Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Vallaud-Belkacem : la prostitution "n'est pas une fatalité" (L'Express)

    1162316_la-ministre-des-droits-des-femmes-najat-vallaud-belkacem-le-7-novembre-2012-a-l-elysee-a-paris.jpg

    La ministre française des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem est à Stockholm ce vendredi.

    Elle étudie le modèle suédois abolitionniste.

    La prostitution n'est pas selon elle "une fatalité", même si l'éradiquer est "une utopie".

    L'abolition de la prostitution est l'un des chantiers de la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

    Celle qui est aussi porte-parole du gouvernement s'est rendue en Suède pour étudier entre autres les répercussions d'une loi de 1999 qui punit de six mois d'emprisonnement et d'une amende (au prorata des revenus) l'achat de services sexuels, tandis que la prostitution est légale. 

    "Les chiffres que nous avons entendus [sur l'évolution de la prostitution] sont assez intéressants.

    Ils démontrent que contrairement à une idée reçue qui court beaucoup dans nos sociétés, la prostitution, un, n'est pas le plus vieux métier du monde, et deux, n'est pas une fatalité", a-t-elle déclaré à la presse.

    "Bien sûr l'éradiquer totalement semble impossible.

    Les Suédois eux-mêmes le reconnaissent", a-t-elle ajouté. 

    "L'achat d'actes sexuels n'était pas une activité banale"

    Najat Vallaud-Belkacem avait provoqué un vif débat en juin en indiquant que c'était pour elle un "objectif" de "voir la prostitution disparaître".

    "La question n'est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution - la réponse est oui - mais de nous donner les moyens de le faire", avait-elle déclaré. 

    Vendredi, la ministre n'a pas ouvertement dit qu'elle souhaitait l'adoption en France d'une loi punissant les clients des prostituées, mais a souligné que cette mesure avait eu des effets positifs en Suède. 

    Elle a relevé "son impact pas tant en termes de nombre de condamnations, ce n'est pas ça l'essentiel, mais son impact à la fois sur les comportements, c'est-à-dire sur la façon dont les hommes et les femmes dans ce pays ont intériorisé l'idée que l'achat d'actes sexuels n'était pas une activité banale". 

    "Quand on compare la situation suédoise à la situation des pays voisins, la prostitution existe sur internet mais avec une moindre ampleur que dans les pays voisins", a-t-elle souligné.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/najat-vallaud-belkacem-est-convaincue-que-la-prostitution-n-est-pas-une-fatalite_1185470.html

  • "Charles Danten, un nazi* ?" (Marjolaine Jolicoeur)

    http://ocarm.org/en/sites/default/files/images/dove.jpg

    * Précision : ce titre, en forme d’interrogation, n’implique nullement que M. Danten est de près ou de loin un nazi.

    Seulement là pour rappeler que personne n’aime voir son nom associé au nazisme.

    Pas plus M. Danten j’en suis certaine que les défenseurs des animaux ou les végétariens attaqués dans ses écrits, qui font un amalgame douteux entre le nazisme, la compassion envers les animaux et le végétarisme.
    ————————————————————————————
    Charles Danten, l’ex-vétérinaire en colère, dans une démarche assez méprisante, fait un amalgame douteux entre le nazisme, la supposée « zoophilie des nazis », la compassion humaine envers les animaux et les végétarien(nes) vus comme des « nazis hypocrites ».

    (L’homme meilleur : http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1042)

    Il est remarquable de noter que M. Danten utilise fréquemment des citations sur le nazisme dans ses textes contre la zoothérapie, la protection animale ou le Berger Blanc, par exemple :

    (http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1063)

    (http://www.lapresse.ca/opinions/201106/09/01-4407758-derriere-le-drame-du-berger-blanc.php)

    REDUCTIO AD HITLERIUM

    Pour dénigrer l’éthique du végétarisme et le mouvement pour la libération animale, il faut être de bien mauvaise foi ou complètement ignorant- comme Charles Danten –  pour évoquer la monstruosité nazie ou Hitler, l’incarnation du mal absolu pour plusieurs.

    Cette tactique polémique, la reductio ad hitlerum, vise à disqualifier quelqu’un ou un groupe de personnes en les comparant à Hitler : Hitler était végétarien (ce qui est totalement  faux) et aimait les animaux… alors tous les végétarien(nes)  qui aiment les animaux sont des nazis ?

    Quand on est à court d’arguments, Hitler n’est jamais bien loin.

    On peut se questionner sur les motivations derrière ce parallèle entre Hitler et la vie pacifique de millions de végétarien(nes) et de militant(es) pour les animaux.

    Charles Danten pense-t-il vraiment qu’il fait avancer le mouvement pour la libération animale, que ses délires injurieux vont mettre fin à l’exploitation et aux massacres d’animaux ?

    Se croit-il un « homme meilleur » que les autres ?

