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  • Vallaud-Belkacem en croisade contre le « sexisme ordinaire » (Marianne)

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    La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé ce matin les décisions prises par le comité interministériel des droits des femmes.

    L’objectif : s’attaquer au sexisme ordinaire et atteindre l’égalité « réelle » entre les hommes et les femmes.

    Tout un programme.

    ANTONIOL ANTOINE/SIPA

    Le premier mouvement avait consisté à lever les interdits qui pesaient sur les femmes, comme le droit de vote.

    Avec la loi sur l’IVG, le second les a autorisées à disposer librement de leur corps.

    La ministre, Najat Vallaud-Belkacem, entend désormais passer à la troisième génération des droits des femmes, celle de l’égalité « réelle ».

    Au-delà des habituelles - et toujours légèrement fumeuses - « chartes », « campagnes de prévention » et autres « actions de sensibilisation » traditionnelles, quelques actions concrètes dénotent une véritable envie d’en découdre.
     
    Pour combattre le « sexisme ordinaire », Najat Vallaud-Belkacem promet d’agir sur tous les fronts.

    Dans le sport, la parité devra être observée dans les fédérations d’ici à 2014.

    Côté médias, France Télévision et Radio France devront s’engager à une meilleure représentation des expertes dans les émissions de débat.

    Le CSA sera quant à lui chargé de veiller à « la promotion de l’image de la femme » et de lutter contre « la diffusion de stéréotypes sexistes et d’images dégradantes »

    Sur le volet éducation, les professeurs seront « formés » à l’égalité filles-garçons, et les élèves devront être sensibilisés à la lutte contre le harcèlement et les violences sexistes.

    Si les applications concrètes de cette mobilisation générale restent floues, la volonté affichée est de faire de l’égalité femmes hommes « un élément systématique du dialogue contractuel entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et les établissements ».
     
    Deuxième pilier du plan d’attaque : la vie quotidienne des femmes, et surtout, l’égalité professionnelle.

    L’écart salarial, qui n’a pratiquement pas bougé depuis 20 ans, est de l’ordre de 25%.

    Pas d’annonce tonitruante sur ce volet, mais une décision de taille : celle de faire respecter la loi, enfin.

    L’article 99 de la loi sur la réforme des retraites prévoyait une sanction financière pour les entreprises n’ayant pas conclu d’accord sur l’égalité professionnelle.

    Mais les contrôles au sein des entreprises étaient effectués de manière aléatoires, et, dans les faits, celles qui ne respectaient pas la loi ne risquaient pas grand chose.

    Le comité interministériel annonce aujourd’hui une stratégie de contrôle systématique, et une obligation pour les entreprises de produire les documents attestant de l’observation de l’égalité salariale.
     
    Pour finir, Najat Vallaud-Belkacem souhaite renforcer les dispositifs de protection des femmes contre les violences.

    Les mains courantes déposées contre un individu violent seront systématiquement transmises aux parquets.

    Elles pouvaient jusqu’à maintenant ne figurer que sur un « registre » et ne pas être suivies du plus petit effet.

    La ministre annonce par ailleurs que le gouvernement mettra fin à l’expérimentation du bracelet électronique, jugé inefficace.

    C’est le dispositif du « téléphone grand danger », déjà expérimenté dans quelques départements français, qui sera généralisé en 2013.

    Il s’agit d’un téléphone portable équipé d’un bouton d’alerte directement connecté avec une plateforme d’assistance.

    Inutile pour la victime de devoir expliquer ce qui lui arrive, ce qu’elle n’est pas toujours en condition de faire : les assistants voient directement s’afficher sur leur écran les informations la concernant.
     
    Pour finir, le comité interministériel promet que chaque ministre adoptera un plan d’action « l’Etat exemplaire » en 2013 et promet la création d’un Haut Conseil à l’Egalité.

    Il n’y aura donc plus qu’à suivre le guide…

    http://www.marianne.net/Vallaud-Belkacem-en-croisade-contre-le-sexisme-ordinaire_a224753.html

  • Pourquoi l'abolitionnisme mobilise-t-il si peu ? Parce que la plupart des "amis des animaux" exploitent les animaux

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    Dominique et Nathalie, abolitionnistes, seuls avec leur cause, comme tous les abolitionnistes, puisque nous sommes si peu à être végans.

