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Evénement - Page 23

  • Anti-vivisection : conférence d'Antidote Europe et International Campaigns à Toulouse


    Mieux vaut finir à l'abattoir ?
    (regardez jusqu'au bout)

    Conférence (et débat) sur la vivisection : Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation ! 

    Avec Hélène Sarraseca d'Antidote Europe et un animateur d'International Campaigns

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    Salle de Canal Sud - 40 , rue Alfred Duméril - Toulouse - De 16 h à 19h

    Conférence organisée par l'association pour les droits des animaux A.V.I.S.

    (C) Charlie Hebdo 18.11.09

    http://www.international-campaigns.org/ic/action/programme-actions.htm#TOULOUSE

  • JIDA (Journée Internationale pour les Droits des Animaux) : 1o décembre 2009

    poster_jida_miniature.jpg

    Bienvenue sur ce site militant animé par International Campaigns et dédié au relais de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux (JIDA) en France

    - 12ème édition - Jeudi 10 décembre 2009

    Période d'actions recommandée : du samedi 05 au samedi 12 décembre 2009

    Cette campagne annuelle est animée par l'organisation antivivisection et pour les droits des animaux Uncaged Campaigns et relayée dans les pays francophones par International Campaigns.

    La JIDA a pour objectif de faire reconnaître les droits des animaux au moyen d'une véritable Déclaration Universelle (Universal Declaration of Animal Rights - UDAR).

    CONTEXTE DE LA CAMPAGNE

    Le 10 décembre de chaque année, jour anniversaire de la ratification de la Déclaration des Droits de l'Homme, ou alentour (comme pour l'édition 2007), des militants pour les droits des animaux du monde entier participent à la Journée Internationale pour les Droits des Animaux pour dénoncer l'hypocrisie qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux non humains.

    Le relais de cette campagne s'effectue par le biais de manifestations silencieuses (veillées) organisées devant des sites où les droits des animaux sont bafoués, notamment des laboratoires pratiquant des expériences sur les animaux (entreprises, facultés et autres établissements de recherche).

    Pour une visibilité encore plus grande de votre action, il est important de la poursuivre jusqu'en soirée.

    La nuit tombe vite en hiver et vos bougies et autres sources de lumière attireront sans peine l'attention du public sur la Journée Internationale pour les Droits des Animaux et sur le non respect de ces droits par l'établissement devant lequel vous êtes installés.

    COMMENT REUSSIR VOTRE ACTION JIDA ?

    • Utilisez en priorité absolue les supports militants dédiés à cette campagne que vous trouverez ici en téléchargement.
    • Se déroulant en hiver, cette campagne vous permet d'attirer d'autant plus l'attention des passants en allumant dès la tombée de la nuit des bougies dans des bocaux ouverts (pour protéger la flamme contre le vent). Bougies vegan en vente ici. Lampes commerciales de faible consommation également souhaitables en cas de vent ou de pluie.
    • En plus de distribuer à titre particulier ou dans le cadre d'une table d'information le tract JIDA et la documentation UDAR associée (voir les Supports militants), n'hésitez pas à afficher des posters et affiches mentionnant "Journée Internationale pour les Droits des Animaux".
    • Sur votre stand ou devant l'établissement devant lequel vous avez choisi de manifester  (site pratiquant la vivisection, abattoir, élevage industriel, magasin de fourrure, etc.), disposez des photos de grande dimension (A3 minimum) dénonçant les sévices et abus dont les animaux sont victimes.

    Pour vous inspirer, consultez les rapports d'action et les album-photos des précédentes éditions relayées en France depuis 2004 (colonne de droite, rubrique "Archives").

    Pour envoyer votre rapport d'action et vos photos numériques (200 Ko par photo environ) : info[at]journee-internationale-droits-animaux.org

    NB : Il est conseillé de faire une déclaration auprès des autorités locales (préfecture, mairie) dans un délai raisonnable afin d’obtenir l’autorisation nécessaire.

