Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Honte sur Lepage, Voynet, Royal

http://2.bp.blogspot.com/_DhyhUH0Sd3g/TIJF7JyVdQI/AAAAAAAAAGY/eZi5vpvDUhg/s1600/pet-rats-717618.jpg

COMMUNIQUE DE PRESSE

Perpignan, 31 octobre 2012

Mesdames Lepage, Royal et Voynet demandent des tests de toxicité d’OGM et de pesticides étendues « sur la vie entière de l’animal » et demandent « que soient revues, comme le permettent les textes communautaires et nationaux, les études qui ont permis l'autorisation de mise sur le marché du NK603 et du Round Up. »

Ces « textes communautaires et nationaux » prévoient aussi que ces études soient effectuées sur des animaux, supposés être, implicitement, des « modèles » fiables des consommateurs humains.

Mesdames, détrompez-vous : aucune espèce animale n’est un « modèle » biologique fiable d’une autre espèce, l’homme en ce qui nous concerne.
 
Une espèce animale est définie par son isolement reproductif, qui implique l’exclusivité de son patrimoine génétique et des gènes qui y sont inscrits.
 
Chaque espèce va donc réagir à son environnement (y compris à sa nourriture) avec ses gènes, dont la structure, l’organisation, le contrôle et la régulation de l'expression, sont spécifiques de l’espèce, et par conséquent diffèrent d’une espèce à l’autre.

Maïs NK603 ou tout autre OGM, Roundup ou tout autre pesticide, ou plus généralement toute substance chimique, testés pendant 2 ans sur des rats, ou pendant 65 ans sur des chimpanzés (notre plus proche cousin dans l’évolution), ne donnent aucune information pertinente pour l’homme.

Le scandale du sang contaminé avait éclaté dans les années 80 parce qu’on avait fait confiance au « modèle » chimpanzé, qui ne réagit pas au virus du SIDA.
 
Inutiles au mieux, les tests sur animaux peuvent même être très dangereux car pourvoyeurs de fausses certitudes aux conséquences souvent mortelles pour l’homme.
 
On se souvient que, selon le ministère de la santé, quelque 20 000 personnes meurent tous les ans en France à cause d’effets secondaires de médicaments, pourtant obligatoirement testés pendant 5 à 10 ans sur des centaines de milliers d’animaux pour avoir l’autorisation de mise sur le marché.

Alors, par quoi remplacer le « modèle-piège » animal ?
 
Simplement par une méthode d’évaluation scientifique des toxicités sur du matériel biologique d’origine humaine (la toxicogénomique).
 
La science du XXIe siècle, la biologie en particulier, fournit les outils à cette fin, car la toxicologie n’est autre que la biologie dans l’environnement du produit dont la toxicité est à évaluer.
 
Ces méthodes ne sont plus au stade expérimental.
 
Depuis 2007, le Conseil national de la recherche des Etats-Unis en recommande l'utilisation à grande échelle.

Antidote Europe est une association fondée par des chercheurs oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine.

Pour en savoir plus : http://antidote-europe.org/

Contact médias :

Claude Reiss, président d'Antidote Europe, ancien directeur de recherche au CNRS : 04 76 36 35 87

Les commentaires sont fermés.