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  • "Les animaux, des "êtres vivants et sensibles": les députés confirment" (L'Express)

    Maintenant il va falloir, au-delà des harmonisations entre les codes, des lois et déclarations purement symboliques, que les actes suivent... y compris chez les "militants" !

    Devenez végans.
    Parce qu'ils nous valent bien.

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    L'Assemblée nationale a de nouveau adopté une disposition qui vise à améliorer le statut juridique des animaux. Cette décision répond à une pétition lancée il y a deux ans par la fondation 30 millions d'amis. 

    Oui, les animaux sont des "êtres vivants et sensibles", jugent les députés. L'Assemblée nationale a adopté jeudi soir une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité". Les amendements écologistes pour aller plus loin ainsi que ceux UMP pour restreindre sa portée ont été rejetés. 

    Au terme d'un débat animé mais moins vif que lors du premier passage dans l'hémicycle, les députés ont voté l'article alignant le code civil, qui considère les animaux comme "des biens meubles", sur les codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme "des êtres vivants et sensibles".

    >> Lire aussi: "Enfin, on ne considère plus un animal comme une chaise" 

    La mesure aura de réelles conséquences sur le droit. Aujourd'hui, "sur environ 1000 cas de sévices animaux, environ 900 sont classés sans suite, expliquait à L'Express Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis, en avril dernier. Et dans les 10% restants, seulement un dossier sur cinq aboutit à une condamnation. Cette évolution va conduire les magistrats à appliquer des peines en relation avec la gravité des faits. Ils vont regarder les animaux sous un autre angle."  

    Cette disposition avait en revanche été critiquée aussi bien par certains défenseurs des animaux, qui estiment qu'elle est dénuée de portée pratique, que par la FNSEA, principal syndicat agricole, qui craignait qu'elle "ne remette en cause la pratique de l'élevage".  

    L'Assemblée aura le dernier mot

    Cette évolution législative fait suite à une pétition lancée il y a près de deux ans par la fondation de protection animale 30 Millions d'amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. 

    Par la suite, députés et sénateurs ont échoué à se mettre d'accord sur une version commune du projet de loi, le désaccord portant non sur la disposition relative aux animaux mais sur une habilitation donnée au gouvernement pour modifier le droit des contrats et obligations.

    De ce fait, le projet de loi, dans sa version établie par l'Assemblée, doit de nouveau être examiné par chacune des deux chambres, avant d'être définitivement adopté par l'Assemblée, qui aura le dernier mot. 

  • Abolition de la prostitution : cela progresse dans le monde (Communiqué du collectif ZEROMACHO)

    Après la Suède en 1997, la Norvège et l’Islande, voici maintenant que le Canada et l’Irlande du Nord s’engagent contre le système prostitueur en adoptant une loi qui prévoit de pénaliser les clients-prostitueurs, mais non les personnes prostituées.

    Au Canada, la loi C36 adoptée le 13 octobre 2014 introduit la criminalisation des « acheteurs de services sexuels » et rétablit celle des proxénètes et des entremetteurs, notamment les vendeurs de publicités sur papier ou en ligne pour ces « services » ; la vente de « services sexuels » ne sera pas traitée comme un acte criminel, sauf si elle a lieu à proximité de parcs, d’écoles ou d’établissements religieux.

    En Irlande du Nord, dans le cadre d’un projet de loi sur la traite d’êtres humains, le parlement a approuvé le 21 octobre 2014 un amendement qui prévoit de pénaliser les « clients » de prostituées. Ce texte doit encore être soumis à deux votes parlementaires. L’Irlande du Nord, où les bordels et le proxénétisme sont interdits, est la première région du Royaume-Uni à voter une telle interdiction.

    En France, la proposition de loi dont une disposition (la seule dont on ait débattu dans les médias) prévoit de pénaliser les clients-prostitueurs a été adoptée par l’Assemblée nationale le 4 décembre 2013, et doit encore être votée par le Sénat.

    Rosen Hicher, ancienne prostituée, a marché pendant 740 km, et est arrivée devant le Sénat le 12 octobre 2014 pour demander l’inscription à l’ordre du jour  de la proposition de loi. Des membres du collectif Abolition 2012, dont fait partie Zéromacho, se sont joints à elle pendant plusieurs étapes de sa marche et l’ont accueillie à son arrivée à Paris.

