix des bodegas, il croit se souvenir que c’est « entre cinq et six mille euros ».

Mais là ne serait pas l’essentiel. Ce que doivent retenir les journalistes, insiste-t-il, c’est qu’il perd de l’argent : « environ 120.000 euros en 2007 ». S’il persiste malgré tout, dit-il, « c’est par passion ».

Les aficionados reprennent leur trompette: « Pourquoi est-ce Didier Lacroix qui prend la tête des mécontents, et non pas le comité des fêtes de Fenouillet ? » Cette première question vaut bronca à son auteur.

Même traitement pour la journaliste de France 3 qui ose demander quelques comptes en s’inquiétant notamment des 80.000 euros supposés être dus par la feria à la Ville de Fenouillet.

Noms d’oiseaux exotiques contre tel autre qui s’aventure à demander le montant des recettes et le prix de location des bodegas. « De quoi tu te mêles, c’est quoi ces questions ? » lui est-il très élégamment demandé.

Rendez-vous à une date non encore précisée pour savoir enfin où se déroulera la prochaine corrida, « euh, hésite Didier Lacroix, si elle a lieu ».

PhM.

http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/04/on-ne-sait-sils.html

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