    Militer pour l'abolition de l'exploitation animale dans son ensemble (et non pas contre une ou deux formes d'exploitation largement impopulaires comme la corrida ou le foie gras), suppose d'être végan, ou à tout le moins de s'engager à le devenir le plus tôt possible.

    Or, la presque totalité des "animalistes" ne sont pas végans, ni même végétariens.

    Il était par conséquent utopique d'imaginer rassembler du monde ne serait-ce que pour une seule manifestation abolitionniste.

    Evidemment que le véganisme dérange.

    Et pour cause : il ne fait pas de compromis avec l'exploitation.

    On respecte les animaux ou on ne les respecte pas.

    Les respecter, cela signifie nécessairement ne pas les utiliser, sous quelque forme que ce soit.

    Les "bonnes consciences" pas nettes à ce niveau n'aiment pas qu'on leur tende un miroir.

    Or c'est ce que, précisément, le véganisme éthique leur tend : un miroir.

    Le véganisme éthique ne s'accorde pas avec l'hypocrisie.

    Il ne transige pas avec la torture, la mort et l'exploitation des animaux, que les "militants" non-végans prétendent, honteusement, défendre.

    C'est là qu'intervient l'opposition entre les welfaristes/réformistes et les abolitionnistes.

    Il faut que les "amis des animaux" deviennent végans avant de pouvoir et vouloir participer à des manifestations pour la libération animale.

    Or, Dominique et Nathalie ont fait l'inverse : ils ont appelé à les rejoindre des gens qui majoritairement ne partageaient pas la cause abolitionniste, puisque les animalistes ne sont majoritairement pas végans, ni même végétariens.

    La plupart des "amis des animaux" consomment les animaux.

    Comment par conséquent pourraient-ils militer pour l'abolition de leur exploitation, puisqu'ils y participent directement ?

    Comment espérer mobiliser du monde, puisque personne ou presque n'est végan dans le "mouvement" (qui n'en est donc pas un) ?

    Il faut d'abord sensibiliser les gens au véganisme, ne pas leur faire croire, comme le font les welfaristes, qu'être végétarien est "déjà bien" ou même "suffisant", et que certaines formes d'exploitation sont moins graves que d'autres.

    Il ne faut pas leur faire croire que la viande est pire qu'un bout de fromage, un oeuf ou un verre de lait.

    Il ne faut pas leur faire croire que la fourrure est horrible, mais que le cuir l'est moins.

    Il faut leur dire que tout produit de l'exploitation produisant l'exploitation, il faut cesser de consommer les produits d'origine animale dans leur intégralité.

    Il faut leur dire que le problème n'est pas seulement le traitement des animaux, mais leur utilisation.

    Bref, il faut leur envoyer le bon message d'emblée : c'est à cette condition que le mouvement des droits des animaux pourra un jour exister.

    Les welfaristes/réformistes, partout à l'oeuvre, n'envoient pas le bon message.

    Les welfaristes/réformistes flattent l'animaliste lambda (forcément exploiteur puisque non-végan) dans le sens du poil, en n'exigeant rien de lui sinon un investissement éthique dérisoire se bornant aux limites qu'il donne à son respect des animaux, et sa cotisation bien sûr.

    Telle est ma réponse à l'article empreint de tristesse de Dominique J. et Nathalie B., organisateurs des "Manifestations pour la Libération Animale" qui s'arrêtent faute de participants, retranscrit ci-dessous in extenso.

    M. P.

    P. S. : les grandes causes meurent du "festif", maladie de notre époque.

    Ce n'est effectivement pas en exhibant son postérieur comme PETA aime à le faire qu'on respecte ceux pour qui l'on manifeste ni qu'on leur vient en aide, mais en étant végan.

    L'affligeante festivité des "manifs" animalistes welfaristes ne montre qu'une seule chose : on ne prend pas les victimes au sérieux.

    ***

    Après Lodève, le 3 novembre, nous avons déployé notre banderole sur la place des Carmes de Limoges en ce samedi 17 novembre.

    A deux, comme nous en avons  l’habitude depuis bientôt un an que nous avons commencé cette action.

    Malheureusement ce n’est pas une habitude que de notre région, Cristi à Orléans, Sarah à St-Etienne, et d’autres personnes  sont confrontées à cette pénurie de militants.

