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  • Et comme un seul corps, ils s'empiffrèrent

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    Les "fêtes", ou la défaite des animaux à son paroxysme


    Pour des fêtes sans souffrance ni mort d'autrui, voici un délicieux repas végan concocté par Laura :
    http://animaux-et-loisirs-creatifs.over-blog.fr/article-26008630.html

    ... sans oublier le Faux Gras de Gaïa
    :
    http://www.unmondevegan.com/faux-gras-bio,fr,4,gaia1.cfm

  • Paris : les animaux vont perdre leur église Sainte Rita, menacée de démolition

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    Pétition contre la démolition d l'église Sainte Rita : http://www.mesopinions.com/petition/art-culture/empecher-demolition-eglise-sainte-rita-paris/9263

    Chats, chiens, chevaux, furets, chameaux et serpents vont bientôt perdre leur église, dans le XVe arrondissement de Paris : Sainte Rita, seul lieu de culte en France qui bénit les animaux, est menacée de démolition pour construire des logements.

    "Le propriétaire des murs, la communauté apostolique suisse, a vendu l'église à des promoteurs nantais qui doivent la raser pour construire des logements.

    Ils invoquent ne pas pouvoir financer les travaux de rénovation, qui comprend seulement la toiture et quelques vitraux", a expliqué mercredi à l'AFP Mgr Dominique Philippe.

    L'archevêque, qui officie depuis 26 ans dans la petite église sise devant le siège de l'Unesco, est le premier il y a 15 ans à avoir fait entrer les animaux dans une église, qui d'année en année ne désemplit pas.

    "J'avais constaté que les grands-mères attachaient leur chien à la grille de l'église lorsqu'elles venaient à la messe.

    J'ai donc décidé de les laisser entrer avec leur bête.

    Et plus tard, j'ai eu l'idée de célébrer la messe des animaux après celle de Saint-François d'Assise", renommé pour son amour des animaux, a-t-il raconté.

    "A la première communion des bêtes, j'en ai béni une centaine.

    Le 4 novembre dernier l'église était pleine, tout comme la rue.

    Il y avait plus de 800 animaux, chiens, chats, chevaux, moutons mais aussi des furets, rats, serpents et oiseaux", se souvient-il.

    "J'ai même communié les animaux de propriétaires non croyants!".

    A quelques jours de la célébration de la messe de Noël, Mgr Dominique Philippe ne cache pas son inquiétude face à la menace qui pèse sur son église vouée au culte de
    Sainte Rita, la patronne des causes désespérées.

    "J'aimerais bien savoir ce qu'on va devenir et surtout quoi dire à mes fidèles car on ne me propose aucune église, ni un autre local de remplacement".

    Il a enfin déploré la démolition prochaine de plusieurs autres lieux de culte.

    "A Beaumont-le-Roger dans l'Eure, on va détruire une église pour construire un parking et à Evreux, l'évêque a donné un avis favorable pour détruire des églises et
    des couvents.

    Maintenant tout se vend !", a-t-il regretté.

    Le 24 décembre, Monseigneur Dominique Philippe célébrera la messe de minuit, si "Sainte Rita ne le lâche pas".

    http://actu.orange.fr/insolite/les-animaux-vont-perdre-leur-eglise-sainte-rita-menacee-de-demolition-afp_1255168.html

  • "Là où coule le sang, l'art est impossible." Eugène DELACROIX

    http://www.artactuel.com/medias/artistes/1113/SMA_BD_1113_A.jpgAdel Abdessemed

    PETITION / Contre le meurtre érigé en art : contre l'expo d'Adel Abdessemed à Beaubourg

    SIGNEZ ET PARTAGEZ SVP :

    1) http://www.avaaz.org/fr/petition/Arreter_lexposiotion_Adel_Abdessemed_Je_suis_innocent/

     
    2)http://www.avaaz.org/fr/petition/Fermer_lexpo_dAdel_Abdessemed_de_Beaubourg/

    "Sous couvert d'art, Adel Abdessemed, expose à Beaubourg des scènes de tueries faites pour lui.

