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  • La moitié des animaux sauvages ont disparu en 40 ans à cause de l'homme (L'Express)

    La moitié des animaux sauvages ont disparu en 40 ans à cause de l'Homme

    Par L'EXPRESS.fr, publié le 30/09/2014 à 07:52

    La population de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons a chuté de 52% en 40 ans, selon un rapport du WWF publié ce mardi. Les humains en sont les premiers responsables. 

    Le WWF lance une nouvelle alerte sur le déclin des espèces animales dans le monde.

    REUTERS/Radu Sigheti

    Plus de la moitié des animaux sauvages ont disparu de la surface de la Terre en 40 ans. Tout ça par la faute de l'espèce humaine. Ce constat brutal est au coeur du rapport Planète Vivante 2014 de l'ONG WWF, dernier état des lieux d'une Terre surexploitée. L'édition précédente de cette étude, publiée en 2012, était déjà alarmante. Le constat est cette fois encore plus sombre. 

    "Les différentes formes du vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète", écrit le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF International), Marco Lambertini. "Et en nous désintéressant de leur sort, nous courons à notre perte", alerte-t-il. 

    Entre 1970 et 2010, l'Indice Planète Vivante -qui mesure l'évolution de 10.380 populations de 3.038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons -a chuté de 52 %. "Cette tendance lourde ne donne aucun signe de ralentissement", selon la 10e édition du rapport, pour qui il est encore possible d'agir pour renverser ce déclin et combiner développement et sauvegarde de l'environnement. 

    Les raisons du déclin

    Les zones les plus touchées sont l'Amérique Latine (-83%), suivie de près par la région Asie-Pacifique, et ce sont les espèces d'eau douce qui ont payé le prix fort (-76%) quand les espèces terrestres et marines ont diminué de 39%. 

    Les principales causes de ce déclin sont :  

    • la perte et dégradation des habitats (en raison de l'agriculture),
    • l'urbanisation,
    • déforestation,
    • l'irrigation,
    • les barrages hydroélectriques...),
    • la chasse et la surpêche (y compris les prises accidentelles comme pour les tortues marines),
    • le changement climatique.

    >> Lire aussi: en 240 jours, nous avons consommé ce que la Terre peut produire en 2014 

    Les pays riches, premiers coupables

    A qui la faute? Les pays les plus riches sont globalement ceux dont l'empreinte écologique par habitant est la plus élevée. En 2010, le Koweit arrivait en tête, suivi du Qatar, Emirats arabes unis, Danemark, Belgique, Trinidad et Tobago, Singapour, Etats-Unis, Barheïn et Suède.  

    La France arrivait en 23e position, et en avant-dernière position figurait la Chine, qui détient néanmoins la première place pour son empreinte totale, devant les Etats-Unis et l'Inde. 

    "L'utilisation des ressources et des services écologiques des pays à hauts revenus est cinq fois plus élevée par tête que dans les pays à bas revenus" et donc, pour maintenir leur niveau de vie, les pays riches ont largement recours à la biocapacité des autres, explique le WWF.  

    Si nous vivions tous comme les Qataris, il faudrait 4,8 planètes, 3,9 si nous étions tous Américains, et 1,4 si nous étions tous Sud-Africains, estime l'ONG.

    Glaçant. 

    Avec

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/la-moitie-des-animaux-sauvages-ont-disparu-en-40-ans-a-cause-de-l-homme_1603025.html?xtor=EPR-181-[20140930083741_40_nl_lexpress_quotidienne_8186_000S17]-20140930-[______________________La_moitie_des_animaux_sauvages_ont_disparu_en_40_ans_a_cause_de_l_Homme___________________002DZBF]-[RB2D106H0014XURQ]-20140930064200
  • La citation du jour : Claude Hourant (vu sur Facebook)

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    "La race dite humaine fait preuve d'une imagination débordante lorsqu'il s'agit de brutaliser les animaux qui pourtant lui sont supérieurs."

    Claude Hourant

  • 11 milliards de nuisibles à la fin du siècle : le cancer progresse inexorablement

    11 milliards d'habitants à la fin du siècle?

    La population de la planète pourrait augmenter davantage que prévu jusqu'à la fin du siècle.

    La Terre comptera probablement onze milliards d'habitants à la fin du siècle, deux milliards de plus que prévu jusqu'alors, selon une nouvelle projection de démographes et des Nations unies qui montre la poursuite de la croissance démographique principalement en Afrique.