    Malgré la marche de Rosen, couverte par de nombreux médias, malgré le travail persévérant d’Abolition 2012, aucune date n’a encore été fixée pour le vote au Sénat.

    Le réseau Zéromacho reste vigilant et actif.

    http://zeromacho.wordpress.com/2014/10/29/abolition-de-la-prostitution-cela-progresse-dans-le-monde/

  • Le Canard Enchaîné vous informe de ce qu'il en coûte de manger les poissons et les crustacés

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    Vous mangez les poissons et les crustacés ?
    Vous tuez donc des êtres conscients et sensibles.
    Et vous vous empoisonnez au plastique par-dessus le marché.

    DEVENEZ VEGANS, PARCE QU'ILS NOUS VALENT BIEN.

  • BARRAGE SIVENS - Hommage à Rémi Fraisse

    C'est un trou de verdure où chante une rivière
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

    Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val

    http://0o.mj.am/nl/0o/su3u8.html

    http://www.agirpourlenvironnement.org/blog/sivens-des-armes-et-des-larmes-3851

  • "Manifeste pour les animaux", de Franz-Olivier Giesbert : un comble d'abjection

    http://www.autrement.com/sites/default/files/couvertures/manifeste-pour-les-animaux_9782746736115.jpg

    Les imposteurs, les pitres, les clowns, les opportunistes et les menteurs ont toujours dominé le monde politico-médiatique.

    C'est grave, mais ça l'est plus encore quand des questions éthiques fondamentales sont en jeu.

    Nous le constatons aujourd'hui avec la question des "droits des animaux" (expression qui ne signifie plus rien à force d'être galvaudée), devenue depuis quelque temps à la mode en France, qui tente maladroitement de combler son retard calamiteux en ce domaine.

    En effet, il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu'on tombe sur un article ou une émission qui ne traite du sujet.

    Faut-il s'en réjouir pour les animaux ? Rien n'est moins sûr.

    En effet, que valent les discours vides des opportunistes qui, parce que la question est, justement, à la mode, prennent le train en marche et pondent livre sur livre sans que rien de bon, rien de vrai, rien de cohérent n'en sorte jamais ?...

    Dernière publication en date : le Manifeste pour les animaux dirigé par Franz-Olivier Giesbert, paru aux éditions Autrement. Une perle d'abjection.

    Un beau titre engagé aussi peu en accord avec le contenu réel du livre que ne l'est celui de l'autre ouvrage de M. Giesbert consacré au même sujet, paru chez Fayard de manière simultanée : L'Animal est une personne.

    Monsieur Giesbert, lorsqu'on écrit que l'animal est une personne, la moindre des choses est de traiter l'animal en personne, ce qui suppose d'abord de ne pas le consommer, comme vous le faites, à certaines sauces.

    Que retirera le grand public de vos sombres incohérences, sinon un flou grandiose et dommageable à la cause que de fait vous ne défendez pas ?...

    La liste des intervenants du Manifeste laisse rêveur, à commencer par son auteur : M. Giesbert se prétend végétarien militant quand il n'est donc ni l'un, ni l'autre, goûtant par exemple la chair des poulets pour vérifier s'ils sont "fermiers".

    La suite est à l'avenant :

    Michel Onfray, grand amateur de produits d'origine animale devant l'éternel, et grand essentialiste pour qui la suprématie humaine ne fait aucun doute. Ses prises de position contre la chasse et la corrida sont classiques et consensuelles.

    Boris Cyrulnik, homme de convictions tièdes, qui ose parler de droits des animaux alors qu'il continue de les consommer sous toutes les formes.

    Elisabeth de Fontenay qui, au moyen d'acrobaties philosophiques pitoyables, s'efforce vainement de justifier son manque de courage pour devenir végane. Depuis des années on la voit aligner pieusement les absurdités dans de gros livres savants, comme cette perle parfaitement ridicule éructée lors d'une interview : "Si j’étais végétarienne, je me retrancherais de la communauté des êtres humains". (Source : http://www.elle.fr/Societe/Les-enquetes/Elisabeth-de-Fontenay-Pour-etre-humain-il-faut-aimer-les-hommes-et-les-animaux-2258824)

    Jean-Didier Vincent, biologiste, dont je ne sache pas qu'il soit allé loin dans la cohérence.