    Les fondements de la pensée nazie prennent racine dans des thèmes racistes et haineux.

    Aucune espèce de compassion chez les nazis, aucune empathie pour la souffrance de l’autre, qu’il soit humain ou animal.

    La conviction nazie reposait essentiellement sur une chose: le plus fort à le droit de soumettre le plus faible, de toutes les manières possibles, dans la violence s’il le faut, dans la cruauté aussi.

    « Qui ne possède pas la force perd le droit de vivre », disait Hitler.

    HIMMLER LE FAUX BOUDHISTE

    C’est en passant par l’élevage industriel des poulets que Himmler, le chef des SS et des camps d’extermination nazis, accru son obsession pour garder, sur le plan racial, la « pureté » des allemands.

    Selon Fritz Redlich cité dans l’ouvrage Eternel Trablinka de Charles Patterson :

    « Son intérêt pour la reproduction et l’abattage des poulets se transforma en intérêt pour la procréation et le meurtre des êtres humains ».

    Et le meurtre des êtres humains, comme celui des poulets, n’est absolument pas compatible avec le soi-disant bouddhisme de Himmler.

    Tout dans la morale bouddhiste – et chrétienne – s’articule autour de la non-violence, du pacifisme et de la bienveillance à l’égard des êtres vivants.

    Himmler n’était pas plus bouddhiste que George W. Bush est un disciple de Jésus.

    Comme d’autres nazis, Himmler a perverti certains concepts bouddhistes mais aussi hindouistes.

    Selon plusieurs témoignages Himmler avait toujours sur lui une copie de la Bhagavad-Gita.

    Dans ce texte millénaire de l’Inde ancienne, Krishna dialogue avec son disciple Arjuna sur un champ de bataille, lui ordonnant de passer à l’action et d’accomplir son devoir avec détachement.Himmler interpréta à sa façon la Gita, s’en servant pour justifier la supériorité de la race allemande et aryenne sur les « sous-hommes dégénérés », qu’ils soient Juifs, Noirs, homosexuels, handicapés ou malades mentaux.

    La Gita était aussi le livre préféré de Gandhi.

    Au contraire d’Himmler, Gandhi puisa dans la Gita ses visions de non-violence et de paix autant envers les humains que les animaux.

    Pour ce digne représentant du végétarisme éthique et de l’ahimsa, cette histoire sacrée de l’hindouisme doit être prise dans un sens mythologique où l’âme se débat dans l’illusion du monde matériel, à la recherche de sa délivrance.

    Dans la Gita, « l’humble sage, éclairé du pur savoir, voit d’un oeil égal, le brahmane noble et érudit, la vache, l’éléphant ou encore le chien et le mangeur de chien. »

    Le yogi doit être « sans haine pour aucun être », il se libère et libère les autres grâce à l’amour.

    On est loin de l’idéologie nazie, n’en déplaise à M. Danten qui manifestement ne connait pas grand chose au bouddhisme ou à l’hindouisme.

    HITLER N’A JAMAIS ÉTÉ VÉGÉTARIEN

    Hitler n’était pas, de près ou de loin, un adepte du végétarisme.

    Tout comme Himmler, il ne mettait pas en pratique ce qu’il disait et croyait à ses propres mensonges.

    Pendant toute sa vie, Hitler a mangé de la saucisse et du jambon.

    Même en étant publiquement contre la chasse, en privé il consommait du gibier.

    Hitler se servait du végétarisme pour se gagner un capital de sympathie auprès du peuple allemand, les groupes écologistes étant très puissants et l’alimentation sans viande à la mode.

    A Berlin, en 1900, on retrouvait plus de vingt restaurants végétariens.

    Quelques colonies végétariennes aussi, comme celle nommée Eden qui vendait divers produits alimentaires végés, dont un succédané de beurre, une sorte de margarine.

    Agriculture biologique, consommation de fèves de soya, de pains de blé entier, jeûnes, cures au soleil ,thérapies holistiques, homéopathie, massages et végétarisme s’intégraient dans le mouvement Lebensreform ou « réforme de vie », une expression apparue dès 1896 et dont une des figures dominantes  était l’allemand Arnold Ehret (1866-1922).

    Ses livres sont toujours en réédition et extrêmement populaires, encore de nos jours, dans les milieux naturistes ou hygiénistes.

    Pour Ehret, les viandes demeurent toujours en état de décomposition et « elles se putréfient dans le colon et conduisent au cancer » ; la seule alimentation valable se compose de fruits et de légumes crus, elle est végétalienne, sans viande, lait ou oeuf.

    Hitler considérait le mouvement crudivore comme « une révolution », affirmant même « que l’une des causes du cancer réside dans la nocivité des aliments cuits. »

    Malgré ses beaux discours et sa peur de mourir du cancer comme sa mère, Hitler n’a jamais cesser de se gaver de gâteaux, de sucreries, de café, de viande diverses, de lait, d’oeufs et d’aliments cuits. (http://liberationanimale.wordpress.com/2011/02/16/hitler-un-vegetarien/

    Hitler, un végétarien aimant les animaux ?