    «Le consensus au cours des vingt dernières années était que la population mondiale, estimée actuellement à environ sept milliards, continuerait à croître pour atteindre neuf milliards à la fin du XXIe siècle avant de plafonner et probablement de décliner», relève Adrian Raftery, professeur de statistiques et de sociologie à l'Université de Washington à Seattle (nord-ouest).

    Il est l'un des principaux co-auteurs de cette recherche publiée jeudi dans la version en ligne de la revue américaine Sciences.

    «Nous avons conclu qu'il y avait 70% de probabilité que la population mondiale ne se stabilisera pas durant ce siècle», précise-t-il, ce qui montre selon lui que «l'évolution démographique demeure une question très importante».

    D'autres problèmes planétaires

    Un accroissement de la population peut exacerber d'autres problèmes planétaires comme le changement climatique, la propagation de maladies infectieuses et la pauvreté, observe-t-il.

    La plus grande partie de la croissance démographique attendue sera le fait de l'Afrique, où la population devrait quadrupler pour passer d'un milliard environ actuellement à quatre milliards d'ici la fin du siècle.

    Cela s'explique surtout par le fait que le taux de natalité en Afrique subsaharienne ne diminuera pas aussi vite que prévu. Ainsi, selon ces dernières projections il y a 80% de chances que la population sur le continent africain à la fin du XXIe siècle se situe entre 3,5 et 5,1 milliards.

    Accès à la contraception

    Ces chercheurs relèvent que l'accès à des moyens de contraception et à l'éducation sont déterminants pour faire baisser le taux de natalité.

    Les autres grandes régions de la planète connaîtront beaucoup moins de changements que l'Afrique.

    L'Asie, avec aujourd'hui 4,4 milliards d'habitants, verra ce nombre plafonner autour de cinq milliards en 2050 avant de commencer à diminuer, selon ces experts.

    En Amérique du Nord, en Europe et en Amérique latine (y compris les Caraïbes), la population devrait se maintenir chaque fois sous le milliard d'habitants.

    La France devrait être le pays le plus peuplé du continent européen en 2100 avec 79 millions d'habitants, contre 66 millions actuellement. Au contraire, l'Allemagne verra sa population nettement se réduire pour passer de 80 millions aujourd'hui à 56 millions, a précisé à l'AFP le professeur Raftery.

    Celui-ci pointe le fait que l'Allemagne comme la France connaîtront un vieillissement de leur population avec un ratio d'actifs par rapport aux retraités inférieur à celui du Japon aujourd'hui, qui est de 1,9.

    Ce rapport sur la démographie mondiale de l'ONU est «le premier qui s'appuie sur un outil statistique moderne combinant toutes les informations et données disponibles permettant de produire de meilleures prévisions», font valoir ces experts.

    (AFP)

    http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/11-milliards-d-habitants---la-fin-du-si-cle--21229987
  • Révolution végane en Israël

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    Récemment surnommée la future « première nation végane », Israël voit une montée sans précédent du véganisme qui, malgré le contexte de conflit prolongé israélo-palestinien, devient peu à peu une nouvelle norme sociale.

    Les justifications environnementales et médicales de l’alimentation végétalienne sont nombreuses, mais ce sont plutôt les motifs liés à l’éthique et aux droits des animaux qui poussent des dizaines de milliers d’Israéliens à opter pour ce mode de vie.

    Dans ce pays de la Mer Morte, du soleil et des contradictions, où les guerres se succèdent et se superposent à diverses formes d’oppression, comment expliquer ce phénomène?

    Par Anne-Sophie Cardinal

    La révolution en chiffres

    Faute d’une révolution qui amènerait la paix durable, Israël subit une autre révolution : le changement des habitudes alimentaires sans produits laitiers, œufs ou viande. Bien qu’on manque encore de recul historique, le phénomène ne semble pas être une simple tendance passagère. Selon une étude du journal économique Globes (décembre 2013), la consommation de produits laitiers en Israël est en baisse depuis plusieurs mois. Environ 12 % des Israéliens, soit près de 1 million sur une population de 8,2 millions, déclarent ne pas manger de viande. De plus en plus de restaurants complètement véganes ouvrent un peu partout au pays.

    Une des principales figures de ce mouvement est la critique culinaire, chef et blogueuse Ori Shavit. Ayant elle-même changé ses habitudes contre toutes attentes, Ori aide aujourd’hui les restaurants à « véganiser » leurs menus. Lorsque ceux-ci proposent au moins 25 % du menu en plats principaux végétaliens, l’organisme Vegan-Friendly leur accorde le logo « VF » représenté par un radis rose. Dans la foulée, depuis décembre dernier, la chaîne internationale Domino’s Pizza offre sa toute première pizza végane (avec fromage non laitier), maintenant disponible dans les 50 succursales israéliennes, ainsi une première mondiale. La demande grandissante crée l’offre.