    Il fait partie d'une mouvance d'imposteurs "artistes" qui a décidé de tuer l'art en substituant à la représentation la présentation, c'est-à-dire la monstration de monstruosités réellement effectuées sur des êtres vivants sensibles, violentés exprès pour "l'oeuvre".

    Comme dans les corridas, leur grand guignol tient plus du Jack l'Eventreur que du Rembrandt.

    Selon Freud, l'art, c'est la sublimation, donc la satisfaction civilisée des pulsions sales du ça.

    Civilisée, c'est-à-dire sans nuire, ce qui n'est pas le cas si on tue réellement.

    La cruauté réelle ne doit pas faire jouir, ni être vendue comme oeuvre.

    Mme Fillipetti, nous vous implorons de fermer cette exposition indigne de Beaubourg.

    Renvoyez-la au Néant qui l'a inspirée et veillez à ce que demain, d'autres malins sans scrupules ne se retrouvent à leur tour encensés et enrichis par la bêtise immorale."

    En savoir plus :
    http://saintsulpice.unblog.fr/2009/03/20/adel-abdessemed/

  • L'animal crédule (Gérard Charollois)

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    Parce qu’il souffre d’une vertigineuse angoisse face à ses faiblesses, sa finitude, son inéluctable déclin, l’humain s’invente des mythes, des contes d’enfants, des superstitions burlesques et consolatrices.


    L’observateur quasi-entomologiste qui contemplerait une société humaine, en s’abstrayant de son formatage, pourrait s’amuser des rites, croyances, obscurantismes accompagnant la vie de cet animal vaniteux qui se prend pour le centre de quelque chose.


    Devant nombre de ces crédulités farfelues, il m’est souvent arrivé de me distraire de la gravité du monde.


    Aussi longtemps que ces billevesées, ces histoires à dormir debout  servent  de béquilles à ceux qui en ont besoin, il convient de les considérer avec la même bienveillance que le déambulateur permettant à la personne handicapée de marcher.


    Mais lorsque l’ignorance, la stupide crédulité, la superstition conduisent aux sacrifices du vivant, elles deviennent abjectes et doivent être combattues sans pusillanimité et au risque de déplaire.


    Que d’aucuns recherchent un effet placebo dans des thérapeutiques irrationnelles n’a rien de condamnable, mais que des populations fassent massacrer les derniers rhinocéros pour se procurer leurs cornes dispensatrices de vertus aphrodisiaques, vertus que d’autres prêtent aux ailerons de requins ou aux os broyés de tigres n’est plus admissible.


    Bref, sourions gentiment devant la sottise et la naïveté, mais dénonçons l’arriération coupable de ceux qui tuent pour des chimères.


    Car, bien sûr, la corne de Rhinocéros n’a pas plus d’effets sur l’érection des asiatiques que ne l’aurait la consommation de leurs ongles ou cheveux !


    Quant à nos concitoyens, étrangers à ces médecines charlatanesques, ils font preuve du même irrationnel lorsqu’ils parlent de diverses espèces animales.


    Ainsi, le rat, sympathique rongeur doué d’une noble intelligence, demeure parer des peurs médiévales de la peste et des famines.


    La peur et haine du rat, ennemi multi-séculaire de l’homme, participent de ces préjugés obscurantistes sans le moindre fondement objectif.


    Car, notre recycleur de déchets organiques ne propage  aucune maladie pour peu que les conditions d’hygiène personnelle soient respectées.


    Le loup porte les craintes légendaires des populations arriérées, sous-informées, inaccessibles à un raisonnement à la fois scientifique et compatissant.


    Que les cinq cents loups Italiens, les deux mille loups Espagnols et ceux encore plus nombreux peuplant l’Amérique du Nord n’aient jamais dévoré quiconque n’ébranle nullement les convictions des ennemis de la nature qui perdurent à vouloir exterminer le démoniaque prédateur.


    Lorsque la nature n’est pas jardinée, domestiquée, aseptisée, les humains y voient un danger, une insupportable insécurité, appréhensions parfaitement débiles, car il est infiniment plus périlleux de séjourner dans une ville étasunienne peuplée de « beaufs » armés que de marcher, de nuit, dans une forêt avec sangliers.