    Ce canular inventé de toutes pièces par son fidèle ministre de la propagande Joseph Goebbels se perpétue encore de nos jours.

    Hitler ne supportait que les chiens-loups – les bergers allemands – et plusieurs témoins rapportent qu’il battait à coup de fouet les chiens récalcitrants.

    A l’image de ses idées sur les humains, Hitler ne reconnaissait pas une égalité entre les animaux.

    Il refusait de se laisser photographier en compagnie des bichons d’Eva Braun, tout juste bons pour une femme.

    Les films de propagande nazie n’encensaient que les animaux pur-sang tout en se moquant de l’affection que les femmes seules ont pour leurs animaux.

    Le film Was du ererbt ce dont vous avez hérité ») accusait les femmes propriétaires de chiens de dévoyer leur affection et leur instinct maternel.

    « Un amour exagéré pour un animal est dégénéré. Il n’élève pas l’animal mais dégrade l’être humain. »

    On croirait lire M. Danten…

    Hitler n’aimait guère les animaux puisqu’il traitait ses ennemis de « cochons », de « sales chiens », le peuple allemand de « stupide troupeau de moutons » et les Juifs de « vermine et de rats ».

    Cette pratique d’insulter des humains par des noms d’animaux n’appartient pas qu’aux nazis.

    Elle a souvent été un prélude à la persécution ou l’exploitation de peuples jugés comme inférieurs.

    Le monde animal a toujours été une abondante source de métaphores pour la désensibilisation devant la souffrance d’autrui :

    « Auschwitz commence quand quelqu’un regarde un abattoir et pense : ce ne sont que des animaux. » (Charles Patterson à propos de Theodor Adorno).

    LES NAZIS ET LA VIVISECTION

    Hitler n’a jamais eu aucune implication personnelle en faveur de l’animal, d’un point de vue individuel ou juridique.

    Elisabeth Hardouin-Fugier a enquêté aux sources des documents législatifs du IIIe Reich concernant la protection animale et sur ces soi-disant lois  « les plus progressistes jamais écrites et qui feraient rêver n’importe quel défenseur des animaux », comme l’affirme à tort M. Danten.

    L’historienne dément ces affirmations mensongères et s’interroge « sur les motifs qui incitent à diaboliser la démarche protectrice de l’animal, par contamination avec un personnage hors norme, Hitler » et s’insurge à juste titre contre ces manoeuvres pour dénigrer le milieu de la défense animale.(http:|bibliodroitsanimaux.site.voila.fr/hardouinfugierloinazie.htm)

    Les premières mesures pour la protection animale ne viennent pas de l’Allemagne nazie mais du Royaume Uni où de telles réglementations datent de 1822.

    Le Martin’s Act punissait par une amende ou l’emprisonnement quiconque battait, abusait ou maltraitait chevaux, juments, ânes ou animaux dits domestiques.

    D’autres législations européennes suivirent.

    Afin « de réduire la souffrance animale et faire la promotion de valeurs humanitaires à l’égard des êtres animés », c’est à Londres, en 1824, que la Society for the Prevention of Cruelty of Animals (SPCA) fut fondée.

    La SPCA prenait aussi position contre la pratique de certains scientifiques effectuant des expérimentations sur les animaux.

    Dans la société anglaise, ceux qui défendaient les animaux militaient aussi pour l’émancipation des esclaves humains (comme Jeremy Bentham).

    En France, une loi pour la protection des animaux date de 1850.

    La sollicitude nazie envers les animaux de laboratoire n’était que du bluff et les nazis n’ont jamais vraiment légiféré contre la vivisection.

    Là encore ils mentaient, puisque les expériences sur les animaux continuèrent massivement autant dans les laboratoires que dans les camps d’extermination.

    Leur supposée loi contre la vivisection ne différait en rien dans sa substance à celle édictée en 1875 en Angleterre ; elle émettait certaines restrictions, mais n’éliminait pas l’expérimentation animale :

    « Les expériences sur des prisonniers furent nombreuses et variées, mais elles avaient un point commun : toutes prolongeaient ou venaient complétées des expériences sur les animaux (…) et aux camps de Buchenwald et d’Auschwitz, les expériences sur les humains et sur animaux furent menées simultanément, comme parties d’un seul programme. »

    (Dark Face of Science, John Vyvya, Micah Publications)

     La vivisection sur des animaux et des humains s’appuyait sur des bases scientifiques.

    Un grand nombre d’adhérents au parti nazi étaient médecins ou chercheurs scientifiques.

    Ce sont des scientifiques allemands qui ont synthétisé pour la première fois, dans les années 30, le Demerol, un dérivé de la morphine et la méthadone.