    Pourtant, me diriez-vous, des actions pour telle ou telle cause animaliste arrivent à rassembler des dizaines voire parfois des centaines de personnes.

    Certains militants sont même prêts à faire des centaines de kilomètres pour être présents, alors que là, nous proposions des manifs locales.

    Pourquoi donc une telle différence, pourquoi donc un réel boycott de la part du mouvement animaliste face à ce projet de manifs mensuelles pour la libération animale ?  

    Une opposition entre welfarisme et abolitionnisme ?

    Je ne le pense pas.

    Les personnes manifestant un jour contre la corrida, un autre jour contre l’expérimentation animale et encore un autre contre la fourrure, ne demandent pas un aménagement moins cruel de ces pratiques mais bel et bien leur abolition.

    Alors pourquoi boudent-elles le fait de manifester tous les mois près de chez elles contre toutes les formes d’exploitation animale ?

    Sans doute que notre demande d’intégrité est la conséquence d’un résultat aussi catastrophique (voir notre charte).

    Le paysage animaliste français est bien à l’image de la France.

    Le Front National est le premier parti ouvrier de France et ils font mieux que les Verts et l’Extrême-Gauche réunis quant au nombre de votants (20 %), et nous retrouvons probablement ce pourcentage dans le mouvement animaliste.

    S’ajoute à ce nombre, celles et ceux qui disent ne pas faire de politique – alors que précisément vouloir une amélioration de la condition animale est bien faire de la politique !  -  et acceptent de militer avec des gens aux idées discriminatoires.

    La tolérance est de rigueur même chez des collectifs comme le CLEDA (membre des Al-Halmarks, sic !), Animô Toulouse qui affichent pourtant être opposés à toutes les formes de discrimination mais qui acceptent les gens d’extrême-droite ou leurs sympathisants, pour faire du nombre !!

    Nous avons aussi été très étonnés que non seulement la question d’être vegan ou du moins en passe de l’être fasse débat mais pire encore provoque des clashes ici ou là.

    Nous n’exigions pas la « pureté vegane » mais que l’on y vienne à brève échéance.

    Quoi de plus normal quand on revendique la libération animale, et il faudra bien que l’on m’explique comment trouver à manger un morceau de cadavre si  d’aventure nous obtenions la libération animale ?

    Oui, comment et pourquoi  manifester pour une chose dont au fond de soi-même, on n’a  pas envie qu’elle se réalise ?

    Peut-être parce qu’aujourd’hui, nous sommes passés  dans l’ère du militantisme-divertissement à fort renfort de musique, saynettes (plus ou moins pitoyables). 

    On m’a même rapporté que sans ces mises en scènes, les manifestants ne viendraient pas et j’en conclus donc qu’elles ne sont pas là pour sensibiliser les passants mais pour « occuper » les manifestants.

    C’est d’une tristesse !...

    Au final de cette hécatombe, nous sommes en droit de penser que le concept de libération animale, de vouloir affirmer, revendiquer son opposition à toutes les formes de maltraitance et de cruauté envers tous les animaux n’est pas, encore, à l’ordre du jour chez les militants.

    Bien sûr, comme il nous fut dit, il existe bien d’autres façons de militer ; écrire un livre, produire un film, tenir des stands mais nous restons dans ces cas encore et toujours dans l’information mais jamais dans la revendication, dans l’affirmation que de la violence envers les animaux nous n’en voulons plus.

    Imaginez un instant  si des centaines de personnes  ici ou là, à travers la France et dans le monde s’étaient élevées, chaque mois, pour affirmer sa volonté de ne plus voir les animaux souffrir et mourir de notre égoïsme, de notre lâcheté et de notre cupidité.

    Imaginez un instant que le refus du spécisme devienne une force irrésistible pour le détruire et que nos frères animaux rejoignent la communauté des terriens et que nous prenions aussi en compte leurs intérêts.

    Imaginez !

    Ce projet n’aura donc vécu qu’un an !

    Le blog sera laissé en veilleuse.

    Celles et ceux en accord et avec cette démarche et avec notre charte peuvent nous contacter si elles comptent être réellement actives.

    Nous les en remercions comme nous remercions celles et ceux qui nous ont suivi dans cette aventure Lausanimaliste, Genèvanimaliste, Front d’Action Animaux, Mouvement Vegan ou qui nous ont rejoint au cours des derniers mois comme le MAS ou Olga.