    Au fond, ces croyances révèlent que l’espèce vaniteuse obéit essentiellement à son cerveau reptilien, à son inconscient, bien davantage qu’à sa raison.


    La chose ne serait pas grave si l’humain le sachant acceptait de prendre suffisamment de recul par rapport à ses préjugés pour les soumettre à l’aune de l’empathie.


    Mais, l’animal crédule est tout aussi arrogant et grégaire qu’il est sot.


    Sot, non pas à « manger du son », hélas, mais à manger du foie gras et du chapon !


    Bien à l’abri derrière ses mythes qui le justifient dans tous ses crimes contre le vivant, l’homme digère toutes les agonies.


    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    www.ecologie-radicale.org


    La lettre de Gérard CHAROLLOIS    

    Dimanche 16 décembre 2012

  • Pourquoi les animaux

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    Si on me demandait pourquoi j'aime les animaux, sans l'ombre d'un doute, je répondrais : "Parce qu'ils n'ont pas trahi l'enfance."

    Nous l'avons trahie.

  • Bartabas, proxénète des animaux, expert en boucherie chevaline et tauromachie

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    Tout le monde connaît Bartabas et son spectacle Zingaro...

    Tout le monde sait que Clément Marty (alias Bartabas) excelle dans l'art équestre mais on vient d'apprendre que Bart'tabasse est aussi un expert en boucherie chevaline et en tauromachie.

    Ça choque celui qui pourrait croire que l'exploitation des animaux, que ce soit pour le cirque dit art ou l'alimentation dite gastronomique, passe par les bons sentiments.

    Ce monde amer et déçu n'a pas encore tordu le coup à la crédulité populaire.

    Lors d'un récent dialogue entre le susdit Bartabas, qui se veut culte, et des étudiants de l'Université Diderot, nous avons pu entendre de la bouche de Clément Marty (alias Bartabas), cow-boy de Courbevoie, de stupéfiantes déclarations.

    Dans son double discours, l'exégète de la cavalerie montre une grande suffisance qui prouve aussi sa gêne à l'heure du grand déballage.

    http://www.youtube.com/watch?v=PzLjv1-lrww&feature=youtu.be

    L'écuyer mange donc de la viande de cheval.

    Le prétendu ami de la plus noble conquête de l'homme (expression éminemment spéciste !) est aussi un aficionado de première et prétend que les taureaux sont hystériques.

    Un cheval serait fait pour être éventré, puis recousu..., déclare-t-il...

    Le pire de tout, je crois, c'est cette réflexion à propos du cheval éventré :"et qui est-ce qui l'a recousu ?"

    Cette contrition est sans doute la plus terrifiante.

    Elle renvoie à l'écoféminisme : l'animal victime de l'homme en appelle à la femme victime de l'homme.

    Si ce type défendait les outrages faits à la femme, après un viol, pourrait-il dire : "et qui est-ce qui l'a recousue ?".

    Ou après une infibulation : "et qui est-ce qui l'a décousue ?".

    On mesure ainsi la démence de la pensée... bartabasienne.

    "La violence présente dans la nature ne doit pas servir de justification à celle des hommes. Au contraire , l'homme en tant qu'être moral a un devoir supplémentaire face à cette réalité ." Théodore Monod

    "Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien."
    Albert Schweitzer

    Comment peut-on aimer les chevaux et en manger ?

    La corrida de l'art ?

    Désormais considéré comme un bateleur de foire, la notoriété de l'entrepreneur de spectacles en prend un sacré coup.

    Mais peu lui chaut, sa fortune - colossale - est faite.

    Faite sur le dos des chevaux, c'est le cas de le dire.

    Pauvres, pauvres, pauvres chevaux !

    Toujours un camion, en avion, sous des chapiteaux de par le monde, jamais d'herbe fraîche, jamais d'étoiles, jamais de liberté...

    Seulement subir, obéir, obéir, subir...

