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Evénement - Page 20

  • 20 mars 2010 : Journée Sans Viande (JSV)

    http://image3.examiner.com/images/blog/wysiwyg/image/meatout.JPG

    Bienvenue sur le site de la campagne Journée Sans Viande, animée et relayée par International Campaigns en France.

    La Journée Sans Viande est la version francophone de la campagne internationale MeatOut Day

    une initiative lancée en 1985 par l'association américaine pour les droits des animaux FARM  qui milite pour une alimentation sans produits d'origine animale par respect des animaux, pour la préservation de la planète et pour l'amélioration de la santé. 2009 est la 25ème édition de cette campagne.

    L'objectif du site Journée Sans Viande est double :

    • Inviter, à l'occasion de la Journée Sans Viande (le 20 mars chaque année ou alentour du 20 mars) le public à s'informer sur le mode de vie sans viande et sur les raisons qui motivent ce choix éthique pour épargner les animaux, la planète et ses habitants. Pour ce faire, une sélection de sites d'information sur le végétarisme, le végétalisme et le véganisme est proposée.
    • Inciter les végétariens, les végétaliens et les vegans à s'investir dans la campagne Journée Sans Viande pour aider la population à se débarrasser de la viande et lui faire découvrir, en toute simplicité et à travers des dégustations de produits et plats vegan par exemple, ce mode de vie éthique au plus grand nombre.
    • Les vegans s'investissent aussi, entre autres, dans la Journée Mondiale Vegan, le véganisme étant un mode de vie parfaitement viable et qui exclut toute utilisation et cosommation de produit d'origine animale par respect des animaux, 365 jours par an.

    Le saviez-vous ?

    Vendredi 20 mars 2009 aura lieu l'édition 2009 de la Journée Sans Viande (campagne Meatout) aux États-Unis... et dans le monde entier !

    En France, de nombreux groupements se mobiliseront les week-ends du 14 mars et du 21 mars 2009 pour plus de visibilité auprès du grand public.

    Qu’est-ce que la Journée Sans Viande ?

    Avec l’arrivée du printemps, des milliers de personnes qui ne consomment aucune chair animale (dont le poisson) et pour beaucoup aucun produit d'origine animale organiseront à travers le monde à l'occasion de la Journée Sans Viande, le 20 mars ou alentour du 20 mars, des actions de sensibilisation à un mode de vie et d'alimentation sans viande.
    A l'occasion de cette journée de sensibilisation, à caractère totalement laïque, des conférences, des actions de rue, des repas en public, des cours de cuisine, des dégustations de délicieuse nourriture végétarienne/végétalienne, des distributions de tracts ainsi que des stands d’information/sensibilisation et de dégustation seront organisés partout dans le monde pour faire découvrir ce mode d'alimentation - et de vie - motivé par la compassion.
    La Journée Sans Viande est une campagne internationale destinée à aider la population à évoluer vers un régime non violent et équilibré à base de fruits, de légumes et de céréales.

    L’objectif est de communiquer au public les joies et vertus d’une alimentation végétale tout en faisant la promotion du large choix d'alternatives à la viande et aux produits laitiers disponibles.

    Pas encore végétarien(ne) ?

    Découvrez un mode de vie basé sur le respect des animaux en parcourant la sélection de liens que nous vous proposons ici.

    A l'occasion de cette campagne, faites le geste qui sauvera de la souffrance et de la mort de très nombreux animaux chaque année.
    Besoin de plus d'arguments ? Cliquez ici.

    Déjà végétarien/végétalien ou vegan ?

    À l'occasion de la prochaine Edition de la Journée Sans Viande, nous vous invitons à vous joindre à cette campagne de sensibilisation qui permettra de sauver beaucoup d'animaux destinés à la boucherie.

    Au nom des animaux, merci de consacrer quelques heures de votre précieux temps alentour du 20 mars prochain, ou le week-end juste avant ou après le 20 mars pour plus de vivsbilité afin d'organiser une action ou un événement qui permettra à votre entourage d'abandonner son alimentation carnée, source d'une immense misère animale.

    Ecrivez-nous pour nous signaler votre action Journée Sans Viande dès aujourd’hui ! Elle sera mentionnée avec tous les détails sur une page Agenda des actions JSV.

    Pour réfléchir à et préparer dès maintenant la Journée Sans Viande, nous vous invitons à :

    http://journee-sans-viande.info/

  • Compte-rendu de la conférence du 19 février (Les Vaches Rouges)

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    Conférence à 17h30 à la faculté de Droit de Clermont-Ferrand, sur le thème du droit des animaux, avec Jean-Pierre Marguénaud, juriste, et Claude Reiss, biologiste et président d’Antidote Europe (association de scientifiques pour la promotion de méthodes alternatives à l’ expérimentation animale).

    L’ amphithéatre mis à disposition ( qui pouvait contenir une centaine de personnes) était bien rempli, et pour un tiers environ par les étudiants en droit de la faculté.

    A Pour la 1ère intervention, Jean-Pierre Marguénaud a mis en avant quelques points essentiels, sans le changement desquels la condition animale dans la société française ne pourra espérer réellement évoluer.

    Entre autres, il préconise :

    1) une modification du statut de l’ animal dans la constitution française.

    En effet celui-ci n’a pas changé depuis l’ avènement de la vème  république (soit depuis 1958), à savoir que l’ animal est assimilé à un « bien »  matériel dans la constitution, et non pas à celui d’ un être vivant doué de sensibilité…

    Ce statut confère une grande liberté aux hommes quant à leur manière d’appréhender l’animal et leur procure ainsi une sorte « d’ impunité juridique » pour toutes les formes d’exploitations outrancières qu’ ils ont mis en place.

    En résumé cela leur permet donc une exploitation commerciale des animaux la plus efficace possible (conditions sordides d’ élevage, de transport et d’abattage  des animaux destinés à la consommation humaine…)...

    Dans le cadre de l’expérimentation animale, liberté totale est laissée à l’appréciation des chercheurs dans la mise en place de leurs protocoles d’expérimentation.

    En effet, ce qui peut paraître assez inadmissible, c’est que seules les conditions de détention de l’animal sont soumises à contrôle.