    (Tout comme Hitler, Goering et Goebbels étaient morphinomanes, malgré de grandes campagnes contre les drogues auprès du peuple allemand.)

    Les premières études établissant la relation entre tabac et cancer du poumon furent réalisées pendant la période de l’Allemagne nazie.

    Hitler supervisa lui-même un ensemble de règles et de restrictions contre le tabac dans les lieux publics et les transports.

    En 1939, le Bureau contre les dangers de l’alcool et du tabac vit le jour et les nazis inventèrent le terme de « tabagisme passif ».

    Les antis-tabac et  les scientifiques, tous des nazis en puissance comme les végétarien(nes) qui aiment les animaux ?

    COMPASSION ENVERS LES ANIMAUX

    Les nazis se mentaient à eux-mêmes et aux autres aussi.

    Si au contraire, Hitler et les nazis avaient démontré de la bonté envers les animaux, de la compassion autant envers le chien que le cochon mangé, le cours de l’histoire aurait-il été le même ?

    Ressentir la douleur de l’autre, avoir de l’empathie envers les plus vulnérables, étendre l’égalité de considération à l’ensemble des êtres capables de sentience – de sensibilité – voilà de grandes qualités pouvant aider l’humain à devenir meilleur, individuellement mais aussi collectivement.

    La compassion est un signe d’évolution pour beaucoup de traditions spirituelles, philosophiques ou pour de grands esprits comme Pythagore, Plutarque, Plotin, Bouddha, les esséniens, les jains, les gnostiques, les cathares, Gandhi, Marguerite Yourcenar, Albert Einstein, le transcendantaliste Bronson Alcott, Isaac Bashevis Singer, Paul McCartney et tant d’autres.

    « Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille », écrivait Leon Tolstoï, végétarien pendant les vingt-cinq dernières années de sa longue vie.

    Et pour Gary L. Francione, juriste et philosophe américain, « c’est une erreur de concevoir les problèmes de l’exploitation humaine et animale comme mutuellement exclusifs.

    Au contraire, toutes les formes d’exploitation sont inextricablement liées.

    Tant et aussi longtemps que nous tolérons la violence sous une ou l’autre de ses formes, la violence existera sous toutes ses formes

    Tant et aussi longtemps que les animaux seront considérés en tant que machines, objets, choses à tuer, à chasser ou à disséquer, il sera difficile sinon impossible de guérir cette violence qui détruit les humains et la planète.

    Chaque année dans le monde, plus de 50 milliards d’animaux sont abattus pour leur chair, sans compter les milliards de poissons et d’animaux aquatiques.

    Des millions de singes, chiens, chats, poissons ou lapins meurent dans les laboratoires pour tester pesticides, armements ou vaccins.

    L’industrie de la viande est un désastre écologique, privant des populations humaines d’eau potable et de céréales.

    Elle est une source de grande souffrance pour les animaux, des êtres conscients ayant le droit de vivre, comme nous, leur existence dans la paix.

    Mais il est « difficile de reconnaître quelque droit que ce soit à un animal dont on souhaite faire son repas » (Henry Salt).

    LES PROTECTEURS DES ANIMAUX

    M. Danten écrit en parlant des végétariens/défenseurs des animaux :

    « Selon toute vraisemblance, les actions lumineuses de ces agents sociaux servaient à cacher une très grande frustration personnelle, une faille quelconque de la personnalité, une misanthropie viscérale qui trouvait une soupape à travers le végétarisme et la défense de ces pauvres animaux, encore victimes malgré eux de la misérable condition humaine (…)

    Dans ce cas comme dans les autres, la violence avait trouvé refuge dans la non-violence, l’égoïsme et la haine de soi dans la compassion et l’amour. »

    Donc, selon l’analyse de M.Danten, les défenseurs des animaux regroupent des frustré(es) aux prises avec de graves problèmes psychologiques.

    Des violent(es) qui s’ignorent, souffrant de narcissisme, d’égoisme, des fanatiques faisant presque le salut hitlérien devant un bloc de tofu.

    M. Danten divague et fait de la psychologie à cinq cents avec de tels propos.

    La nature humaine est mystérieuse et complexe, elle va bien au-delà des clichés et des étiquettes.

    Ceux et celles qui militent pour les droits des animaux, pour leur protection et leur libération font partie d’une infinie diversité.

    On ne peut les mettre dans le même sac, brasser le tout et faire de leurs motivations une généralisation ainsi réductrice.

    Mais une chose est certaine cependant: prendre la défense des animaux est un exercice périlleux dans nos sociétés axées sur le matérialisme et la consommation à outrance, la domination et l’exploitation.

    Facile de ridiculiser et de mépriser une cause impopulaire autant dans les médias qu’auprès d’un public soumis à la désinformation.