    Big Brother et culture populaire

    Un sondage réalisé à la fin de la série Big Brother indique que 60 % des téléspectateurs « feront ou ont déjà fait un changement d’habitudes alimentaires vers le véganisme ».

    Dans bien des sociétés occidentales, le véganisme (refus de manger et d’utiliser des produits animaux) est encore perçu comme une idéologie marginale et un mode de vie déviant. En Israël, on est en train d’assister à sa normalisation.

    Ainsi, le 24 août 2013, une première grande manifestation prônant la justice pour les animaux a eu lieu à Tel-Aviv, attirant plus de 5 000 personnes. Initiée par Dr. Assaf Harduf, un expert en droit criminel et un activiste pour un changement de lois concernant les animaux, cette manifestation a reflété un intérêt profond et grandissant au sein de la population israélienne.

    Cette semaine, coup d’éclat : la version israélienne de l’émission télé-réalité « Big Brother » (Ach Hagagol, האח הגדול, en hébreu) vient de couronner une végane. Tal Gilboa, activiste connue des organismes de défense des animaux, a participé et remporté l’édition 2014 de l’émission. Dès le début, Tal parlait avec conviction des droits des animaux, distribuant des t-shirts avec des slogans véganes et expliquant le véganisme à ses colocataires dès qu’elle en avait l’occasion, transformant ainsi peu à peu les autres participants.

    Avec des cotes d’écoute de 37% des foyers israéliens, les téléspectateurs qui n’étaient pas nécessairement ouverts ou exposés au véganisme ont pu découvrir la question du droit des animaux. Suite à la diffusion des deux premiers épisodes, 1600 personnes se sont inscrites au Défi végane de 22 jours de l’organisme Anonymous, qui mobilise un comité de 50 nutritionnistes, médecins, athlètes, chefs certifiés et véganes de longue date pour encadrer les participants s’intéressant à cette alimentation émergente. Un sondage réalisé à la fin de la série Big Brother indique que 60 % des téléspectateurs « feront ou ont déjà fait un changement d’habitudes alimentaires vers le véganisme ». La gagnante Tal Gilboa donnera les 150 000 $ qu’elle a remportés à un sanctuaire d’animaux qui verra le jour sous peu.

    Un changement d’habitudes alimentaires généralisé requiert un certain momentum. Bien qu’il soit difficile de mettre le doigt sur les facteurs précis qui ont mené à la « véganisation » de l’alimentation dans la start-ups nation, Ori Shavit et son partenaire, le philosophe, activiste et blogueur Oren Ben-Yosef, m’ont donné quelques éléments de réponse lorsque je les rencontrés à Tel-Aviv dans le célèbre restaurant végane Nanuchka.

    « Le fait qu’Israël soit un pays jeune sans style de cuisine bien établi ou traditionnel – hormis les mets des fêtes juives – fait de nous une nation plus ouverte à l’ajout de nouvelles idées et mets dans notre mélange culinaire éclectique » précise Ori. Il faut ajouter à cela la petite taille du pays et le caractère communautaire de la société : les réseaux sociaux sont tissés serrés et les vagues et nouvelles se propagent rapidement.

    "Mets typiques végétaliens de chez Dalia, Kibboutz Amirim". Photo: A.-S. Cardinal

    "Mets typiques végétaliens de chez Dalia, Kibboutz Amirim". Photo: A.-S. Cardinal

    L’alimentation méditerranéenne a sans doute aussi favorisé le passage à une alimentation sans viande ni produits laitiers. Bien que près de la moitié du pays soit désertique et qu’il y ait un manque d’eau récurrent, Israël connaît une autosuffisance alimentaire à 95 %, en bonne partie grâce aux technologies agricoles. Noix, fruits, légumineuses, olives, fruits, céréales et légumes issus de cultures locales font donc partie de l’assiette quotidienne. D’ailleurs, les falafels, le hummus et la typique « salade israélienne », que l’on trouve à presque tous les coins de rue, sont autant de mets locaux qui sont déjà végétaliens. Bref, les nouveaux véganes ne sont pas trop pris au dépourvu.

    Le facteur « conflit »

    À l’étranger, Israël évoque souvent les images du conflit israélo-palestinien ou du Mur des Lamentations. Bien sûr, sans une analyse de fond, ce portrait superficiel ne saurait traduire la société fragmentaire, l’effervescence de la culture de contestation et la réalité des diverses facettes de ce pays méditerranéen du Moyen-Orient. Ici plus qu’ailleurs, les choses sont compliquées et il faut noter que le mouvement végane reçoit, par exemple, certaines critiques de la gauche radicale israélienne anti-occupation.