    Plusieurs milliers de signatures de la déclaration UDAR récoltées depuis le 10 décembre 2004. En outre, Uncaged Campaigns a depuis reçu en parallèle plus de mille premières signatures de toute la France.
    Cliquez ici pour amplifier le mouvement !
  • Claude Levi-Strauss, in memoriam

    http://www.canalacademie.com/IMG/jpg/claude_levi-strauss_1988_zuritj053.jpg

    (Merci à Claude Levi-Strauss d'avoir désigné et dénoncé le danger majeur qui pèse sur la planète et l'ensemble du vivant : la surpopulation humaine.

    Plus d'humains, cela veut dire de moins en moins d'espaces sauvages, de nature, de poésie.

    Cela veut dire plus de villes, plus de routes, plus d'industries, plus de pollution.

    Cela veut dire des animaux sauvages expropriés, assassinés, des animaux domestiques exploités et massacrés dans les abattoirs en plus grand nombre...

    La surpopulation humaine, cela veut dire la Mort.

    Voici pourquoi, depuis longtemps, je me suis engagée à ne pas faire d'enfant. MP)

    ***

    Une source d’inspiration de ce blog, Arne Naess, est mort au début de cette année 2009.

    Un autre de mes maîtres à penser, Claude Lévi-Strauss, vient de mourir.

    Plutôt que de vaines éloges, je lui laisse la parole, une parole qui à mon avis donnera une colonne vertébrale à notre XXIe siècle :

    « J’ai connu une époque où l’identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats.

    On sait quels désastres en résultèrent. (…)

    Puisqu'au cours du dernier siècle j’ai assisté à une catastrophe sans pareille dans l’histoire de l’humanité, on me permettra de l’évoquer sur un ton personnel.

    La population mondiale comptait à ma naissance un milliard et demi d’habitants.

    Quand j’entrai dans la vie active vers 1930, ce nombre s’élevait à deux milliards.

    Il est de six milliards aujourd’hui, et il atteindra neuf milliards dans quelques décennies à croire les prévisions des démographes.

    Ils nous disent certes que ce dernier chiffre représentera un pic et que la population déclinera ensuite, si rapidement, ajoutent certains, qu’à l’échelle de quelques siècles une menace pèsera sur la survie de notre espèce.

    De toute façon, elle aura exercé ses ravages sur la diversité, non pas seulement culturelle, mais aussi biologique en faisant disparaître quantité d’espèces animales et végétales.

    De ces disparitions, l’homme est sans doute l’auteur, mais leurs effets se retournent contre lui.

    Il n’est aucun, peut-être, des grands drames contemporains qui ne trouve son origine directe ou indirecte dans la difficulté croissante de vivre ensemble, inconsciemment ressentie par une humanité en proie à l’explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s’empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme, bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même, parce qu’une prescience secrète l’avertit qu’elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces bien essentiels que sont l’espace libre, l’eau pure, l’air non pollué.

    Aussi la seule chance offerte à l’humanité serait de reconnaître que devenue sa propre victime, cette condition la met sur un pied d’égalité avec toutes les autres formes de vie qu’elle s’est employée et continue de s’employer à détruire.

    Mais si l’homme possède d’abord des droits au titre d’être vivant, il en résulte que ces droits, reconnus à l’humanité en tant qu’espèce, rencontrent leurs limites naturelles dans les droits des autres espèces.

    Les droits de l’humanité cessent au moment où leur exercice met en péril l’existence d’autres espèces.

    Le droit à la vie et au libre développement des espèces vivantes encore représentées sur la terre peut seul être dit imprescriptible, pour la raison très simple que la disparition d’une espèce quelconque creuse un vide, irréparable, à notre échelle, dans le système de la création.

    Seule cette façon de considérer l’homme pourrait recueillir l’assentiment de toutes les civilisations.