    Facile de dénigrer des militant(es) motivé(es) par un réel désir de justice, de solidarité et d’amour pour d’autres êtres vivants, pour la planète, les arbres, les baleines, les papillons ou les rivières, puisque tout est lié.

    Dans notre monde où la violence est partout banalisée, la compassion n’a pas bonne presse.

    Si cette sympathie universelle ne nous rend pas  « meilleur », cela revient-il à dire que c’est son contraire, la violence, qui nous fait évoluer en tant qu’humain ?

    Philosophes, mystiques mais aussi psychiatres, sociologues, criminalistes, juristes et protecteurs des animaux affirment pourtant le contraire.

     Il existe une corrélation entre la violence faite aux animaux et celle perpétrée contre d’autres humains.

    Nombre de tueurs en série, sinon la majorité, ont commencé par abuser et violenter des animaux avant de le faire à des humains.

    Le tristement célèbre Ted Bundy, qui viola et tua plus de 40 femmes, avait été témoin pendant son enfance de la violence de son père envers les animaux ; il avoua par la suite avoir lui-même torturé nombre d’animaux à son adolescence.

    Que la violence soit dirigée vers les femmes, les enfants, les personnes âgées ou les animaux, elle est indissociable de cette loi du plus fort.

    Plus de la moitié des femmes se retrouvant dans des refuges ont signalé que l’animal de la famille avait été aussi menacé ou blessé par l’auteur de la violence. (McIntosh:2001)

    Selon le professeur Andrew Linzey, fondateur et directeur de l’Oxford Center for Animal Ethics :

    « La cruauté envers les animaux n’est pas seulement injuste pour les animaux: on constate maintenant, de façon de plus en plus évidente, que la cruauté envers les animaux est aussi préjudiciable aux êtres humains. »

    ÉTHIQUE ANIMALE

    Il est absolument important de dénoncer les usines à chiots, les animaleries sans scrupules, la surmédicalisation, les vaccins inutiles et potentiellement toxiques, la domination brutale, le dressage excessif et ce non-sens de l’animal acheté pour sa race ou sa beauté.

    Mais pour cette vieille dame seule avec son chat, pour cet homme et son vieux chien marchant ensemble, pour cet enfant parlant à son chien dans des mots qu’eux seuls comprennent, pour ces humains compatissants qui travaillent dans des refuges d’animaux surpeuplés, pour ces autres qui adoptent des chiens vieux ou malades, soignent des chats blessés, ayons tout de même un peu de respect.

    Comparer l’amour que ces humains portent aux animaux avec l’hypocrisie des nazis relève d’un cynisme outrageant de la part de M. Danten. 

    (Soyons aussi logiques et responsables: même en étant contre une certaine forme de domestication, il est présentement impossible de mettre à la rue tous les chats et les chiens, de les retourner dans leur environnement naturel.)

     La « misanthropie viscérale » des végétariens et des militants pour la défense des animaux, tant décriée par M. Danten, se trouve finalement peut-être de son côté à lui.

    Dans l’éthique animale il y a place autant pour une vision de justice globale, que pour la compassion, le désir de soulager la misère et une forme d’altruisme envers les animaux.

    Comme si pour devenir meilleur, nous devions passer par notre tête mais aussi par notre coeur, comme nous le dit si bien le grand écrivain Romain Gary :

    « Dans les Andes boliviennes, j’ai vu un paysan famélique partager avec son chien quelques vivres que je lui avais données, puis hisser le grand animal squelettique sur son dos pour grimper sur la montagne.

    Il n’y avait là aucun rationalisme : juste ce que l’on connaît sous le nom d’ "humain".

    Voir dans les animaux plus que de la viande et de la peau est un acquis culturel, tout comme la beauté et un tel concept est indissociable des sentiments.

    Trop longtemps, on les a dénigrés pour n’y voir que du sentimentalisme tout en exaltant le matérialisme au point que le monde a vu holocauste sur holocauste.

    Essayons les sentiments et les émotions, pour changer…»

    Voir aussi : Les nazis, les animaux et l’expérimentation animale: http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article144

    http://liberationanimale.wordpress.com/2010/05/21/charles-danten-un-nazi/

  • Soutien total à Anne Zelensky

    http://www.disons.fr/wp-content/uploads/2011/01/Anne-Zelenski.jpg

    Comme toute féministe engagée, je connaissais Anne Zelensky de réputation, mais j’ignorais, jusqu’à ce que je tombe par hasard sur cet article du Monde écrit le 7 mars 2011, qu’elle était l’une des (la ?) dernières féministes de ce pays à passer outre le politiquement correct pour défendre ses convictions : les droits humains, et spécifiquement les droits des femmes.


    Le racisme, le sexisme, le spécisme, sont condamnables parce qu’ils touchent à l’identité biologique des êtres, qu’ils essentialisent. Ce sont des idéologies de haine.