    Ce n’est qu’un au revoir, dans l’espoir qu’il soit de courte durée !

    Libération Animale Totale et Absolue.

    http://leurvienenousappartientpas.over-blog.com/article-ce-n-est-qu-un-au-revoir-112582826-comments.html#anchorComment

  • Retour sur un massacre (Le Hors Humain)

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    ETAT D’URGENCE : EXTERMINATION PROGRAMMEE DANS LA COMMUNAUTE EUROPEENNE.

    Ce ne sont pas les mouches qui ont brulé vifs 80000 chiens errants afin d'assainir la Coupe d'Europe de Football 2012.

    La propreté était de mise autour d'un ballon.

    A quand la grande épuration des SDF errants ces sportifs du macadam ?

    Alors Humain, ça ne vous rappelle rien ?

    Attention danger, l’armée fantôme existe bel et bien et sa vengeance sera terrible pour les responsables de ce carnage.

    © Le Hors Humain.

    http://www.horshumain.org/blog/horshumain/365/#les-commentaires

  • Pornographie : la politique du toujours pire

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    Une des Poupées de Hans Bellmer...

    "Ce n’est pas un jugement moral que d’affirmer que certaines productions X actuelles n’ont plus rien de « pornographique », mais relèvent de la banalisation de la violence criminelle à l’encontre des femmes, d’une sexualité déshumanisée, désincarnée, de la torture en direct, de l’incitation au mépris et à la haine sexiste.

    On pourrait parler de "pornocriminalité", comme on parle de pédocriminalité : donner à s’exciter devant le viol d’une femme, cognée, agonie d’injures sexistes, sodomisée brutalement, avec la tête maintenue dans les toilettes, n’a plus grand-chose à voir avec de la pornographie : le viol n’étant pas un acte sexuel, mais un acte barbare de soumission machiste.

    Quand on connaît la logique commerciale des ces multinationales du sexe et les énormes profits qu’elles en retirent, on peut légitimement s’inquiéter devant le risque marketing du "toujours pire" et surtout celui d’utiliser des femmes (des enfants) les plus fragiles socialement, les plus pauvres, les plus paumées, et ce, sans aucun scrupule.
     
    Gageons que dans peu de temps des snuff movies circuleront sur le marché.
     
    La mort d’une femme, en direct, fera sans doute bander quelques types.

    Ce qui fait bander le dédé pornocrate du XXIe siècle, c’est « soumettre une salope de femme libérée ! » à tous ses désirs, toujours plus, tout de suite et sans aucune restriction des tabous d’antan.
     
    Cette « égale de lui-même » qui gagne sa vie, vote et décide de sa fécondité est de moins en moins assujettie à son désir à lui.
     
    Le seul tabou restant demeure la violence envers cet autre soi-même.
     
    Et bien sûr la violence envers des femmes devenues, libération sexuelle oblige, des femmes à jouir, est une violence sexuelle .

    Qu’est-ce qu’il reste à fantasmer quand la nudité est banalisée, le corps féminin exposé et réifié, que la sexualité épanouie et réciproque est érigée en norme de consommation ?
     
    Qu’est-ce qu’il reste à transgresser pour un macho quand il a tout exploré avec ses compagnes et qu’il voit ce désir ne pas combler son sentiment de mâle supériorité ?
     
    Est-ce que la seule façon de les dominer socialement pourrait être la violence sexuelle ?
     
    Pourrait-il ainsi transcender ce désir qui ne l’expose qu’à sa propre vacuité ?
     
    Cet être dont la domination sociale lui échappe, dont le désir et le plaisir sont légitimes et librement exercés, comment le soumettre si ce n’est par la force et le mépris ?

    Alors il va ériger son phallus en arme, et tel un moderne et fier Priape, il va pilonner la femelle par tous les bouts.
     
    Il va la violenter, la rabaisser, l’user, l’insulter, la souiller d’un sperme jaillissant rageusement.
     
    Il va la cogner, la violer, l’écarteler, l’enculer, l’écraser, la bâillonner de son vit, nier son ressenti d’être libre et égal, la brutaliser à coups de verge, peut-être plus cruellement que le petit marquis avec ses chambrières ou le bourgeois avec ses filles de joie...
     