    La nôtre d’abord, car la conception que je viens d’esquisser fut celle des jurisconsultes romains, pénétrés d’influences stoïciennes, qui définissaient la loi naturelle comme l’ensemble des rapports généraux établis par la nature entre tous les êtres animés pour leur commune conservation ; celle aussi des grandes civilisations de l’Orient et de l’Extrême-Orient, inspirées par l’hindouisme et le bouddhisme; celle, enfin, des peuples dits sous-développés, et même des plus humbles d’entre eux, les sociétés sans écriture qu’étudient les ethnologues.

    Par de sages coutumes que nous aurions tort de reléguer au rang de superstitions, elles limitent la consommation par l’homme des autres espèces vivantes et lui en imposent le respect moral, associé à des règles très strictes pour assurer leur conservation.

    Si différentes que ces dernières sociétés soient les unes des autres, elles concordent pour faire de l’homme une partie prenante, et non un maître de la création.

    Telle est la leçon que l’ethnologie a apprise auprès d’elles, en souhaitant qu’au moment de rejoindre le concert des nations ces sociétés la conservent intacte et que, par leur exemple, nous sachions nous en inspirer. »

    Source : L’ETHNOLOGUE DEVANT LES IDENTITES NATIONALES

    Discours de Claude Lévi-Strauss à l’occasion de la remise du XVIIe Premi Internacional Catalunya, 2005.

    http://biosphere.blog.lemonde.fr/2009/11/03/levi-strauss-in-memoriam/

  • Commentaire : World Vegan Day - 1er Novembre 2009

    http://www.offthehoof.co.uk/ecard/ecard-front.jpg

    Chers collègues,

    Joyeux World Vegan Day à tous !

    Dans ce commentaire, je parle de l’état du mouvement végan.

    La mauvaise nouvelle : les grosses associations de promotion du bien-être animal ont fait un gros travail de marginalisation du véganisme.

    La bonne nouvelle: ces dernières années, nous avons vu la naissance d’un mouvement abolitionniste qui voit le véganisme comme une base morale, rejette les campagnes de reformes et les campagnes ciblées et considère le véganisme comme essentiel à toute théorie non-violente cohérente.

    Si vous n’êtes pas encore végan, alors commencez dès aujourd’hui.

    C’est facile.

    C’est meilleur pour votre santé et la planète.

    Et le plus important : le véganisme éthique représente votre engagement dans la justice, l’abolition de l’exploitation animale et la non-violence.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/

  • La fourrure bientôt interdite en Israël ?

    http://www.sanfranciscosentinel.com/wp-content/uploads/2009/08/nitzan-horowitz-2.jpg

    Nitzan Horowitz

    Un projet de loi visant à interdire l’importation, la production et la vente de toute fourrure en Israël a récemment été déposé à la Knesset pour être soumis au vote des Députés.

    Soutenant ce texte, Brigitte Bardot a écrit au Député Nitzan Horowitz, auteur de la proposition, pour le féliciter et le remercier chaleureusement :

    « Ce projet de loi représente une avancée majeure, un exemple pour le monde quant à la nécessité de respecter et reconnaître l’animal en tant qu’être sensible.

    Vous le savez, l’industrie de la fourrure condamne des millions d’animaux à être parqués dans des cages, entassés, martyrisés avant d’être gazés ou électrocutés, c’est une industrie de la honte et de l’indignité !

    J’ai un profond respect et une sincère admiration pour votre combat personnel contre toute forme de discrimination, toute violence perpétrée sur des êtres en souffrance sans barrière de race ou d’espèce.

    Le monde politique qui nous gouverne semble dépourvu d’humanité et d’empathie, il nous faudrait un Nitzan Horowitz dans chaque pays pour rééquilibrer la donne, nous en sommes loin, hélas.

    La Cour suprême d’Israël a déjà interdit le gavage des palmipèdes considérant, à juste titre, que les "besoins de l’agriculture ne doivent pas systématiquement compter plus que l’intérêt de protéger les animaux".