    Isabelle Sorente, écrivaine, dont le discours timide et nuancé ne remporte pas l'adhésion, par exemple ici : http://www.vegeshopper.com/2013/10/la-romanciere-isabelle-sorente.html

    Frédéric Edelstein, dompteur chez Pinder et fier de l'être.

    Hugo Desnoyer, boucher et fier de l'être.

    Anne-Marie Philipe, dont je ne saurais que dire étant donné que je ne la connais pas. Ce qui est certain, c'est que le monde militant ne la connaît pas non plus, ce qui augure mal de la suite.

    Le fait que M. Giesbert n'hésite pas à convier, dans son livre, la parole des bourreaux Edelstein et Desnoyer (qui toucheront, en plus, leur pourcentage), est en soi hautement révélateur.
     
    Car l'on ne donne pas la parole aux bourreaux si l'on prétend respecter leurs victimes.
     
    Voit-on des rescapés d'un massacre humain inviter des bourreaux à disserter dans un livre afin d'y exprimer leur "point de vue" ?
     
    Bien sûr que non.
     
    Et moins encore deviser avec eux "joyeusement", comme il est dit dans la présentation de l'ouvrage sur le site de l'éditeur : http://www.autrement.com/ouvrage/manifeste-pour-les-animaux-franz-olivier-giesbert
     
    La mode est dangereuse en ce qu'elle met sur le devant de la scène des imposteurs au discours parfaitement creux et contre-productif - le propre des imposteurs étant de n'avoir pas de convictions réelles, ce qui se vérifie en les lisant : leurs discours ne résistent pas à l'analyse, fût-elle même superficielle. Ils ne trompent personne, sauf les candides, qui sont légion.

    Personne ne doit s'étonner de la présence du boucher Desnoyer et du dompteur Edelstein dans ce livre pathétique : au contraire, cette présence est parfaitement logique.

    Voilà ce que le plus connu des moteurs de recherche fait apparaître lorsqu'on tape "Hugo Desnoyer" :

    "Hugo Desnoyer
    hugodesnoyer.fr/
    d'Hugo Desnoyer. Respect des bêtes, respect des éleveurs, respect de l'environnement, respect de l'antique métier de boucher. "

    Tout un programme décidément.

    Conclusion : absolument rien de bon ne peut sortir de l'incohérence d'un discours ni de l’opportunisme de son auteur.

    Matthieu Ricard, qui vient de sortir lui aussi un Plaidoyer pour les animaux aux éditions Allary, a par exemple parlé jeudi 23 octobre sur France 5, dans l’émission "La Grande Librairie", de « l'extrémisme » (sic) dont faisaient preuve les militants cohérents : http://culturebox.francetvinfo.fr/emissions/france-5/la-grande-librairie/laurent-mauvignier-matthieu-ricard-alice-ferney-et-eric-vuillard-191989

    Il a clairement exprimé son indignation quant au fait que l’on puisse comparer le sort des animaux avec des tragédies humaines comme la Shoah, ajoutant que comparer c'était insulter les victimes.

    Ces gens n’aident pas les animaux ; ils les enfoncent. Par leur lâcheté intellectuelle ou intestinale (Messer Gaster ignore la compassion), leur besoin de gloire, leur absence d’implication réelle, leur spécisme constitutif et leur ignorance.

    Le monde militant ne doit pas relayer les ouvrages de ces individus, mais au contraire en dénoncer l’imposture.

    Le monde militant doit comprendre que la fin de l’esclavage animal passe nécessairement par le véganisme, seul mode de vie cohérent avec le respect des animaux puisqu’il les garantit de l’exploitation.

    Ce n’est que par la radicalité et la cohérence de nos paroles et de nos actes que les droits des animaux seront respectés.

    Le reste n’est que vanité, dans les deux sens de ce terme.