    Il faut espérer que, sous la pression des associations, un proxénète des animaux à la renommée usurpée sera mis au plus vite hors d'état de nuire.

    Et qu'à défaut d'un vétérinaire, un bon psy saura recoudre l'esprit tordu d'un tortionnaire qui, il faut lui pardonner, semble avoir un pois chiche à la place de son cervelet de dompteur.
     
    Michel Tarrier
    Écologue, écosophe, essayiste
  • "Domestication, aliénation et civilisation", entrevue avec Layla AbdelRahim

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    Domestication, aliénation et civilisation (partie 1)

    Comprendre la base violente et civilisatrice qui mène à notre domestication, de l’ontologie civilisatrice à l’ontologie sauvage

    by Média Recherche Action Dominion Stories

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    Première partie d’une entrevue avec Layla AbdelRahim sur les concepts civilisateurs de l’homo sapiens moderne qui se conçoit à la fois comme ressource et comme prédateur.

    Quel rôle devrait-on occuper afin que la communauté de vie dont nous faisons partie soit viable ?

    Sujets abordés lors de l’entrevue :

    Première partie

    1. Expériences marquantes de son enfance passée en Russie et au Soudan (00:00 à 08:20)
    2. L’acquisition et la transmission de l’information culturelle (Pierre Bourdieu avec l’habitus et Richard Dawkins avec le concept de mème) (08:20  à 14:47)
    3. La civilisation est fondée ontologiquement dans la violence qui en est son premier concept. (John Zerzan et l’aliénation du réel par le langage) (14:47 à 19:49)
    4. Le moment d’aliénation selon Layla commence où nous avons décidé de nous construire comme prédateur, comme consommateur de la vie des autres. (19:59 à 42:13)
      1. La conception de ressource, tout devient une ressource y compris nous-mêmes et la conception de viol qui y est liée  (27:22 à 37:57)
        1. La surpopulation causée par la pression du premier monde qui ne peut se résoudre avec la conception de ressource (30:42 à 37:57)
      2. Réapprendre sa place parmi la communauté de vie (37:58 à 42:13)

    Deuxième partie

    1. La domestication engendre la civilisation et la reproduit (00:00 à 15:49)
      1. La civilisation est basée sur une mentalité de la pauvreté (Marshall David Sahlins, Stone Age Economics) (04:31 à 05:59)
      2. Le développement technologique, particulièrement dans le domaine de la santé, ne sert qu’à nous maintenir dans notre rôle de ressource et ne bénéficie qu’à la classe riche. (05:59 à 15:49)
        1. (Les villes, des centres de parasitisme (08:40 à 10:09))
    2. Une épistémologie sauvage basée sur une ontologie sauvage (15:49 à 22:33)
      1. La manipulation de la représentation de l’état de nature dictée par la pensée civilisatrice (18:11 à 22:33)

