Centre d'Élevage d'Ardenay : "La mort est mon métier"
Campagne contre le CENTRE D'ÉLEVAGE D'ARDENAY (SARL CEC), Domaine Saint Louis, Bray-et-Lû, 95710 France
Situé dans le Val d'Oise à une heure de Paris, le centre élève des animaux et des insectes destinés à la dissection ou à la vente aux particuliers*.
Dans le cadre de travaux pratiques effectués dans des cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), les élèves sont parfois amenés à pratiquer la dissection. Celle-ci se fait généralement sur une grenouille, un rat, un lapin, une souris, un poussin, un oeil de boeuf, un poisson, un coeur ou rein de porc, des insectes...
Il est pourtant avéré que les étudiants n'apprécient pas beaucoup cette pratique d'un autre temps et seraient contents d'observer une video ou des photos sans avoir à « sacrifier » un être vivant !
Animaux et insectes sont élevés pour mourir, seuls les organes appelés abats sont probablement récupérés des abattoirs. Les écoles vétérinaires ont différents moyens de se procurer les corps d'animaux morts naturellement.
De nombreuses alternatives s'offrent aux enseignants des SVT, y compris pour les études supérieures. Il y existe des CD Roms, des mannequins ou des vidéos qui remplacent efficacement les anciens « outils pédagogiques ». Certains programmes informatiques simulant une dissection sont performants et permettent à l'étudiant de revenir en arrière en cas de maladresse mais aussi d'avoir accès à des informations, de gros plans, des images en 3D, des animations. Certaines organisations prêtent même du matériel et offrent leurs conseils.
Le Centre d'Élevage d'Ardenay fournit ses clients sans complexe aucun vis-à-vis du respect de la vie. Le client peut choisir le conditionnement des victimes : congelées, dans le formol ou vivantes !
La nuit du 27 Décembre 2007, des militants se sont introduits dans le centre et ont découvert un endroit sordide et glauque.
D'après leur rapport et les photos diffusés sur le net :
Il y a « deux pièces consacrées à l'élevage de souris, dont beaucoup sont enceintes, énormes, prêtes à mettre bas. D’autres accompagnent les nouveaux nés, regroupés jusqu’à 40 par cage. » « Une pièce destinée à l'élevage de rats. Plusieurs dizaines de milliers d'animaux entassés dans des cages. »
« Une pièce pour les insectes : blattes, grillons et criquets dans des placards grillagés maintenus dans une lumière constante. »
« Les grenouilles, apparemment mourantes, sans force ni énergie, en léthargie, dans des baignoires rouillées, stagnent dans un fond d’eau putride additionnée d’une substance forte à l’odeur de pétrole. Beaucoup de grenouilles sont mortes mutilées... »
« Il y a une quarantaine de congélateurs «remplis de souris et rats congelés, dont des nouveaux nés, et aussi un lapin, des cochons d’Inde, poussins, cœurs de porcs, cœurs d’agneau. »
« Les souris et rats sont rangés par centaines en rang serrés dans des bacs en polystyrène empilés, apparemment chloroformés avant d'êtres congelés. D'autres congélateurs contiennent des animaux jetés en vrac, en posture recroquevillée ou tordue, crispés, ce qui nous laisse penser qu'ils ont été congelés vivants ! »
« Une bonne vingtaine de seaux, dans la dernière pièce au fond, contiennent des animaux morts par centaines et conservés dans un liquide à l’odeur intenable. Dans ces seaux on trouve grenouilles, criquets, écrevisses, yeux de lapins, testicules de moutons, yeux de bœufs, blattes. »
Gérante : Marie Lessieux / lessieux.marie@wanadoo.fr
Tél. : 01 34 67 72 06 / Fax : 01 34 67 73 23
Complice : 95 Express Saint-Ouen l'Aumône. Via ce transporteur, animaux, insectes et organes sont livrés à travers toute la France aux Académies de Paris (Jussieu), Versailles, Lyon, Nice, Toulouse...
Il est temps que les enseignants passent aux méthodes modernes et cessent le carnage !
*Le particulier ayant choisi de garder un reptile en captivité se trouve confronté à la nécessité de lui procurer de la nourriture. Emprisonnés dans leurs vivariums, les reptiles sont nourris par la main de l'homme avec des rongeurs vivants spécialement élevés pour. Selon l'âge ou la taille du prédateur, les animaux donnés en pâture peuvent aller de souriceaux à peine nés jusqu'aux adultes, puis des rats, des cochons d'Indes, pour finir par des lapins.
http://contrevivisection.org/campagnes/campagne_ardenay.htm
http://contrevivisection.org/campagnes/campagne_ardenay_plus.htm