    En revanche, faire la critique d’une culture ou d’une religion dès lors qu’elle porte atteinte aux droits fondamentaux des individus, est un devoir, qui devrait logiquement s'inscrire dans le discours de la gauche.

    L'islam porte atteinte aux droits des individus, et spécifiquement aux droits des femmes.

    Ce n'est un mystère pour personne.

    Encore faut-il ne pas avoir la lâcheté de se taire sous prétexte qu'il ne s'agit pas d'une réalité occidentale.

    Merci Anne Zelensky de montrer que le féminisme n’est pas mort, qu’il sait encore voir et combattre l’ennemi, partout où il se trouve.

    ****

    "Chasse à la sorcière", par Anne Zelensky

    Le Monde.fr | 07.03.2011

    Une grande ombre s'étend sur le pays des Lumières.

    Il ne fait pas bon y exprimer une pensée libre.

    Les mêmes qui honnissent la censure et clament le droit à la liberté d'expression tentent de bâillonner ceux et celles qui ne pensent pas "correctement".

    Une véritable police de la pensée s'est mise en place via les associations antiracistes et les milieux gaucho féministes.

    Me voilà ainsi l'objet d'une vraie curée de la part de tout un secteur féministe.

    Depuis que j'ai osé participer aux "Assises sur l'islamisation de l'"Europe", le 18 décembre 2010, je suis devenue la femme à abattre.

    On me range carrément à l'extrême-droite.

    Deux faits attestent de cette chasse à la Sorcière.

    Dans le dernier numéro de janvier 2011 de Prochoix, en partie consacré à me démolir, on peut lire sous la plume de Caroline Fourest :

    "Entre Christine Delphy qui milite désormais aux côtés des Indigènes de la République et Anne Zelensky qui milité désormais aux côtés du Bloc Identitaire, le moins qu'on puisse dire c'est que tous les chemins du féminisme ne mènent pas à l'universalisme laique..."

    Le raccourci est saisissant de malhonnêteté.

    Les fameux Identitaires, qui en effet sont parmi les nombreux organisateurs de ces Assises, sont une poignée de gens catalogués "extrême-droite".

    En fait, je les ai côtoyés, le temps d'une journée, je n'ai jamais milité avec eux, puisque mon engagement depuis plus de quarante ans, est aux côtés de la gauche.

    Le vrai danger n'est pas là, dans ce groupuscule minoritaire.

    Il est plutôt dans la progression d'une islamisation des sociétés européennes, téléguidée par des extrémistes qui gagnent du terrain.

    Cette progression inquiète les peuples et, faute d'être entendus par leurs dirigeants, ils se rabattent sur l'extrême droite.

    Mais à gauche, on en est resté à la vision du fascisme des années 1940, et en s'obsédant sur une extrême droite qui a évolué, on fait son jeu.

    La preuve en est la montée de Marine Le Pen, plus préoccupante que l'existence d'une poignée d'Identitaires.

    Il faut se poser la bonne question : pourquoi cette montée des droites en Europe ?

    Y répondre en culpabilisant les peuples supposés ignares, et en criant au populisme, du haut d'une arrogance propre à une certaine gauche de droit divin, là encore ne fait qu'exaspérer ces peuples.

    Par contre, revenons à Prochoix : comment qualifier les procédés de cette revue féministe, qui me consacre donc trois articles, m'attaquant personnellement, sans jamais citer mes textes ?

    Je n'ai pas droit à être entendue.

    Les héraults de la tolérance pratiquent des méthodes qui fleurent bon leur stalinisme.

    Deuxième fait.

    J'étais invitée à animer le 24 février un séminaire à l'EHESS, auprès d'étudiants en master, sur "Ce que célébrer les 40 ans du MLF veut dire" dans le cadre des Hautes Etudes "Politique et sexualité".

    Il s'agissait de traiter ce thème en interrogeant des "historiques" comme moi.

    On m'a souvent invitée dans le cadre universitaire.

    Quelques jours avant, la chercheuse qui m'avait conviée, me décommande.

    Soumise à des pressions violentes, dont elle prétend ne pas savoir l'origine ( ce serait des étudiants), elle renonce à m'inviter pour éviter l'obstruction et le chahut.

    A part moi, elle a invité d'autres "historiques" : Christine Dephy et Antoinette Fouque.

    Je gage qu'elle ne décommandera pas Christine Delphy, compagne de route des Indigènes de la république, et adepte du voile.

    Parmi les jeunes universitaires, elle bénéficierait d'une grande estime.

    Elevées au biberon du "Touche pas à mon pote", celles-ci se soucient plus d'antiracisme que de sexisme.

    Que se passe-t-il donc ?

    Comment les héritières du Mouvement des femmes des années 1970 en sont-elles arrivées là ?

    Un peu d'histoire s'impose.

    La plupart des pionnières des années 70 se sont évanouies dans la nature, sont mortes de chagrin, se sont consacrées aux femmes battues ou encore se sont réfugiées dans les bras de l'université, via les études féministes, Gender studies.