    En dehors de cela, le champs libre est laissé aux expérimentateurs, qui sont les propres juges de leurs expériences et du bien fondé de celles-ci.

    Eux seuls sont aptes à déterminer l’utilité du degré de souffrance à infliger à l’animal pour mener à bien leur travaux…

    Il faut donc, de manière urgente, l’extraction des animaux de la catégorie des biens, dans la constitution française (il faut prendre exemple sur la Suisse qui a réalisé cette modification).

    Il faut protéger les animaux pour eux-mêmes.

    Mais la difficulé à laquelle se heurte les décideurs, c’est de savoir dans quelle catégorie les mettre (pour les proteger un minimum mais en même temps répondre au mieux aux exigences de la société actuelle qui a encore besoin de les exploiter pour fonctionner.)

    Une solution serait de leur accorder une personnalité juridique, ils doivent devenir « personnes morales »  (au même titre que le sont déjà les entreprises ou associations).

    2) Jean-Pierre Marguénaud préconise la libération de la parole des opposants à toute forme d’ exploitation des animaux, afin de dévérouiller le débat juridique.

    Là encore la Suisse a été l’objet d’un arrêt historique en la matière :

    A l’origine, une publicité mensongère  de l’industrie de la viande.

    Une association de protection animal a voulu diffuser sur une chaine télévisée Suisse un spot dénonciateur de cette supercherie, spot qui a été refusé par la chaine en question suite à de nombreuses pressions des lobbies.

    La Suisse a alors été condamnée pour entrave à la liberté d’ expression.

    B Pour la 2ème intervention Claude Reiss nous a présenté une méthode scientifique d’évaluation de la toxicité d’un produit chimique sur l’organisme humain, qui est fiable, rapide, relativement peu coûteuse et se pratique sans recours à  l’ expérimentation animale : la  Toxicogenomique

    Cette méthode utilise un  outil révolutionnaire, la puce à AD.N. (qui éxiste depuis une dizaine d’ années déjà) et consiste à observer la dérégulation de certains gènes, dans des cellules humaines, suite à l’exposition de ces cellules à une substance chimique.

    Claude Reiss nous rappel ensuite que le modèle animal employé depuis le début du XIXe  siècle par l’industrie pharmaceutique peut s’avérer très dangereux pour la santé humaine.

    En effet les espèces sont définies par leur isolement reproductif (impossibilité de se reproduire entre espèces différentes), car chaque espèce a son propre patrimoine génétique.

    Or, ce qui définit l’activité biologique d’un individu, c’est son patrimoine génétique.

    On ne peut donc prendre une espèce comme modèle biologique fiable pour une autre.

    Il est possible que deux espèces se comportent d’une manière identique, différente ou opposée par rapport à une même substance chimique, virus ou bactérie.

    Par exemple, l’animal le plus proche de l’homme dans la théorie de l’ évolution des espèces, c’est le chimpanzé.

    Or, si on injecte le virus du sida humain au chimpanzé, il ne tombe pas malade.

    Il reste également indifférent à l’ hépatite B, mais meurt comme les humains lorsqu’ il est atteint par le virus Ebola..

    Le scandale du sang contaminé éclaire bien ce problème.

    Au début des années 80, lorsque l’on a vu que le virus du sida pouvait être un problème pour la transfusion sanguine, on a testé le sang contaminé sur le chimpanzé et on a constaté que celui ci se portait comme un charme.

    Les « experts » ont donc décidé de laisser circuler le sang contaminé, avec la suite que l’on connaît.

    Sans compter que plus de la moitié des médicaments présents actuellement sur le marché, non seulement n’ont aucuns réels effets positifs avérés mais aussi présentent une toxicité importante.

    En effet un ministre de la santé a déclaré en 1997 (en se basant sur les donnés de pharmaco- vigilance des départements) qu’ il y a 20000 personnes tous les ans qui meurent à cause des médicaments.

    Les médicaments qui tuent sont la 4e cause de mortalité en France (4 X plus que le nombre de tués sur la route…), sans compter les 1,3 millions de personnes par an qui sont envoyés à l’hôpital à cause de leurs effets secondaires (et du coût que cela entraîne pour la sécurité sociale).

    Il devient donc urgent d’utiliser une méthode scientifique fiable pour pallier à tous ces problèmes.

    Cela devient d’autant plus urgent que l’on constate depuis les années 80 une augmentation fulgurante du nombre de cancers ( + 82%  de 1980 à nos jours), d’autistes, de personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, sans rapport avec l’accroissement de la population et son vieillissement, mais bien à cause des facteurs environnementaux (pollution, pesticides…).

    1/13 des femmes en 1970 étaient concernées par le cancer du sein, et en 2009 elles sont 1/7 à être concernées.

    5 à 10% seulement des cancers ont une origine génétique, et 90% résultent de facteurs environnementaux..

    1 cancer sur 3 est dû aux proliférateurs endocriniens environnementaux (PEE).

    Les PEE majeurs sont : le bisphénol A, les phtalates, les pesticides…

    Enfin l’association Antidote Europe se mobilise pour faire adopter la Toxicogénomique aux scientifiques et a déjà contacté entre autres la Commission européenne et le ministre de  l’enseignement supérieur et de la recherche afin de leur demander de remplacer  les tests de toxicologie sur des animaux par des méthodes véritablement scientifiques.

    Par Aïda

    http://singesdeclermont.over-blog.com/

  • Conférence "Animal objet ou sujet de droit ?" (La Montagne)

    monkeysjanuary-077.jpg
    Pour les questions éthiques , un dessin vaut parfois mieux qu'un long discours :

    http://www.charliehebdo.fr/sites/default/files/imce/S884-Puce-Honore-1.jpg

    (Nouvelles Clés N° 64, hiver 2009/2010)

    Plus besoin de torturer pour tester nos médicaments

    Régulièrement, des commandos d’« amis des animaux », appelés écoterroristes, vont saboter de grands labos et délivrer les cobayes destinés à leurs expérimentations, au grand dam de certains « amis des humains ».

    Ce conflit n’a plus lieu d’être.

    Il existe des tests non-violents - et plus efficaces - pour tester la toxicité des milliers de produits chimiques mis sur le marché.