    Il va se régaler des pornos trash mettant en scène violences, soumissions et dégradations des femmes, il va bander devant « violences conjugales X » « viols de jeunes filles » « sodomies sanglantes » ou « triple pénétration ».
     
    Il va bander devant l’indicible torture sexiste, quand son père bandait devant l’esthétisme érotique d’ Emmanuelle, son grand-père devant la nudité exotique de Joséphine Baker, et son aïeul devant la photo coquine d’une grisette en chemise.
     
    Quatre générations de femmes objets de désir, la dernière étant la seule également objet de haine farouche !

    ... Et presque deux siècles de féminisme ont passé."
     
  • L'imposture du concept moral d'humanité

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    Une vache dans le couloir de la mort.

  • Rappel de la commémoration du massacre antiféministe de Montréal

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    Comme chaque année, des membres du réseau "Encore féministes !" se rassemblent à Paris pour commémorer la tuerie qui eut lieu le 6 décembre 1989 à la Polytechnique de Montréal.

    Un antiféministe massacra de jeunes Québécoises, uniquement parce qu’elles étaient des femmes faisant des études d’ingénieur.

    Voir : http://encorefeministes.free.fr/poly.php3

    A méditer : une analyse de la grande féministe états-unienne Andrea Dworkin, dans un discours prononcé pour le premier anniversaire de la tuerie : http://sisyphe.org/spip.php?article2720

    La cérémonie aura lieu le jeudi 6 décembre 2012 à 19h.

    Si vous pouvez venir, rendez-vous à partir de 18h45, place du Québec, au coin de la rue de Rennes et du bd St-Germain (métro Saint-Germain-des-Prés).

    Nous préparerons nos banderoles « LE FÉMINISME N’A JAMAIS TUÉ PERSONNE  - LE MACHISME TUE TOUS LES JOURS » (phrase de Benoîte Groult).

    La commémoration commencera à 19h précises.

    Nous déposerons des fleurs tandis que seront appelés à haute voix les noms des quatorze femmes assassinées.

    Avec la chorale féministe des Voix rebelles, nous chanterons des chants féministes.

    Prière de vous habiller de couleurs sombres !

    Après la cérémonie, qui durera environ vingt minutes, nous nous retrouverons pour dîner dans un restaurant chinois voisin.

    Adelphiquement*,


    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de adelphité, notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents. Le mot adelphité est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Le réseau mixte et international "Encore féministes !" compte à ce jour 4 687 membres (personnes et associations) dans 55 pays.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

  • Najat Vallaud-Belkacem réfléchit au meilleur moyen d'abolir la prostitution

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    On ne le répétera jamais assez sur ce blog : bravo à Najat Vallaud-Belkacem.

    Enfin une politique s'empare de ce sujet à bras-le-corps et veut abolir une "pratique" qui n'est rien d'autre qu'un esclavage millénaire nié en tant que tel.

    La prostitution est une exploitation des un-e-s par les autres.

    La prostitution pervertit depuis son apparition les rapports entre les hommes et les femmes.

    La prostitution, c'est l'achat d'un être humain (presque toujours une femme) par un autre être humain (presque toujours un homme) à des fins d'utilisation sexuelle.

    Or les êtres sentients, humains et nonhumains, ne sont pas des objets, ni des marchandises.

    Leurs corps ne se vendent pas, ni ne s'achètent, ni ne s'échangent.

    Réifier l'autre sentient ressortit au fascisme dans son expression la plus pure.

    Les personnes prostituées, y compris les prostitué-e-s "libres" (qui ne représentent qu'un infime pourcentage du total), sont des victimes du sexisme endémique des cultures quelles qu'elles soient, et d'une vision du monde basée sur la violence et la domination des uns par les autres.

    Personne ne se prostitue par hasard : c'est le fruit d'une enfance et/ou d'une adolescence meurtries, que ce soit à cause d'abus sexuels, de misère économique, de misère sociale, de rencontres toxiques, etc.

    Les prostitu-é-es "libres" ont intégré l'idée que la culture sexiste renvoie des femmes et des homosexuels de sexe masculin (perçus non comme des hommes, mais comme des femmes) : qu'elles/ils sont des objets sexuels.

    La prostitution engendre des violences de toutes sortes de par le monde.

    Les personnes qui en sont victimes perdent tout : dignité, santé, sécurité, respect, etc.

    Beaucoup d'entre elles sombrent dans la drogue ou la dépression, voire le suicide.