    Le généreux Mouvement des femmes s'est disloqué, éparpillé en myriades de groupes occupés à remailler les trous du patriarcat ou à se tailler une petite place au soleil.

    Incapacité complète à se coordonner, à tenter d'acquérir une visibilité politique.

    Le féminisme est encore dans sa période infantile.

    Il y a eu cette superbe explosion, où ont volé en éclats les dogmes et impostures de la domination, où des femmes se sont mises à penser enfin par elles-mêmes, où elles ont revendiqué sans concession leur liberté, où elles ont affirmé leur solidarité avec leurs sœurs.

    Cela s'est appelé la sororité.

    Et puis, on est retourné au no woman's land de toujours, avec quelques amendements.

    Rien d'étonnant à cela, l'espérance est violente, l'Histoire lente.

    Comme tous les groupes incapables de convertir le cri en revendication politique, la plupart des féministes ont cessé d'inventer, ont déserté le combat et se sont rabattues sur la doxa gauchiste.

    Abandon d'une pensée et d'une action féministe autonome pour adopter les credos de l'altermondialisme : anticolonialisme, antiracisme, rejet de la civilisation occidentale, préférence pour l'autre, pourvu qu'il soit d'ailleurs, tolérance à géométrie variable...

    Ainsi, les mêmes qui honnissaient les religions se sont muées en défenseuses inconditionnelles de l'islam.

    Pas touche au sacré Coran, qu'elles n'ont pas vraiment lu.

    Là où on suit ce texte au pied de la lettre, elle seraient au cachot ou lapidées.

    Oui, mais il y a les interprétations du texte ; oui, mais la religion catholique n'a pas fait mieux...

    Le "oui, mais", cette volonté de tout comprendre - si "féminine" - est la face cachée de l'impuissance et d'une forme de lâcheté.

    Pour ma part, j'ai continué sur ma lancée.

    Je bouge encore.

    Je me permets de penser par moi-même, avec les risques inhérents à l'exercice.

    On ne me pardonne pas d'être sortie du cadre où on m'avait coincée.

    Après les obligatoires années de purgatoire - le féminisme n'est jamais une partie de plaisir ni le plus court chemin vers la reconnaissance - on m'a rangée dans l'armoire des antiquités, celle des historiques.

    D'hystériques nous étions devenues, certaines d'entre nous, "historiques".

    Entendez par là, momifiées ad vitam aeternam dans la posture de promotrices de l'avortement.

    Les grouillotes de Madame Veil, en quelque sorte.

    L'essentiel était de nous assigner à résidence.

    D'autre part, cette reconnaissance a fait grincer quelques dents du côté des "sœurs", qui n'en bénéficiaient pas.

    Sous la sororité, couvait la traditionnelle jalousie pour celle qui réaliserait ce qu'on ne peut pas faire.

    Elle explose maintenant.

    Il faut tirer une vigoureuse sonnette d'alarme.

    La liberté d'expression est le garant absolu de la vitalité d'une pensée.

    Dans ce pays, on ne peut plus rien dire sans être immédiatement vouée aux gémonies, poursuivie au tribunal ou interdite de parole.

    Ce n'est pas en faisant taire une parole dérangeante, qu'on escamotera ce qui dérange.

    Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des femmes

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/07/chasse-a-la-sorciere_1489381_3232.html

  • Pornographie : ce que vivent les actrices-esclaves / Témoignage

    http://traces-du-sacre.centrepompidou.fr/img/r1/zoom/25031611690979414.jpg

    Encore du porno

    Je conduisais l'autre jour et j'ai entendu une émission de radio sur le VIH.

    Ca m'a fait penser aux pratiques de safe-sex et à la pornographie.

    Les acheteurs veulent voir le contact de peau à peau, des pénis dégainés, et du sperme - beaucoup de sperme.

    Le "bare-back" (sex sans préservatif) est la norme.

    Le sexe non protégé n'est pas sans risque.

    Mais les actes sexuels dans la pornographie servent tous à augmenter ce risque [...].

    Tout ce qui peut causer des déchirures augmente le risque de transmission de VIH et hépatites.

    À cause de l'agressivité d'une si grande partie de la pornographie, et de la pénétration prolongée, y compris avec des objets ou des poings, les risques de déchirures sont grandement augmentés.

    Les anciennes blessures, de la dernière fois, peuvent se rouvrir à nouveau quand on est utilisée à nouveau.

    Tellement douloureux (j'ai vécu ça), et à risque.

    Les prétendues "visites médicales" imposées dans certains milieux de l'industrie (largement pour apaiser la conscience du public) sont plus que risibles.

    On prescrit quotidiennement des antalgiques aux femmes dans la pornographie pour les "aider" à travailler, et bien plus utilisent l'alcool et les drogues pour engourdir la douleur.