    Qu’ils soient juifs, arabes ou chrétiens, les Israéliens se frottent, directement ou indirectement, à la violence et à l’oppression. Est-ce que cette familiarité les rendrait plus réceptifs à l’oppression des animaux? Ou alors, puisque le conflit dure depuis des générations, serait-ce qu’il leur semble moins ardu et exaspérant de militer contre l’injustice faite aux animaux que contre celle faite aux humains?

    Ce qui est certain, c’est que le véganisme pénètre toutes les sphères de la société, y compris l’armée. Avec son service obligatoire (de 3 ans pour les garçons et de 2 ans pour les filles), l’armée israélienne a choisi d’accommoder les soldats véganes: ils peuvent ainsi ne pas porter de bottes en cuir, manger végétalien et refuser des produits testés sur les animaux. Une image a même été émise en novembre 2012 par l’armée sur son compte Twitter officiel afin de « célébrer le véganisme au sein des forces ».

    Si le foyer de la révolution se trouve principalement à Tel-Aviv, la ville qui ne dort jamais – et qui est plus laïque que sa consœur Jérusalem – elle est en train de gagner le reste du pays. Le terme « véganisme » a même été récemment traduit/inventé en arabe par un citoyen arabe israélien, Sharbel Balloutine.

    Cadre juridique lié au droit des animaux

    Il faut enfin mentionner que le paysage juridique israélien avait préparé le terrain pour cette « révolution végane ». En effet, la production de foie gras est interdite depuis 2005. Un projet de loi, déposé en mai 2013, vise à interdire son importation et sa vente sur le territoire. Les produits cosmétiques testés sur les animaux, quant à eux, sont prohibés depuis 2007. De même, la fourrure est actuellement sujette à un projet de loi qui interdirait son utilisation pour des fins vestimentaires.

    Ori Shavit. Photo : Maya Jolie

    Ori Shavit. Photo : Maya Jolie

    Rencontrer Ori Shavit à Montréal :

    Le 27 septembre, le Festival végane de Montréal accueillera Ori Shavit, qui partagera avec le public québécois son expérience si particulière de végane israélienne. Dans ce pays où les inégalités sociales et les tensions politiques sont bien palpables (la dernière guerre, Bordure protectrice, est à peine terminée), une chose est sûre : le travail acharné de divers groupes de défense des animaux, dont 269Life, l’ouverture aux nouvelles tendances culinaires, la possible hypersensibilité à la souffrance et un secteur agricole local et diversifié font de ce mouvement un mélange unique au monde.

    http://penseravantdouvrirlabouche.com/2014/09/12/vegan-israel/

  • 26 septembre : Conférence à Orléans sur le véganisme (association Mouvement Végan)

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  • PETITION : Ne laissez pas Raju, l'éléphant qui a pleuré lors de sa libération, revenir à des individus qui l'ont torturé pendant 50 ans !

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    TOUT LE MONDE SE MOBILISE POUR RAJU (nouvelle pétition)
     
    Ne laissez pas Raju, l'éléphant qui a pleuré lors de sa libération, revenir à des individus qui l'ont torturé pendant 50 ans !
     
     
     
    Traduction approximative :
     
    Nous avons 16953 signatures, mais nous avons besoin de 50.000 .

    Raju a conquis les coeurs des gens à travers le monde quand il a pleuré après avoir été libéré des chaînes après 50 ans. Il a été libéré après une opération secrète de sauvetage et a été mis à l'abri auprès de cinq éléphants femelles à la faune SOS Elephant Conservation Centre de soins et en Inde.

    Il était à craindre qu'il serait incapable de vivre avec sa propre espèce, mais Raju s'est parfaitement intégré dans la communauté et est en train de faire de fantastiques progrès.

    Cependant, ses anciens propriétaires (qui avaient sa garde illégale en premier lieu) veulent qu'il revienne et ont lancé une bataille juridique pour obtenir la garde de Raju. Ils affirment que Raju est leur propriété et doit donc leur être restitué.

    Le sort de l'éléphant sera décidé lors d'une audience à Allahabad le 4 Septembre.

    Après des années et des années dans les chaînes, Raju ne peut tout simplement pas revenir à son ancienne vie. Il est très heureux au centre de la faune sauvage et y a sa vraie maison. Il doit y rester.

    S'il vous plaît signer la pétition et de convaincre les autorités indiennes que Raju doit rester libre ! Signez la pétition pour Raju !