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Fourrure : la peau des uns pour le manteau des autres (Luce Lapin)

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[ATTENTION : Luce Lapin omet de préciser dans son article qu'il ne faut pas non plus acheter de fourrure dite "synthétique" : il s'avère trop souvent qu'il s'agit en fait de vraie fourrure, étiquetée "synthétique" par des personnes peu scrupuleuses afin de tromper le consommateur.]

Mi-novembre, plus de 4 000 manteaux et vestes de fourrure de chiens viverrins et de chats, en provenance de Chine, ont été saisis par les douanes françaises.

Ce commerce est interdit en France depuis 2006, et cette interdiction sera étendue fin 2008, donc très bientôt, à l’Union européenne.

Deux millions de chiens et de chats servent ainsi de vêtements chaque année dans le monde.

En Chine, premier producteur mondial de fourrure, aucune législation ne réglemente les fermes d’élevage : n’importe qui peut ouvrir une ferme, et l’accès y est strictement interdit à toute personne extérieure.

Les maladies et les blessures, dues à l’automutilation, sont fréquentes.

Des millions de visons, renards, viverrins (chiens sauvages), lapins, chats sauvages sont sacrifiés chaque année pour l’industrie de la fourrure.

Les enquêtes ont montré des ouvriers frappant la tête des animaux contre le sol pour les assommer et arrachant ensuite leur peau, alors que ces derniers sont encore pleinement conscients.

Écorchés, certains animaux bougent encore, et leurs souffrances sont énormes.

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En Norvège, contrairement à ce que prétend l’industrie norvégienne de la fourrure, une enquête récente du Réseau pour la liberté des animaux (Network for Animal Freedom) a mis au jour, durant l’été dernier, d’épouvantables conditions d’hygiène et de traitement dans plus de 100 fermes d’élevage :

« Nous avons constaté des violations et des conditions indéfendables sur l’ensemble des exploitations agricoles.

Des conditions d’hygiène déplorables, des animaux baignant dans leurs excréments, des cadavres d’animaux morts laissés au fond des cages ainsi que des carcasses jetées aux ordures, à l’extérieur des exploitations.

Les animaux ont montré des signes évidents de stress et plusieurs troubles du comportement ont été remarqués, parfois une extrême peur de l’être humain.

Des cages trop petites, détériorées ou dépourvues de protection contre les intempéries, etc.

En plus de ces conditions choquantes, presque toutes les fermes visitées violaient les règles de sécurité et de protection de l’environnement.

Le Réseau pour la liberté des animaux a déposé des rapports de police contre chacune des exploitations inspectées.

Nous exigeons que les autorités norvégiennes pour la sécurité alimentaire enquêtent sur l’ensemble de l’industrie.

Toutefois, ce ne sera en aucun cas suffisant.

Les illégalités de l’élevage d’animaux à fourrure sont si graves que c’est devenu hors contrôle.

Notre enquête montre que les animaux à fourrure sont abusés, maltraités et malades, et ce, que les fermes soient en règle ou non.

C’est pourquoi notre Réseau exige une interdiction contre l’élevage d’animaux à fourrure… comme étant la seule solution possible. »

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Dans nos élevages, les animaux sont-ils mieux traités ?

N’accusons pas uniquement les Chinois et les Norvégiens de ce que nous, Français, sommes également capables de leur infliger.

En France, la fourrure, combien ça tue ?

Électrocutés, gazés, piégés, écorchés vifs, empoisonnés, les animaux qui « finissent » en manteaux n’ont pas, chez nous, eux non plus, une fin plus douce.

L’électrocution reste la façon la plus prisée pour donner la mort.

Afin que la précieuse fourrure ne soit pas abîmée, des électrodes sont introduites dans la bouche et dans l’anus de l’animal.

Sous la douleur, il hérisse le poil, ce qui rend le futur manteau plus « bouffant ».

Le gâchis est énorme : un simple col de fourrure autour d’une capuche, c’est un renard entier sacrifié à la déesse Mode.

Dans les élevages, les cages sont sales et minuscules.

Une courte vie de souffrances autant physiques que psychologiques.

Pour savoir ce qu’on a sur le dos quand on porte de la fourrure, il faut considérer, sans hypocrisie, le nombre d’animaux tués pour un manteau de castor : 10-12, chinchilla : 130-200, hermine : 180-240, loutre : 10-16, martre : 40-50, opossum : 30-40, renard : 15-20, vison : 60-80, zibeline : 60-70 - liste malheureusement non exhaustive.

Aujourd’hui, les fourrures synthétiques sont aussi belles et chaudes que la vraie fourrure.

On a le choix.

Entre la cruauté et l’amour de la vie.

Alors, pour ne pas avoir de cadavres sur le dos… ni sur la conscience, portez des fourrures synthétiques !

Luce Lapin

Pour en savoir plus (attention, certaines images et videos peuvent être perturbantes pour des enfants) :

www.fourrure-torture.com

www.petafrance.com

www.forbypels.no

http://www.lejournalnature.com/ljnblogmain/?p=419

Commentaires

  • pour votre assiette aussi de milliers de lapins, poules, moutons, vaches, cochons, cheval, ils sont tue chaque jour!

  • Vous avez entièrement raison, chère Dana.
    C'est la raison pour laquelle ce blog prône le véganisme abolitionniste, qui vise à l'abolition de toute forme d'exploitation animale, et qui suppose donc une nourriture 100% végétalienne et un habillement 100% non animal.
    J'espère que vous-même êtes végane, et que vous en faites la promotion autour de vous, car il importe de parler autour de soi de ce régime 100% sans cruauté.

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