    Le résultat c'est que même quand la femme est physiquement abîmée dans la fabrication de pornographie, elle est moins à même de le ressentir dans toute son intensité et donc d'arrêter et donc de se prévenir de plus de dégâts.

    Cela supposerait bien sûr qu'elle soit dans une position d'arrêter ce qui lui arrive, ce qui souvent n'est pas le cas.

    Même quand une femme n'est pas ouvertement sous la coupe d'un proxénète, il y a beaucoup d'autres moyens de la piéger à s'engager dans des actes sexuels qu'elle ne souhaite pas.

    L'alcool et les drogues affectent l'inhibition et la conscience, laissant la femme plus ouverte que jamais à la maltraitance.

    On peut lui dire que le contrat qu'elle a signé requiert qu'elle fasse certaines choses, ou son agent peut la pousser à performer des actes plus extrêmes pour la caméra (ça lui fait plus d'argent).

    Difficile d'imaginer une femme dans une scène de gang bang, entourée d'hommes, et probablement avec un pénis enfoncé dans sa gorge, comme étant en position de dire "stop, vous me faites mal".

    En effet, la peur et la souffrance visibles sur le visage des "actrices" porno sur bien des DVD attestent clairement que ce n'est pas le cas.

    Elle peut avoir désespérément besoin d'argent et donc être vulnérable à la pression quand on lui dit de faire plus de choses déplaisantes pour plus d'argent.

    Ou alors elle peut être tellement mentalement abîmée qu'elle ne voit aucune autre option pour elle, aucun moyen de s'en sortir.

    La pornographie utilise les femmes les plus vulnérables et elle se construit sur elles ravage après ravage, mental et physique.

    Des hauts-le-coeur en avalant des bites, couverte du sperme d'homme après homme dedans et dehors, couverte de bleus, boursouflée et saignant à l'entrejambe, gorge sèche, mâchoire douloureuse, et avec l'impression que ses entrailles vont se répandre, la pornstar, l' "actrice".

    Son anus, son vagin, sa bouche, ses seins et son corps sont offertes à la caméra, pour être utilisés et abusés sans scrupules.

    Et cette chose qui lui est faite pour la gratification d'hommes qu'elle n'a jamais rencontrés, on la qualifie d'empowerment, de libération, de divertissement inoffensif !

    Les statistiques concernant l'alcoolisme, la toxicomanie, le suicide et le passé de maltraitances sexuelles racontent une histoire un peu différente - non pas que vous le sachiez : l'industrie, avec la collusion d'une société qui ne veut pas savoir, parvient à garder ces chiffres hors du débat.

    À la place, on se retrouve à bavarder sans aucun sens sur le "choix" et le "glamour".

    Et ainsi la pornographie normalise la pratique du sexe risqué, dans tous les sens du terme.

    Le client peut profiter de la photo, du film, un million de kilomètres à l'écart de l'odeur du sperme, de la crasse, sans la souffrance et la peur et le danger.

    Il rit quand elle reçoit du sperme dans les yeux - ce n'est pas lui qui se retrouvera avec une infection oculaire demain.

    Il a le frisson en regardant des filles subir une pénétration buccale après une pénétration anale : en sécurité de l'autre côté de la caméra il n'a pas à s'inquiéter des IST, il imagine l'humiliation, ça l'excite, mais il n'a aucune idée de ce que ça fait vraiment.

    Pendant qu'elle claudique jusque chez elle pour se frotter et se frotter et se frotter dans la douche, pour vérifier si elle saigne, pour évaluer les dégâts, pour se mettre une cuite et essayer d'oublier, il plie le magazine, éjecte le DVD et zappe dans sa tête, satisfait et sachant que son comportement est "normal", que c'est socialement acceptable - il ne fait de mal à personne.

    Il n'y a rien de sécuritaire pour les femmes dans la pornographie, ou pour celles qui sont poussées par leur partenaires à reproduire les pratiques douloureuses et risquées que la pornographie promeut.

    La pornographie considère les femmes comme jetables, littéralement : elle les baise, et ensuite elle passe à la prochaine "chatte fraîche".

    La pornographie est aussi partout - elle fait partie de la culture ambiante.

    Comment pouvons nous être assez aveugles pour rater l'énorme contradiction entre la promotion de pratiques sexuelles sécuritaires et la glorification du porno ?

    Les deux sont totalement incompatibles.

    Les mots "sécurité" et "pornographie" ne peuvent même pas appartenir à la même phrase.

    La pornographie détruit - le corps, l'esprit et l'âme.

    C'est un fait.

    Je travaille encore à défaire les dégâts qu'elle m'a faits.

    http://survivrealaprostitution.blogspot.fr/2011/11/encore-du-porno.html

    Pour ceux qui ne savent pas, pour ceux qui ne veulent pas savoir, et pour tous ceux qui savent.