    Troisième partie

    1. Les luttes basées sur l’humanisme européen échouent lorsqu’elles ne remettent pas en question la création même de l’humanisme comme base aliénante du vivant (00:00 à 07:27)
      1. Dépasser les revendications orientées vers les frais de scolarité et remettre en question l’existence de ces institutions qui participent à notre domestication (01:42 à 03:40)
      2. Se poser la question « Qu’est-ce que c’est que d’être humain dans notre monde ? » nous dispose  à remettre en question notre relation au vivant. (03:40 à 05:24)
    2. Toute ethnie confondue, nous avons de la difficulté à nous concevoir hors de l’humanisme comme faisant partie des besoins des autres « humains-animaux ». (07:27 à 09:15) (Speciesism, Racism and Sexism Intertwined, Nekeisha Alexis-Baker; 07:51)
      1. Le spécisme devient la base d’une pensée qui divise et construit l’ « autre » ainsi que son oppression.  (08:11 à 09:15)
    3. Expériences actuelles qui vont à l’encontre de notre société domestiquée (09:30 à 11 :35) Expériences personnelles avec le système d’éducation et le choix de ne pas domestiquer sa fille par l’école (11:35 à 18:31)
      1. Film (en plusieurs parties): anOther story of progress (09:30 à 09:51; 11:18 à 11:35)
      2. Front de libération animale (ALF), Front de libération de la Terre (ELF) (09:51 à 10:50)
    4. Expériences personnelles avec le système d’éducation et le choix de ne pas domestiquer sa fille par l’école (11:35 à 18:31)
    5. Son expérience avec la maternité dans un contexte contraint par la croissance capitaliste postsoviétique (18:31 à 25:13)
      1. (Lasse Nordlund)
      2. Anecdote avec sa fille (23:55 à 25:13)
    6. Permettre une participation active de l’enfant à sa propre éducation et le développement de son empathie (25:13 à 30:24) La sémiologie de l’image des publicités pour l’allaitement témoigne de la hiérarchie raciste et civilisatrice qu’elle entretient (30:24 à 31:55)
      1. Mettre un enfant au monde pour sa propre raison d’être (28 :07 à 29:34)
    7. La sémiologie de l’image des publicités pour l’allaitement témoigne de la hiérarchie raciste et civilisatrice qu’elle entretient (30:24 à 31:55)
    8. L’importance de se déciviliser avant même une grossesse pour ne pas perpétuer la domestication. Qu’est-ce que c’est que de redevenir sauvage ? (31:55 à 42:10) Apprendre par l’empathie en étant en contact avec le vivant (42:10 à 45:28)
      1. La médicalisation du processus d’enfantement revient à gérer la venue d’une nouvelle ressource (35:26 à 39:10)
    9. Apprendre par l’empathie en étant en contact avec le vivant (42:10 à 45:28)
    10. L’importance de résister à la scolarisation (45:28 à 52:25)
      1. (Livre: Wild Children – Domesticated Dreams: Civilization and the Birth of Education, 46:55)
      2. Homeschooling et unschooling(50:32 à 52:25)
        1. Maria Montessori et le concept de fenêtre, moment au cours duquel l’enfant a une ouverture à apprendre sur un sujet particulier.   (51:31 à 52:25)

    Quatrième partie

    1. La domestication limite notre apprentissage et nous détruit physiquement et émotionnellement. (00:00 à 06:20)
      1. Arshavsky et Ukhtomsky, physiologistes russes (00:00 à 00:34 ; 01:53 à 04:05)
      2. Pierre Alexeiévitch Kropotkine, naturaliste qui lie la science de l’évolution et l’anarchisme (L’Entraide, un facteur de l’évolution) (00:34 à 01:53)
    2. Des exemples concrets des principes du « unschooling » et le moment où sa fille prend connaissance de l’existence de la guerre. (06:25 à 18:01)
      1. Un des principes du « unschooling » est d’être sur le terrain pour avoir un contact sensible avec le sujet que nous voulons connaître. Pour apprendre ce qu’est la guerre, elles ont fait un voyage où le conflit serbo-croate a eu lieu. (12:05 à 15:31)
      2.  Il y a une certaine arrogance des gens qui connaissaient une réalité par un récit, alors qu’ils n’ont pas acquis la connaissance sensible. (15:31 à 17:21)
    3. La littérature pour enfants cache les perspectives des auteurs sur la vie et sur leurs relations dans le monde. Layla examine les perspectives sauvages et de domestication qui forment les ontologies des Moumines de Tove Jansson (représentant le monde sauvage), de Dunno dans Mites of Flower Town de Nikolai Nosov (basé sur des postulats anarcho-socialistes), et de Winnie l’ourson dans la Forêt des Rêves bleus par Alan Alexandre Milne (basé sur les principes civilisationnel, monarchiste et capitaliste) dans Genealogies of Wilderness and Domestication in Children’s Narratives: Understanding Genesis and Genetics in the Untangling of Identity (18:01 à 27:29) Comment nous pouvons nous impliquer, en ce moment, au Québec, en défendant ces valeurs ? (34:58 à 38:04)
      1. Au-delà des luttes qui revendiquent plus de domestication, l’idée derrière tout ça est une transformation qui englobe le vivant dans son ensemble. (27:29 à 31:52 )
        1. (Livre: Wild Children – Domesticated Dreams: Civilization and the Birth of Education, 30:30)
      2. L’anarcho-primitivisme pour Layla est basé sur le dualisme parce que cette position ne peut exister qu’en présence de l’ordre auquel elle résiste. Dépassé ce dualisme, c’est la vie sauvage. (31:52 à 34:58)
    4. Comment nous pouvons nous impliquer, en ce moment, au Québec, en défendant ces valeurs ? (34:58 à 38:04)
    5. Rompre avec la domestication (38:04 à 43:15)
    6.   Dépendance à la technologie et parasitisme (43:15 à 50:37)
      1. Films : anOther story of progress, Surplus (45:46 à 46:46)
      2. La plus grande révolution est de se libérer de cette praxis dont nous avons hérité (47:23 à 50:37)