    Aujourd’hui, votre projet suscite un nouvel espoir pour tous ceux qui s’élèvent contre l’exploitation animale et la cruauté qu’elle engendre.

    Nous avons tous un devoir moral vis-à-vis des êtres vivants qui sont exploités par l’homme.

    Nous n’avons pas le droit et ne devons pas accepter de plonger des millions d’animaux dans la douleur, l’épouvante alors que rien ne peut le justifier.

    C’est éthiquement, humainement et intellectuellement impossible. »

    En réponse, le Député de la Knesset a tenu à remercier notre Présidente (extrait de sa lettre) :

    « Je tiens à vous remercier du fond du cœur, en mon nom et au nom de toutes les personnes et organisations en Israël qui supportent cette cause et qui se battent pour que la loi contre l’importation de fourrure en Israël sous toutes ses formes soit votée.

    Merci pour votre soutien que vous nous avez apporté, pour votre courrier, vos mots sincères et si réalistes de la situation.

    Merci de l’interview si précieux dont vous nous avez fait l’honneur et dont toute la presse israélienne a parlé.

    Merci d’être là sur la scène internationale et ce depuis toujours, pour votre courage et votre combat permanent pour la protection des animaux.

    Vous êtes un modèle de force et de croyance pour tous les gens ; ces gens qui comme vous sont dévoués à la protection des animaux et ceci avec un amour inconditionnel.

    Et croyez moi, ils sont nombreux en Israël.

    Nous prions tous et croyons au plus profond de nous que cette souffrance que l’homme fait subir à ces pauvres bêtes sans défense finira un jour très bientôt et pour cela nous allons nous battre pour faire ce grand pas et bannir l’importation de fourrure en Israël. »

    Le projet de loi a été rejeté le 19 juillet dernier par le gouvernement (2 ministres y étaient favorables et 2 y étaient opposés).

    La décision a été contestée et le projet devrait faire l’objet d’une nouvelle étude, mi-novembre, puis être mis au vote à la Knesset d’ici la fin de l’année.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40201

  • Quarante moutons sauvés de la mort par l'Association Stéphane Lamart et la Fondation Bardot

    http://www.associationstephanelamart.com/photos/steph-mouton-octobre-2009.jpg

    Après le démantèlement d’un abattoir clandestin, jeudi par la police, à Argenteuil (Val-d’Oise), une quarantaine de moutons étaient parqués depuis le 2 octobre dans un enclos à la SPA d’Orgeval, à la demande de la direction des services vétérinaires.
    Notre association est intervenue, ainsi que la Fondation Brigitte Bardot, pour sauver ces animaux qui devaient être abattus.

    Notre président s'étant déplacé à Orgeval précise :

    « Ces moutons ont eu un parcours douloureux, maintenant qu’ils ont été récupérés, ils ont le droit de vivre ».

    Nous retrouvons là le grave problème des abattoirs clandestins.

    Aussi, notre association a fait appel à son avocat : Maître Patrice Grillon afin qu'une plainte soit déposée au tribunal de grande instance de Versailles.

    Finalement, nous avons pu, notre association et la Fondation Brigitte Bardot, trouver une solution pour que ces animaux soient sauvés et transportés en lieux sûrs.

    Nous avons alerté les services vétérinaires qui mettent tout en œuvre pour remonter la filière et découvrir la provenance des moutons.

  • Bilan du Festival "Coeur de faune" de la défense animale du 3 au 5 octobre à Mers-les-Bains

    http://www.animaux-nature.info/IMG/jpg/mers-grand.jpg

    40 associations étaient présentes, dont L214, le RAC, DDA, Respectons, le sanctuaire des hérissons, Sea Sheperd, Green Peace, One Voice, Ethique Animale, Pour les cirques sans animaux, anti-vivisection, des représentants de la Fondation Brigitte Bardot, des groupes végétariens, végétaliens, végans, antispécistes...