    Tous les jours, des personnes prostituées tombent malades, sont violées ou assassinées par leurs "clients".

    Leur quotidien est fait de violence et d'insécurité permanentes.

    La prostitution est l'un des plus grands fléaux sociaux.

    Une société civilisée digne de ce nom doit prendre exemple sur la Suède et l'abolir.

    M. P.

    ***

    Najat Vallaud-Belkacem réfléchit au meilleur moyen d'abolir la prostitution.

    Son objectif est "de voir la prostitution disparaître".

    En matière de prostitution, la position abolitionniste de Najat Vallaud-Belkacem lui a déjà valu la colère des prostituées indépendantes et de certaines associations.

    Invitée de BFMTV et RMC ce 15 novembre, la ministre des Droits des femmes a expliqué qu'elle se rendait actuellement dans plusieurs pays afin "observer les différentes expériences pour sanctionner les clients".

    Pour tenter, par la suite, d'appliquer la meilleure en France.

    Najat Vallaud-Belkacem s'est ainsi rendue enSuède le 8 novembre, pays qui a décidé de punir tout client de prostituée dès 1999 : le "consommateur de services sexuels" y est considéré comme un délinquant. Les prostituées y ont le statut de victime.

    Voici ce qu'en pense la ministre :

    "Il y a un constat indéniable : cette loi est comportementale.

    En quelque treize ans, la société suédoise a profondément évolué sur la question de l’achat de services sexuels et, aujourd'hui, cet achat n’est plus considéré comme une activité banale mais comme quelque chose contre lequel il faut lutter."

    La ministre ajoute cependant que cette méthode ne peut fonctionner que si la répression est accompagné d'une aide pour les prostituées laissées sur le carreau :

    Ensuite la question qui est posée est :

    "Ne risquez-vous pas de nuire aux personnes en situation de prostitution en les repoussant vers des zones non sécurisées ?"

    "Mais, là encore, l’expérience suédoise n'est pas qu'une réponse pénale.

    Il y a une réponse sociale avec des moyens financiers sur la table pour aider les personnes prostituées à se réinsérer."

    Najat Vallaud-Belkacem s'intéresse également au modèle britannique qui cible la prostitution subie.

    Depuis 2009, toute personne payant une prostituée "soumise par la force, la tromperie ou les menaces par un tiers" peut être poursuivie.

    "Une autre option possible" pour la ministre :

    "Je me rendrai bien en Grande-Bretagne pour observer une autre expérience qui consiste à sanctionner les clients uniquement de prostituées victimes de la traite.

    C’est aussi une option possible."

    Et de conclure qu'un travail "est engagé pour mener une réflexion", impliquant les associations concernées, et qu'une seule option - opposée à sa volonté abolitionniste - est à oublier : la réouverture des maisons closes.

    Par Delphine Legouté

    http://lelab.europe1.fr/t/prostitution-najat-vallaud-belkacem-reflechit-au-meilleur-moyen-de-sanctionner-le-client-5909

  • Permanente Shoah

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    "Personne ne peut plus nier sérieusement et longtemps que les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour dissimuler ou pour se dissimuler cette cruauté, pour organiser à l’échelle mondiale l’oubli ou la méconnaissance de cette violence que certains pourraient comparer aux pires génocides […].

    De la figure du génocide il ne faudrait ni abuser ni s’acquitter trop vite.

    Car elle se complique ici : l’anéantissement des espèces, certes, serait à l’œuvre, mais il passerait par l’organisation et l’exploitation d’une survie artificielle, infernale, virtuellement interminable, dans des conditions […] monstrueuses, hors de toutes les normes supposées de la vie propre aux animaux ainsi exterminés dans leur survivance ou dans leur surpeuplement même.

    Comme si, par exemple, au lieu de jeter un peuple dans des fours crématoires et dans des chambres à gaz, des médecins ou des généticiens (par exemple nazis) avaient décidé d’organiser par insémination artificielle la surproduction et la surgénération de Juifs, de Tziganes et d’homosexuels qui, toujours plus nombreux et plus nourris, auraient été destinés, en un nombre toujours croissant, au même enfer, celui de l’expérimentation génétique imposée, de l’extermination par le gaz ou par le feu."

    Jacques Derrida, L’animal que donc je suis, Paris, Galilée, 2006, p. 46.