    Écoutez ce qu’en dit Claude Reiss, le chercheur français le mieux informé sur le sujet.

    Physicien de formation, biologiste spécialisé en toxicologie moléculaire, ex-directeur de recherche du laboratoire Structure et dynamique du génome au CNRS de Gif-sur-Yvette, auteur et coauteur de plus de 250 publications scientifiques, Claude Reiss a consacré sa vie à la recherche sur le cancer et le sida.

    Connu pour ses travaux en toxicologie sur cellules, il est convié en 1992 à un débat radiophonique consacré à l’expérimentation animale.

    Reiss explique alors pourquoi le modèle animal lui semble faire obstacle au progrès et comment à l’inverse avec ces nouvelles technologies que sont la biochimie (l’étude des processus chimiques de la matière vivante) et l’informatique, il est possible de mieux comprendre comment une cellule est agressée en présence d’un produit potentiellement toxique.

    Relation de cause à effet ou pas, quelques mois plus tard, Reiss est sommé de quitter dans les meilleurs délais l’institut Jacques Monod où il travaille depuis dix sept ans !

    Muté avec la moitié de son équipement, de son budget et de ses techniciens, l’événement tombe mal : le chercheur vient tout juste de bénéficier de deux contrats de recherche importants, l’un portant sur le sida, financé par l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), l’autre de la CEE, en collaboration avec plusieurs laboratoires européens, dans la lutte contre le cancer.

    L’homme ne s’avoue pas vaincu pour autant et poursuit ses recherches.

    En 2003, il créé avec d’autres chercheurs issus du CNRS, Le comité scientifique Antitode Europe, une association à but non lucratif oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine.

    Une mission de la plus haute importance à l’heure où le rôle de la pollution chimique dans l’apparition de cancers, des allergies et des maladies neurologiques n’est plus à démontrer - à noter que depuis 40 ans, des chercheurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics.

    Pour Claude Reiss, il est désormais urgent de repenser la manière dont sont testés les produits chimiques avant leur mise sur le marché, c’est à dire développer d’autres méthodes que l’utilisation des tests de toxicité effectués sur des animaux.

    L’affaire n’est pas nouvelle mais dépasse de loin la simple et vieille querelle des pro et anti-expérimentation animale.

    Nouvelles Clés : Que reprochez vous au modèle animal ?

    Claude Reiss : Chaque espèce a évolué dans une niche écologique spécifique où elle a prospéré en adoptant son métabolisme, ses systèmes de défense, sa physiologie.

    Bien qu’il y ait une unicité du vivant, face à une agression de l’organisme, chaque espèce réagit donc selon les moyens qu’elle a développés.

    Il est donc dangereux de prétendre extrapoler à l’homme des résultats toxicologiques issus de l’expérimentation animale.

    N. C. : Les mécanismes fondamentaux de la vie sont pourtant communs à toutes les espèces ?

    C. R. : Il y a effectivement une grande unicité du vivant.

    Depuis la bactérie jusqu’aux mammifères en passant par les plantes, la vie est basée sur l’information stockée dans l’ADN laquelle est transcrite en ARN messager, lui même traduit en protéines.

    Pourtant, que des organismes partagent une stratégie de développement identique, ne signifie pas qu’ils réagissent à l’environnement de la même façon.

    N. C. : Pourriez-vous nous donner un exemple ?

    C. R. : Il y a quelque temps, on a expérimenté la métabolisation de certains médicaments chez le rat et chez l’homme.

    La plupart des substances que nous consommons sont métabolisées dans le foie par l’intermédiaire d’une bonne trentaine de gènes différents.

    Un des médicaments en question avait été métabolisé dans le foie du rat à 30% sous une certaine forme et à 50% sous une autre forme.

    Chez l’homme, il l’a été de façon différente.

    Au lieu des 30% obtenus chez le rat, on atteignait 70% chez l’homme et là où il y avait 50% pour l’animal, nous sommes tombés à 0,7% chez l’homme.

    Ces résultats parlent d’eux-mêmes.

    On sait effectivement depuis longtemps, que la manière dont une substance se dégrade dans l’organisme est très différente chez le rat, le chien, le singe et l’homme et que les lésions éventuellement causées par l’absorption de ce produit ne sont pas forcément identiques.

    Il existe des exemples connus. Alors que la morphine rend fou n’importe quel chat, le chien ne réagira pas à une dose vingt fois supérieure à celle recommandée pour un homme.

    De la même façon, le mouton peut manger de l’arsenic et le lapin de l’amanite phalloïde alors qu’une dose de pénicilline, si utile à l’homme, peut tuer net un cochon d’Inde.

    Sur la base d’un produit comme le fluoroacétate de méthyle, une substance toxique utilisée comme raticide, il est intéressant de noter que le singe est 73 fois plus résistant à ce produit que le chien et la souris tandis que le cobaye y est 10 fois plus sensible que le lapin.

    Tout animal réagit donc individuellement à l’agression d’un produit selon son espèce et son âge.

    Il développe des maladies qui lui sont propres, reste dépendant de comportement dictés par l’évolution et par son capital génétique.

    Quant à son environnement, il interfère en permanence avec son organisme.

    Stress, humidité, lumière, alimentation, heures et saisons, tout est source de fluctuation d’où l’idée de créer des modèles animaux standardisés.

    Problème : si l’on teste ces produits sur une population d’individus tous identiques, comment peut on reproduire alors les variations de réponses entre individus susceptibles de se trouver dans la population humaine ?!

    N. C. : Les industriels ont-ils conscience de ces faiblesses ?

    C. R. : Tout à fait.

    En 2006, le Conseil national de la recherche (NRC) des Etats-Unis a publié un rapport intitulé "Tests de toxicité au
XXIe siècle : une vision et une stratégie", dans lequel il dénonce les
failles des tests actuels sur des animaux et propose de mettre au premier
plan les tests réalisés sur du matériel humain, en l’occurrence des cultures de cellules humaines.

    L’industrie chimique et pharmaceutique en a pris bonne note, cette dernière étant déjà bien engagée dans cette voie.

    Il est grand temps de se tourner vers des méthodes véritablement scientifiques !