    Pour plus d’information, voici le site internet de Layla AbdelRahim : http://layla.miltsov.org/

    http://montreal.mediacoop.ca/audio/domestication-ali%C3%A9nation-et-civilisation-partie-1/12423

  • "Right-Wing Women" (1983) d’Andrea Dworkin, enfin traduit en français

    http://www.editions-rm.ca/admin/sites/default/files/imagecache/265_px_wide/c1_femmes-de-droite_petite.gif

    Les Femmes de droite

    Traduction de Martin Dufresne et Michele Briand

    Préface de Christine Delphy

    Postface de Frédérick Gagnon

    Militante féministe, Andrea Dworkin a voulu comprendre pourquoi des femmes rejettent le féminisme et n'hésitent pas à se montrer racistes et homophobes.

    Comment expliquer cet apparent paradoxe ?

    Dans un contexte où les femmes sont subordonnées aux hommes, les femmes de droite concluent ce qui leur paraît le marché le plus avantageux : en échange de leur conformité aux rôles traditionnels, la droite leur promet la sécurité, le respect, l’amour.

    Elles font donc le pari qu’il est préférable de prendre le parti du patriarcat plutôt que de combattre ce système dont la violence est trop souvent meurtrière.

    Mais la droite et l’antiféminisme se fondent sur le mépris des femmes et encouragent l’exploitation de leur sexualité : 

    « Ce que font les femmes de droite pour survivre au système de classes de sexe ne signifie pas qu’elles y survivront : si elles sont tuées, ce sera probablement aux mains de leur mari. »

    Une réflexion brutale et sans concession, qui appelle à la révolte féministe.

    Andrea Dworkin

    Andrea Dworkin (1946-2005) est une auteure féministe radicale américaine.

    Militante pacifiste et anarchiste dans les années 1960, elle a publié une douzaine de livres (des essais et de la fiction), traduits en plus de quinze langues.

    Durant les années 1980, elle se fit connaître en tant que porte-parole du mouvement féministe antipornographie, et pour ses écrits sur la pornographie et la sexualité, dont les célèbres ouvrages théoriques Pornography et Intercourse.

    Les Femmes de droite
    ISBN : 978-2-89091-350-9

    2012
    266 pages

    Les Femmes de droite sera diffusé en France au printemps, par la Maison du Québec à Paris.

    http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1436

  • L'Allemagne va se doter d'une loi interdisant toute pratique zoophile afin de mieux protéger les animaux

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    L'Allemagne va se doter d'une loi interdisant toute pratique zoophile afin de mieux protéger les animaux.

    "Nous voulons faire interdire la zoophilie dans un projet de loi sur la protection animale", a déclaré Hans-Michael Goldmann, président de la commission du Bundestag (chambre basse du Parlement allemand) qui a planché sur la question.

    "Il est inconcevable que des souffrances soient infligées aux animaux", a expliqué ce député du Parti libéral (FDP).

    La commission parlementaire qu'il préside examinera mercredi plusieurs amendements pour boucler le texte qui pourrait être adopté par les députés en décembre.

    Selon le quotidien Tageszeitung de lundi, la nouvelle loi rendra les actes sexuels avec des animaux passibles de 25.000 euros d'amende.