    Les gens pouvaient venir sur chacun de nos stands, signer les pétitions, prendre des tracts...

    Des conférences se sont succédées, dont l'intervention du président de Antidote Europe.

    Environ 2 à 300 visiteurs sont venus, les samedi et dimanche toute la journée.

    Ce festival était le premier du genre, organisé par un groupe issus d'une mouvement de protection des oiseaux des trois villes Eu, Le Tréport et Mers-les-Bains.

    Ce festival va recommencer l'an prochain.

    Les festivaliers ont été bien accueilli, café et repas offert.

  • 4 octobre : Journée Mondiale des Animaux

    Animaux regards.jpg

    La Journée mondiale des animaux est le 4 octobre.

    Les défenseurs des animaux du monde entier célèbrent la Journée mondiale des animaux le 4 octobre, jour de la Saint-François-d'Assise.

    Le fondateur de l'ordre des Franciscains et Saint Patron des animaux considérait en effet les animaux comme des créations vivantes de Dieu, les élevant au rang de frère de l'homme.

    Pour Saint-François d'Assise, même un ver de terre répondait à la volonté divine et était digne de protection.

    Ce n'est donc pas un hasard s'il est généralement considéré comme le premier défenseur des animaux.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_mondiale_des_animaux

    Giotto - Legend of St Francis - Sermon to the Birds.jpg

    Giotto - Legend of St Francis - Sermon to the Birds

  • Florence Burgat : "S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin"

    http://www.la-viande.info/images/boeufs/abattoir4_boeufs.jpg

    ... Le 04 octobre est la « journée mondiale des animaux...

    Nous sommes le 04 octobre 2009.

    Parce que c’est le jour de la Saint François d’Assise, le 04 octobre est déclaré « journée mondiale des animaux ».

    Une journée par an.

    Non pas pour nous souvenir de la manière dont l’humanité a, durant des siècles, traité les animaux, et se demander comment cela a pu être possible.

    Mais une journée par an pour parler de ce qu’ils subissent tous les jours, sans répit, partout dans le monde et depuis toujours.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Deux choses ont changé dans l’histoire sombre des animaux.

    La première chose, c’est qu’on n’a jamais autant tué d’animaux qu’aujourd’hui, on n’en a jamais autant exploités.

    Jamais la condition des animaux n’a été aussi dure.

    Ce sont par milliards qu’ils sont enfermés dans les bâtiments d’élevage, abattus à la chaîne, tués par balle, par poison ou par piège à la chasse, pêchés, capturés pour leur fourrure ou leur « exotisme », utilisés dans les laboratoires, dressés et mutilés dans les cirques, abrutis de solitude dans les zoos…

    L’urgence grandit.

    Car nous avons désormais les moyens scientifiques et techniques d’obtenir d’eux toujours plus : plus de viande, plus de lait, plus de connaissances scientifiques, plus de tout…

    Le monde animal est exténué.

    L’homme est en passe d’éradiquer les derniers animaux libres, au profit d’un stock à gérer apte à répondre à tous nos besoins, y compris les plus futiles.

    Le fait est là.

    La seconde chose, c’est qu’un mouvement mondial de protection et de défense des droits des animaux s’est levé, structuré, amplifié.

    Il veille, informe, dépense toute l’énergie possible pour dissiper l’indifférence ou l’inconscience de gens qui, pour la plupart, n’ont aucune idée de ce à quoi ils participent par des achats qui semblent bien anodins : du jambon, un yaourt, une paire de chaussures, un rouge à lèvres.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Souvent, nous déplorons notre impuissance en apprenant que se passent dans le monde des tortures d’humains, des crimes, des enfermements…

    S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin : en nous informant et en nous abstenant d’acheter les produits issus de l’exploitation animale.

    Nous avons pratiquement chaque fois le choix.

    L’alternative nous est quasiment toujours offerte.

    Cessons de marcher tête baissée, aveugles et sourds à ce qui – il est vrai – est caché, afin que nul ne voie ni n’entende.