    N. C. : Quelles sont ces méthodes et pour quelle raison sont-elles plus fiables ?

    C. R. : La biologie moléculaire comme toutes les techniques in vitro qui exploitent les mécanismes vitaux offre cette possibilité de bavarder avec les cellules, notamment par l’intermédiaire de ce que l’on appelle les gènes de stress.

    Dès qu’un agent extérieur - produit chimique, choc thermique ou autres - agresse la cellule, celle-ci développe dès gènes de stress pour faire face à la situation.

    Le travail de mon équipe a consisté a capturer l’un de ses gènes, à le couper en deux et à souder derrière lui un repère visuel à base de luciférase, une substance que l’on trouve dans les méduses et les vers luisants, laquelle leur permettent d’émettre des signaux.

    Ainsi marquée, dès que la cellule émet un stress, elle devient luminescente.

    On peut alors tester sur cette molécule toutes sortes de substances.

    Elle répond dans les trente secondes et nous indique si le produit en question a attaqué ou non son ADN.

    Force est de constater que depuis le début des années 1990 l’utilisation de l’animal en toxicologie a commencé à décroître chez les grands industriels, eux-mêmes convaincus des avantages économiques et scientifiques de ces autres méthodes (modèles mathématiques, simulation sur ordinateur, cultures de cellules, etc.).

    Contrairement à des pays comme l’Angleterre et l’Allemagne - les pionniers en la matière de développement des méthodes alternatives - mais aussi l’Italie, la Suède, la Hollande, les Etats Unis et le Japon, la France s’est toujours démarquée par sa mauvaise volonté.

    Guère étonnant quand on sait que les gouvernements successifs ont été invariablement conseillés par un sérail de vieux chercheurs et techniciens récalcitrants formés à l’ancienne école et donc davantage attachés à persuader les pouvoirs publics de la nécessité de poursuivre l’expérimentation animale que de permettre à la France de rattraper son retard considérable.

    Tout a toujours été fait pour passer outre les volontés internationales et le savoir-faire des chercheurs français au profit de différents avantages comme l’ économie basée sur l’expérimentation animale ou la possibilité pour des industriels de continuer à produire légalement des substances toxiques.

    On peut se demander de toute manière à quoi peuvent bien servir ces tests sur les animaux quand on sait que des substances toxiques chez l’animal sont malgré tout vendues dans le commerce.

    L’acétate de benzoyle, parfum ajouté dans les lessives s’est révélé cancérigène chez le rat, la souris et le hamster.

    Malgré ces résultats, le produit a reçu l’autorisation de commercialisation parce qu’il ne s’était pas monté dangereux pour une autre espèce de rongeur !

    Lorsque la plupart de ces produits ont chez l’animal des répercussions, logiquement, il faudrait donc limiter l’utilisation de ces produits chez l’homme, pourtant, on légalise leur diffusion !

    Donc, bien que les effets secondaires de ces produits (Formaldehyd, Dioxine, Furane, Lindane, PCP, etc.) aient été reconnus, on a autorisé leur élaboration et leur utilisation.

    Les exemples sont nombreux.

    Le Diphényle E 230 utilisé pour le traitement des agrumes provoque chez l’animal de labo des affections hépatiques et rénales.

    On sait depuis quarante ans que les ethers de glycol sont cancérigènes pour les embryons animaux, nombreux sont les produits d’entretien, peinture... qui pourtant en contiennent encore.

    Que dire de ces gouvernements qui se prémunissent en responsabilité en se fiant eux aussi sur la base d’expérimentations animales afin d’établir des normes d’eau potable, des limites de la qualité de l’air et des sols.

    Des réglementations qui protègent avant tout l’industrie.

    Vous avez dit sécurité sanitaire ?!

    Le 1er juin 2007 est entré en vigueur la nouvelle réglementation chimique européenne ayant pour objectif d’offrir au public une meilleure protection sur la base de quelques cent mille substances chimiques présentes dans notre environnement.

    Cette réglementation baptisée REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances Chimiques) se propose donc d’étudier leur toxicité, de retirer du marché les plus dangereuses et, pour les autres, de redéfinir leurs conditions d’utilisation.

    Au-delà du fait que les fabricants doivent eux-mêmes fournir le résultat des tests de leurs propres substances ( !), la plupart des industriels dénoncent un système coûteux et un manque de toxicologues compétents.

    Même le ProfesseurThomas Hartung, conseiller scientifique de la Commission européenne, qualifie lui aussi les actuels tests de toxicité sur animaux de "tout simplement de la mauvaise science."

    Pour pallier ces failles, Antidote Europe, dont le siège social est à Strasbourg, a démontré la pertinence et la faisabilité de tests dits de toxicogénomique.

    N. C. : De quoi s’agit-il exactement ?

    C. R. : Avec mon équipe de chercheurs, nous avons développé une plate-forme informatique capable de gérer un ensemble d’automates pour tester parallèlement des centaines de substances en un temps record et à un coût dérisoire, alliant ainsi recherche scientifique pertinente pour notre santé et compétitivité industrielle.

    Contrairement à la toxicologie sur animaux, le Programme de toxicologie scientifique que nous avons développé permet d’interroger des cellules HUMAINES en culture, exposées à la substance à tester.

    Il est peu coûteux car facilement automatisable ; il est aussi très rapide puisque sur la base d’une substance à tester, le résultat est disponible en quelques jours seulement, fournissant une évaluation sur plusieurs critères (cancérogénicité, immunotoxicité, neurotoxicité, etc.) alors que le seul test de cancérogénicité sur les animaux, par exemple, se déroule sur deux à quatre années ; le tout pour un coût d’environ 10.000 euros par substance (contre 2 à 4 millions de dollars).

    Le PTS se fonde sur la génomique (connaissance de la fonction des gènes humains) et les puces à ADN (dispositif pour détecter d’éventuels dysfonctionnements de ces gènes).

    Des programmes de toxicogénomique sont en cours d’exploitation aux Etats-Unis mais l’Europe est en retard dans ce domaine.

    De même, pour les puces à ADN, de nombreux brevets existent déjà aux Etats-Unis mais Antidote Europe n’a identifié qu’un seul laboratoire européen capable de les produire.