  • Ferme des Mille Vaches Esclaves : déjà deux mortes dans le camp de concentration

    Décès inattendus à la ferme-usine des 998 vaches

    Barnabé Binctin (Reporterre)

    jeudi 23 octobre 2014

    Des clichés réalisés les 4 et 5 octobre, et que Reporterre dévoile aujourd’hui, prouvent qu’au moins deux bovins sont morts dans la ferme-usine dite des Mille vaches, trois semaines à peine après l’ouverture du site.


    La ferme-usine des Mille vaches pourrait mettre encore plus de temps que prévu à honorer son nom. Alors que les premières vaches sont arrivées sur le site de l’exploitation dans la nuit du 12 au 13 septembre dernier, certaines auraient succombé sur place, quelques semaines plus tard, selon les preuves fournies par l’association Novissen.

    Le samedi 4 octobre, Claude Dubois, vice-président de l’association d’opposants au projet de ferme-usine, effectue un tour en ULM. Retraité, ce passionné d’aviation vole fréquemment depuis l’aéroclub situé à 150 mètres de l’emplacement de la ferme-usine. Ce jour-là, ce n’est pas lui qui pilote, il se charge des photos aériennes.

    En les regardant le soir même, il constate une tache blanche et noire située entre l’énorme hangar et le tas de fumier. Une vache gît à même le sol. « Je n’avais pas de grand-angle et de loin, je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment », raconte-t-il.

    Le lendemain, il remonte de nouveau à bord avec un collègue. Cette fois, son appareil photo est muni d’un zoom plus puissant. Et cette fois, ce n’est plus une vache, mais deux, qui sont étendues, inertes, sur le sol en bitume de l’exploitation, au même endroit que la veille.

    Lorsqu’on zoome sur l’image, on aperçoit des flaques de sang dégoulinant directement du museau du bovin. Il ne fait aucun doute : les vaches sont mortes.

    Reporterre a joint hier par téléphone Michel Welter, le directeur de l’exploitation. M. Welter se veut d’abord rassurant concernant l’état de santé de son troupeau : « Les vaches vont très très bien. Ça je peux vous dire, elles vont bien : on a tout fait pour qu’elles aillent bien ».

    Lorsqu’on l’interroge sur de possibles décès, il ne les dément pas : « Cela fait partie du quotidien d’un troupeau. La vie, la mort… tous les jours on a des veaux qui naissent, et ça nous arrive aussi d’avoir des animaux qui meurent. Comme dans toutes les fermes ».

    Impossible toutefois de savoir combien de vaches sont actuellement présentes sur le site : « C’est une donnée confidentielle, c’est notre problème. On n’a pas à communiquer sur les chiffres ». On insiste, mais rien ne semble filtrer : « On continue notre petit bonhomme de chemin, je n’ai pas à expliquer la stratégie de notre entreprise », répond Michel Welter.

    Il est sûr que le site abrite moins de cinq cents animaux, selon l’accord conclu entre l’entreprise Ramery, qui promeut la ferme-usine, et les autorités, sous la pression des opposants. Mais si les vaches continuent de mourir dans des conditions étranges, « On n’est pas prêt d’avoir mille vaches », conclut Claude Dubois.


    Source : Barnabé Binctin, pour Reporterre.

    Photos : Claude Dubois.

    Lire aussi : Menacé de boycott, Senoble renonce à acheter le lait de la ferme-usine des Mille vaches


    Cet article a été réalisé par un journaliste professionnel et a entrainé des frais. Merci de soutenir Reporterre :

    http://www.reporterre.net/spip.php?article6475

  • Limoges : Conférence sur le véganisme organisée par le CLAMA

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    http://collectiflimousinanimaux.hautetfort.com/

  • France Culture, 13 octobre à 17 h : "Confessions véganes"

    Méryl Pinque, porte-parole de Vegan.fr, sera interviewée le 13 octobre 2014 à 17 h sur France Culture, dans le cadre de l'émission "Sur les docks".

    Intitulé du reportage : "Confessions véganes: l'herbivore que je suis", réalisé par Maylis Besserie et Anna Szmuc.


    L'émission sera ensuite disponible en podcast ou réécoutable sur le site franceculture.fr à la page "sur les docks".

    http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-confessions-veganes-2014-10-13

    Bonne écoute !

  • 4 octobre 2014 : Journée Mondiale des Animaux. Pensez à devenir végan !

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