    ===================

    Florence Burgat est directeur de recherche en philosophie à l'Institut national de la recherche agronomique (Paris, France).

    Elle a enseigné durant quatre ans à l'EHESS.

    Elle est actuellement rattachée à l'équipe d'accueil « Philosophies contemporaines » (université de Paris I).

    A travaillé sur la définition de l'animalité dans la philosophie occidentale moderne et contemporaine, et publié sur ce thème, outre de nombreux articles, Animal, mon prochain (Odile Jacob, 1997).

    Elle travaille aussi sur la condition des animaux dans notre société : L'animal dans les pratiques de consommation (Puf, 1995) ; La protection de l'animal (Puf, 1997) ; avec la collaboration de Robert Dantzer, Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ? (éditions de l'Inra, 2001) ; L'animal dans nos sociétés (La Documentation française, revue Problèmes politiques et sociaux, janvier 2004).

    Ses recherches portent actuellement sur les approches phénoménologiques de la vie animale : Liberté et inquiétude de la vie animale (Kimé, 2006).

    Elle a dirigé un ouvrage collectif : Penser le comportement animal. Contribution à une critique du réductionnisme, à paraître en Janvier 2010, aux éditions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris).


    Source : Florence Burgat: Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ?

    Link : 4 octobre - journée mondiale des animaux - video

    http://www.evana.org/index.php?id=48817&lang=en

  • Samedi 24 octobre à Paris : grande marche contre la fourrure

    La vérité sur la fourrure-torture : regardons-la en face

    Le commerce de la fourrure représente encore plus de 50 millions d’animaux massacrés chaque année au nom de la vanité et de l’argent !

    Appel à tous les militants, associations et citoyens pour une grande marche unitaire contre la fourrure !

    Venez nombreux !


    PROGRAMME :

    14h30 : Lieu de rendez-vous Place de l'Opéra, à Paris (métro Opéra).

    15h00 : Départ du cortège.

    17h-17h30 : Retour Place de l’Opéra. Discours des représentants des associations.

    18h30 : Fin de la manifestation.

    • Nous demandons à tous les manifestants d’être vêtus de noir afin de témoigner de notre deuil pour tous les animaux massacrés.
    • Des sifflets et pancartes seront à la disposition des manifestants.
    • Nous remercions toutes les associations et participants de se munir uniquement de pancartes et bannières ayant pour sujet la fourrure.
    • Évitez, s'il vous plaît, de porter du cuir (ou de la fourrure ;)) afin de ne pas donner prise à nos contradicteurs.
    UNE AFFICHE À IMPRIMER

    affiche marche.jpg

    Vous pouvez aider en imprimant cette affiche (cliquez dessus pour l'avoir en grand) et en la plaçant dans des endroits stratégiques comme des restaurants végétariens ou des magasins bio !

    Ce ne sont que des suggestions, n'hésitez pas utiliser vos propres astuces.

    Bientôt, nous aurons aussi une jolie affiche en couleur à vous proposer.

    POURQUOI CETTE MARCHE UNITAIRE ?

    L'hiver approche et, avec lui, les tendances de la mode qui font la réputation de la France.

    Mais cette réputation est entachée du sang des pauvres créatures qui auront souffert jusqu'à leur mort atroce...

    Un animal meurt toutes les secondes pour que les humains puissent se pavaner avec de la fourrure.

    Cette année, pour faire entendre nos voix et crier haut et fort qu'il est temps de stopper cette atrocité qu'est la fourrure, rejoignez-nous tous le 24 octobre pour une grande marche unitaire contre la fourrure.

    Il faut que nous soyons le plus nombreux possible, toutes les associations doivent se joindre à nous, chacun pourra apporter ses banderoles et affiches.

    Réservez d'ores et déjà cette date !

    Plus d'infos à venir...

    marchecontrelafourrure2009@live.fr

    http://contrelafourrure.blogspot.com/

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