    Le PTS est donc une technique innovante et Antidote Europe a démontré qu’elle pouvait être mise en place dès aujourd’hui si la volonté politique était suffisante.

    Un Centre de toxicogénomique utilisant l’approche proposée par Antidote Europe permettrait de tester les 100.000 substances en deux ans pour un budget total de 1,5 milliard d’euros.

    N. C. : Votre méthode a-t-elle donné des résultats concrets ?

    C. R. : Pour prouver la fiabilité et la faisabilité
d’expériences de toxicogénomique, Antidote Europe a dirigé une étude, 
par cette méthode, de 28 substances chimiques parmi les plus présentes
dans notre environnement et susceptibles d’affecter notre santé.

    Les 
résultats de 22 de ces analyses viennent de recevoir leur numéro
d’enregistrement dans la base internationale spécialisée MIAME (Minimum
Information About a Microarray Experiment ; numéros d’accès : E-TOXM-31
pour les expériences, A-MEXP-798 pour le design de la puce).L’expertise d’Antidote Europe dans ce domaine est donc ainsi reconnue par la communauté scientifique internationale.

    N. C. : Ces méthodes seront-elles utilisées dans le cadre de REACH ?

    C. R. : Antidote Europe s’emploie depuis plus de deux ans à ce que la
toxicogénomique soit rendue obligatoire dans le règlement REACH et a
obtenu qu’elle soit inscrite officiellement dans le préambule de ce
règlement européen sur les substances chimiques entré en vigueur le 1er 
juin dernier.

    Je rappelle que la toxicogénomique est déjà utilisée aux Etats-Unis depuis des années.

    Plus récemment, le Centre commun de recherche, sous l’égide de la Commission européenne, s’est doté d’un département de toxicogénomique.

    Alors qu’elle fournit des résultats valables pour l’homme, qu’elle est bien plus rapide et moins chère que les tests actuellement requis, pourquoi son utilisation est-elle retardée ?

    L’Allemagne, le Japon, l’Italie, la Belgique... évoluent dans ce sens alors que la France, deuxième puissance chimique en Europe, reste comme toujours muette sur cette question.

    Rien d’étonnant à cela lorsqu’on sait que Jacques Chirac s’était allié à Tony Blair pour réclamer que REACH ne constitue pas une charge trop importante pour l’industrie chimique.

    Plutôt que de tirer parti des méthodes modernes pour mettre en évidence la toxicité des substances chimiques, des tests continueront à se faire, comme au Moyen Age, sur des animaux, et à fournir des résultats aussi aléatoires qu’un jeu de pile ou face... à moins que ces résultats ne soient orientés pour innocenter des substances pourtant dangereuses !

    Contact : www.antidote-europe.org

     

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  • Le Dalaï Lama soutient la lutte pour l'abolition de la corrida

    dalailama.jpg

    La lettre du Dalaï Lama adressée à l'association ADDA :

    A l'Association ADDA,

    "Sa Sainteté le Dalaï Lama considère d'une façon évidente que la corrida est une pratique cruelle qui inflige publiquement d'atroces souffrances à des animaux conscients et innocents.

    En conséquence le Dalaï Lama apporte son soutien à l' Initiative Législative Populaire (ILP) initiée par des ONG et des citoyens catalans pour bannir la corrida hors de la Catalogne et invite le Parlement catalan à voter en faveur de l'amendement de l'article 6.2a de la Loi Catalane de Protection Animale et à abolir ainsi, définitivement l'exception qui autorise la corrida.

    A Dharamsala, Inde
    le 02 février 2010

    ***

    La lettre du Dalaï Lama adressée aux associations françaises qui luttent contre la torture animale :

    «Aujourd’hui, alors qu’on assiste à une montée en puissance de la reconnaissance des Droits de l’Homme, il y a, au niveau mondial, une prise de conscience de plus en plus grande d’un besoin pour une protection, non seulement de l’environnement, mais aussi des animaux et une prise en compte de leurs droits.

    Malheureusement, il y a encore des gens qui, non seulement n’acceptent pas cette idée, mais qui considèrent que c’est un plaisir de chasser et de combattre des animaux jusqu'à la mort douloureuse de ces animaux.

    Cela semble en contradiction avec l’esprit d’équanimité qui est en train de se développer de nos jours dans les sociétés.

    Je suis intimement persuadé que les êtres humains sont par nature fondamentalement bons, et je pense que nous devrions non seulement maintenir des relations affables et paisibles avec nos congénères mais qu’il est très important d’étendre la même sorte de sollicitude à l’environnement et aux animaux qui vivent naturellement en harmonie avec ce dernier.

    Quand j’étais adolescent, étudiant le Bouddhisme au Tibet, il m’a été inculqué qu’il était important d’adopter un comportement consistant à se soucier d’autrui.

    Une telle pratique de la non-violence s’applique à tous les êtres sensibles, à tout être vivant qui possède un esprit comme nous le reconnaissons dans le Bouddhisme. Et là où il y a un esprit, il y a des sensations telles que la peine, le plaisir et la joie.

    Aucun être sensible ne cherche la souffrance, bien au contraire, tous recherchent le bonheur.

    Comme nous partageons avec eux ces mêmes sensations de base, nous, en tant qu’êtres humains rationnels, avons l’obligation de contribuer, dans toute la mesure du possible, au bonheur des autres espèces et de faire de notre mieux pour soulager leurs peurs et leurs souffrances.

    C’est pourquoi je suis heureux d’apporter mon soutien à l'Association française de Protection Animale qui lutte contre la corrida ».

    ***

    La lettre originale du Dalaï Lama :

    « Today, together with a growing appreciation of the importance of human rights there is a greater awareness worldwide of the need for the protection not only of the environment, but also of animals and their rights.
    Unfortunately, there continue to be those who feel it is not only acceptable, but also a pleasure, to hunt or fight with animals, resulting in the painful deaths of those animals.
    This seems to contradict the general spirit of egalitarianism growing in most societies today.

    I deeply believe that human beings are basically gentle by nature and I feel that we should not only maintain gentle and peaceful relations with our fellow human beings but that it is also very important to extend the same kind of attitude towards the environment and the animals who naturally live in harmony with it.
    As a boy studying Buddhism in Tibet, I was taught the importance of a caring attitude towards others.
    Such a practice of non-violence applies to all sentient beings - any living thing that has a mind.
    Where there is a mind, there are feelings such as pain, pleasure and joy.
    No sentient beings want pain, instead all want happiness.
    Since we all share these feelings at some basic level, we as rational human beings have an obligation to contribute in whatever way we can to the happiness of other species and try our best to relieve their ears and sufferings.

    Therefore, I am happy to support the French Animal Protect Association who is campaigning to prevent the bullfighting."

    http://www.flac-anticorrida.org/dalai-lama-corrida.html

  • L'"artiste" Wim Delvoye tente d'étrangler une militante (MAMAC, Nice)

    http://www.chine-informations.com/images/upload2/Wim%20Delvoye.jpg

    La saga du MAMAC encochonné continue...

    Il y avait bien des cochons tatoués - sans doute à l'encre de Chine - et naturalisés exposés au MAMAC de Nice.

    L'artiste agresse un manifestant violemment, plainte est déposée contre lui.

    GEE  s'associe aux réactions d'incompréhension qui s'élèvent de tous côtés contre cet art indigne d'une Humanité évoluée.

    Reçu hier :

    Info expo cochons tatoués au MAMAC Nice qui dérape

    France En Action (FEA) - Génération Écologie (GE) - Mouvement Écologiste Indépendant (MEI)

    http://www.alliance-ecologiste-independante.fr/

    Communiqué de presse :

    Au MAMAC, Wim DELVOYE étrangle une militante de la cause animale.

    « Il faut comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un autre animal, on est capable de torturer un être humain. »

    Les propos d’Alain DELON tout récemment publiés par le Matin de Suisse devraient être médités par Wim DELVOYE, cet artiste à l’esprit si dérangé qu’il se permet de prendre des cochons pour les barbouiller d’encre par tatouage avant de les tuer pour les exposer … au MAMAC* de Nice par exemple.

    En tout cas, vendredi soir, lors du vernissage de son exposition, W. DELVOYE était dans la droite ligne des études qui aux USA ont démontré que psychopathes et criminels se faisaient bien souvent la main sur des animaux avant de s'en prendre à leurs semblables.

    Ainsi refusant le dialogue et la confrontation des idées, W. DELVOYE a tout d’abord tenté de me coller son poing sur la figure avant de se précipiter sur Cristel, jeune « animaliste » deux fois moins lourde que lui, afin de lui infliger une strangulation.

    Si ce n’était l’intervention de M. Christian RAZEAU, président de l’association Quartier de Nice, jusqu’où serait allé cet homme dont les œuvres reflètent son côté névrotique?

    Témoignages et certificat médical à l’appui, plainte pour agression a été déposée contre ce lâche.

    Considérant que :

    - Les animaux ne sont pas des objets, que leur mort aux fins de consommation est déjà discutable en soit, mais surtout que de les tuer pour le spectacle, pour la mode ou pour l’art est inacceptable d’un point de vue éthique.

    - Wim DELVOYE est un être irrespectueux, agressif et dangereux.

    - Wim DELVOYE s’est montré indigne d’être accueilli par la France et la Ville de Nice dont les contribuables ont partiellement payé de leurs poches l’organisation de son exposition.

    Nous prions fortement les autorités niçoises et les responsables du MAMAC de faire procéder au retrait de toute la collection de ce pseudo artiste belge.

    Le mieux serait qu’il débarrasse lui-même les murs et planchers du musée et se prenne sous le bras sa machine à fabriquer des excréments humains dont il est si fier (http://www.wimdelvoye.be/cloacafactory.php#)!

    Ceci dit, je souhaite ici remercier Monsieur PERLEIN, conservateur en chef du MAMAC, ainsi que ses collaborateurs, pour leur accueil et leur écoute.

    Merci de bien vouloir diffuser.

    Didier Le Gall,

    Vice-Président national du MEI, en charge de la Condition Animale
    Contact: didier.legall@sfr.fr - 04 94 76 89 15

    http://unanimus.over-blog.com/article-cochons-tatoues-naturalises-l-expo-du-mamac-fait-tache-d-encre-de-chine-45039262.html

  • La Chine va interdire de manger des chiens et des chats

    http://www.massacreanimal.org/img/chiens_asie.jpg

    Pékin envisage l'interdiction de la consommation des chiens et des chats.

    Une loi sur la protection des animaux est en préparation qui devrait bouleverser certaines habitudes alimentaires en Chine.

    Dans un reportage en Chine, De Standaard annonce qu'un projet de loi de protection des animaux risque de faire du bruit en Chine.

    Le texte concerne plusieurs espèces animales dont le gibier mais aussi des espèces spécifiques de chats et de chiens d'élevage uniquement destinés à la consommation.

    On ne mange pas de labrador ou de golden retriever mais par exemple du chien jaune.

    On élève ainsi 10 millions de chiens et 4 millions de chats destinés à finir dans les bols.

    C'est surtout en Chine du sud, en Mongolie et en Corée que l'on cuisine la viande de chat ou de chien.

    Mais parallèlement au succès croissant des animaux domestiques, se sont développés en Chine des mouvements de défense des droits des animaux qui critiquent cette tradition.

    Leur campagne en faveur d'une interdiction semble à présent porter ses fruits.

    Reste à voir si la loi, une fois votée, sera respectée : certains restaurateurs imagineraient déjà des formulations poétiques pour mettre au menu de la viande de chien ou de chat sous un autre nom.

    JFH

    http://www.rtbf.be/info/monde/chine/la-chine-sapprete-a-interdire-la-consommation-des-chiens-et-des-chats-187182

  • Jean-Louis Borloo face aux victimes de la chasse (ASPAS)

    http://www.isle-aux-grues.com/images/nouvelles/chasse1.JPG

    251 667 signatures d’une pétition exigeant l’interdiction de la chasse le dimanche ont été remises hier à Jean-Louis Borloo, par Pierre Athanaze (président de l’ASPAS) et Bernard Barrel (représentant des MJC et ami d’un vététiste tué par un chasseur), en présence d’Allain Bougrain Dubourg (président de la LPO). L’ASPAS attend maintenant des mesures concrètes pour un partage équitable de la nature.

    Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d’accidents, dont un nombre bien trop élevé s’avère être mortel.

    C’est surtout la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l’activité en question !

    La majorité des accidents de chasse ont lieu le dimanche, jour où nombre de personnes se retrouvent dans la nature pour pratiquer des activités aussi diverses que la randonnée, le VTT, le Kayak, les balades à cheval, l’observation de la faune sauvage, le ramassage des champignons ou la simple promenade familiale.

    Notre pays est le seul en Europe où la chasse est pratiquée tous les jours de la semaine !

    C’est celui qui compte également le plus d’accidents de chasse !

    Pourtant, cette activité de loisir est de plus en plus déréglementée.

    En décembre 2008, la Loi « Poniatowski » supprimait le peu de référence à la sécurité liée à la chasse qui restait dans le Droit français.

    Depuis, la chasse est devenue le loisir le plus déresponsabilisé de France, bien qu’étant une activité dangereuse.

    Mercredi 10 février 2010, l’ASPAS a remis ses propositions* au ministre de l’Écologie et à Jérôme Bignon (président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale) :

    1ère proposition : Le dimanche, jour de la semaine où la fréquentation de la nature est la plus importante, doit devenir un jour sans chasse.

    2ème proposition : Les dirigeants des sociétés et fédérations de chasse, doivent être pénalement responsables en cas d’accident, comme cela se passe pour tout responsable associatif qui organise une compétition, rallye ou course. Cette déresponsabilisation pénale est coupable du laxisme actuel et du nombre si élevé d’accidents de chasse.

    3ème proposition : Les mesures de sécurité doivent être les mêmes pour tous les départements français. Ce qui n’est pas le cas actuellement !

    Soutenue par de très nombreuses associations de loisirs de plein air et des familles de victimes, l’ASPAS souhaite que toutes ces mesures soient prises rapidement afin de rendre nos escapades campagnardes plus sûres.

    L'ASPAS et ses associations partenaires resteront très mobilisées sur ce sujet de sécurité publique.

    Nous attendons du ministre de l'Écologie de mesures rapides.

    Le week-end dernier, deux nouvelles personnes sont mortes à la chasse, une troisième a été blessée.

    Il y a urgence!

    Contact presse : Pierre Athanaze
    Président de l’ASPAS
    Tél. 06 08 18 54 55

    *Le dossier en format pdf sera envoyé aux journalistes en faisant la demande.



    Association pour la Protection des Animaux Sauvages - www.aspas-nature.org
    Membre du Bureau Européen de l’Environnement - Bruxelles
    B.P. 505 - 26401 CREST Cedex - France Tel. 04 75 25 10 00 - Fax. 04 75 76 77 58 - info@aspas-nature.org
    Association reconnue d’utilité publique par arrêté préfectoral du 11 décembre 2008 (JORF n°0067 du 20/03/09)
    Association 100% indépendante

  • "Plus de 250.000 signatures pour l'interdiction de la chasse le dimanche" (Ouest France)

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    Une pétition de 251.667 signatures en faveur de l'interdiction de la chasse le dimanche a été remise au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, selon un communiqué publié jeudi par l'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).

    Chaque année en France, la pratique de la chasse provoque des dizaines d'accidents, dont un nombre bien trop élevé se révèle mortel, affirme l'Aspas, qui souligne que c'est « la seule activité de loisir qui blesse ou tue chaque année des dizaines de personnes qui ne participent pas à l'activité en question. »

    « Afin de rendre nos escapades campagnardes plus sûres », l'Aspas attend du gouvernement qu'il prenne « d'urgence des mesures concrètes pour un partage équitable de la nature. »

    La France est le seul pays européen où l'on chasse 7 jours sur 7 et celui qui compte également le plus d'accidents de chasse, rappelle le communiqué.

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Plus-de-250.000-signatures-pour-l-interdiction-de-la-chasse-le-dimanche_6346-1260822-fils-tous_filDMA.Htm

  • Clermont-Ferrand, 19 février 2010 : conférence "Quels droits pour les animaux ?"

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  • Alain Delon: « Qui torture un chien peut torturer un homme »

    http://www.ninapeople.com/i/2009/4/15251_s.jpg

    Alain Delon s'engage ici pour la première fois de sa vie dans une campagne politique suisse.

    Et si la star franco-suisse donne de la voix, c'est en faveur des avocats pour animaux.

    Jamais Alain Delon ne s'était mêlé d'une campagne politique suisse.

    Jusqu'à aujourd'hui.

    Car la légende du cinéma veut souligner ici tout le bien qu'il pense de l'instauration d'avocats pour animaux, qui sera soumise au vote des Suisses le 7 mars.

    Hier, l'acteur a promis de donner son nom et son image à la Société vaudoise pour la protection des animaux, qui lancera une campagne d'affiches la semaine prochaine.

    Alain Delon nous a reçus hier au Lausanne-Palace, en exclusivité, pour peser dans la campagne.

    Binational Français et Suisse, il nous explique les raisons de cet engagement, nous parle à coeur ouvert de son amour des chiens.

    Et peut-être de sa méfiance des hommes.

    Alain Delon, avez-vous déjà voté en Suisse ?

    Jamais.

    Mais je voterai pour la première fois pour les avocats pour les animaux.

    Je veux dire ici que je suis résolument pour et inciter la population à aller voter oui.

    Pourquoi vous engagez-vous aujourd'hui ?

    Parce que je suis convaincu que, dans certaines situations, il faut prendre la défense d'un animal.

    Il faut comprendre que si on est capable de torturer un chien ou un autre animal, on est capable de torturer un être humain.

    J'espère aussi que la Suisse va servir de modèle, et que la France suivra.

    N'y a-t-il pas d'autres thèmes politiques plus importants ?

    Oui, les Suisses votent sur des thèmes civilement plus importants.

    Reste qu'il ne s'agit pas ici d'une question légère. Jusqu'à présent, des avocats ont défendu des familles d'animaux agressés.

    Mais jamais les victimes elles-mêmes.

    Or les animaux ont droit à une défense.

    Quel argument mettriez-vous en avant pour convaincre les Suisses ?

    Je ne vois simplement pas qui peut être contre ce projet.

    Qui ?

    Je vais vous dire une chose simple: je ne vois pas pourquoi la bête qui crève n'aurait pas d'avocat. P

    our moi, celui qui fait souffrir les animaux est pire qu'une bête.

    C'est lui l'animal.

    Pour certains, la création d'avocats pour animaux pourrait engorger la justice.

    Ben voyons !

    Il n'y a pas autant d'animaux maltraités que de délits ou autres meurtres horribles, qui couvrent chaque jour les pages des journaux.

    Soyons sérieux : il n'y a pas de bonnes raisons de s'opposer au projet.

    En quoi un avocat pour animaux peut-il déranger?

    Mais l'humain ne doit-il pas passer avant l'animal ?

    Mais l'humain passe déjà avant : il a des avocats.

    Même l'inhumain passe avant !

    Des pourritures comme des Fourniret ou des Dutroux sont défendues.

    Les violeurs ou tueurs d'enfants sont défendus.

    Et s'ils n'ont pas d'avocat, la loi leur en donne un d'office.

    Souvenez-vous de « Mambo » (ndlr : chien brûlé vif par deux jeunes en août dans les Pyrénées-Orientales).

    J'avais envoyé mon vétérinaire, qui a pu le sauver.

    Mais ce chien aurait dû avoir droit à un avocat et, pour la première fois, le procureur a exigé que le chien soit présent au procès.

    Imaginez : ils l'ont aspergé d'essence et lui ont mis le feu.

    Pour s'amuser !

    Comment peut-on ?

    Je n'aurais pas d'excuses, mais si je voyais ça devant moi je crois que je passerais le reste de ma vie en tôle.

    Je le tue, celui qui fait ça.

    Les animaux s'attaquent entre eux pour manger.

    Pas pour s'amuser!

    Derrière votre engagement, il y a votre immense amour des chiens.

    Des animaux en général, et des chiens en particulier.

    Ils sont comme les hommes, les défauts en moins.

    L'homme peut être sadique. Sadique et au-delà même.

    Les animaux n'ont pas de défauts, à part de pisser un jour sur les fleurs.

    Et les chiens montrent une fidélité et un amour absolus pour leur maître, que ce soit un clochard, le président Mitterrand ou Alain Delon.

    C'est magnifique.

    D'où vous vient cet amour des chiens ?

    J'ai été élevé avec des chiens, j'ai passé toute ma vie avec des chiens.

    « Gala », une doberman, a été l'un des premiers chiens de ma vie.

    Un jour je l'avais engueulée, je lui avais donné une tape sur les fesses.

    Elle s'est assise.

    Elle m'a regardé.

    Et je l'ai vue pleurer.

    De la même façon, j'ai maintenant un chien qui sourit.

    Elle fait une connerie, elle me regarde, elle sourit.

    C'est la première fois que vous vous mêlez d'une votation. Par contre votre engagement pour les animaux, lui, n'a rien de nouveau.

    Je cotise à la SPA, je soutiens 30 millions d'amis et, évidemment, Brigitte Bardot.

    J'ai aujourd'hui huit chiens dans ma propriété de Douchy (Loiret).

    Où j'ai un cimetière avec la plupart des chiens de ma vie : il y en a 35.

    J'y ai aussi maintenant un lapin à trois pattes et un chat à trois pattes.

    Je vis avec ce que je peux et j'adopte ce que je peux.

    Un chat à trois pattes ?

    J'étais chez le vétérinaire avec mes enfants pour un chien.

    Arrive un chat grièvement blessé à deux pattes.

    On téléphone à la propriétaire et elle dit :

    « Piquez-le ! »

    C'est ahurissant !

    J'ai fait venir un hélicoptère à Douchy.

    Il l'a emmené à Boulogne voire un grand vétérinaire.

    Qui l'a sauvé.

    Avez-vous parlé de votre soutien aux avocats pour animaux avec votre amie Brigitte Bardot ?

    Pas encore.

    Mais je lui ai parlé il y a quelques semaines.

    Brigitte vit pour et grâce aux animaux.

    Sinon, comme beaucoup d'autres, elle aurait dit au revoir à la vie.

    Brigitte venait de perdre un chat.

    Elle m'expliquait que dans un ou deux ans il n'y aurait plus d'ours blancs.

    Elle pleurait.

    C'est aussi ça, les hommes.

    Je ne veux pas les accabler, mais ils courent à leur perte.

    Au moins, le jour où nous ne serons plus là, il restera des bêtes.

    Elles seront plus tranquilles qu'avec nous.

    ***

    « Kelly », star d’un jour

    L’interview d’Alain Delon a duré une demi-heure, hier après-midi, dans une suite du Lausanne-Palace.

    Une trentaine de minutes que la légende du cinéma a surtout passées avec la chienne « Kelly » dans ses bras.

    Entre les deux, le courant est passé : Alain Delon n’a cessé de cajoler l’animal tout en l’utilisant pour sa plaidoirie en faveur des animaux : « Regardez-la. Vous pourriez lui mettre le feu ? »

    « Kelly », pourtant, n’est pas le chien de la star.

    Nous avons croisé cet animal, sauvé d’un accident, dans le hall de l’hôtel.

    Et nous avons demandé à sa maîtresse (qui tient à rester anonyme) si nous pouvions le présenter au grand défenseur des animaux.

    Elle a accepté.

    Après l’interview, Alain Delon a tenu à ramener lui-même la chienne à sa propriétaire.

    « Ma chienne «  Kelly» a 4 ans et vient de la SPA, lui a-t-elle expliqué.

    Elle était passée sous une voiture à Crans-Montana.

    Depuis, elle ne voit plus que d’un œil et n’entend plus que d’une oreille.

    C’est une handicapée.»

    Alain Delon a écouté, il a remercié. Il était très ému.

    Renaud Michiels avec Didier Dana (Le Matin)

    http://www.lematin.ch/actu/suisse/alain-delon-torture-chien-torturer-homme-234389