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Evénement - Page 16

  • "La Catalogne vote l'interdiction des corridas" (Le Monde)

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    Victoire historique pour les opposants à la tauromachie.

    Les députés du Parlement régional de Catalogne, dans le nord-est de l'Espagne, ont approuvé l'interdiction des corridas, par 68 voix pour et 55 contre.

    La Catalogne devient ainsi la deuxième région d'Espagne à interdire la tauromachie, après l'archipel des Canaries en 1991.

    Ce vote, fruit de sept mois de débats, est le résultat d'une "initiative législative populaire" (ILP), lancée en 2008, qui a recueilli 180 000 signatures.

    Pendant les mois précédant le vote, partisans et opposants se sont déchirés à propos de cette interdiction par voie de presse interposée.

    Au point qu'aujourd'hui, le principal quotidien national, El Pais, propose sur son site Internet une sélection de points de vue parus dans ses pages en faveur et en défaveur de la corrida.

    [...]

    Les défenseurs des animaux se réjouissent de la possibilité de "contagion" de cette décision à d'autres régions.

    Citée par Publico, la présidente du Parti antitaurin contre la maltraitance des animaux (PACMA) considère que le succès de l'initiative populaire "pourrait encourager d'autres communautés autonomes".

    Pas sûr pour autant que le débat prenne dans d'autres régions espagnoles.

    Dans le Diario de Sevilla, l'exécutif andalou juge "impensable" l'interdiction de la tauromachie dans cette région du sud de l'Espagne.

    [...]

    Cette loi ne résout pas tout, note enfin El Pais, car elle laisse en suspens toutes les autres fêtes catalanes impliquant de mauvais traitements sur des animaux, et notamment celle des "correbous" (corretoros en espagnol), tradition qui consiste à encercler un taureau et à lui faire subir des sévices plus ou moins importants, mais sans que mort s'ensuive.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/07/28/la-catalogne-se-prononce-sur-une-eventuelle-interdiction-des-corridas_1392850_3214.html

  • Victoire : les corridas interdites en Catalogne

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    Le parlement catalan a approuvé l'interdiction des corridas, qui sera effective dès 2012.

    Les députés du parlement régional de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont approuvé ce mercredi 28 juillet l'interdiction des corridas, à partir du 1er janvier 2012.
    Ils ont approuvé par 68 voix pour, 55 contre et neuf abstentions une "initiative législative populaire" (ILP) qui, appuyée par 180 000 signatures, réclamait la fin de ce spectacle "barbare".

    Cette riche région du nord-est devient ainsi la deuxième région espagnole à interdire la tauromachie, après l'archipel des Canaries qui l'a fait en 1991.

    Il s'agit d'une victoire incontestable pour les opposants à la corrida, et un coup dur pour le monde taurin, dans une morosité ambiante nourrie par la désaffection des spectateurs et la crise économique que traverse le pays.

    Symbole du pouvoir central madrilène

    Surtout, la question de la corrida a déchaîné les passions ces dernières semaines en Espagne, érigée en symbole du pouvoir central madrilène.

    Le Parlement catalan, en s'attaquant à la tradition nationale, souhaite une fois de plus marquer son indépendance.

    Le journaliste Salvador Boix souligne amèrement :

    "malgré le vernis végétalien de l'affaire, la Catalogne a toujours vu dans le combat anti-corrida une affaire politique à tendance identitaire".

    Juan Cruz renchérit sur l'instrumentalisation du combat anti-corrida :

    "Je méprise la théorie qui veut que quiconque soit opposé à la corrida soit opposé au pouvoir central.

    C'est comme dire que si l'on n'aime pas le jambon serrano ou le chorizo, ou si un Français n'aime pas le camembert ou un Italien la mortadelle, c'est signe d'antipatriotisme espagnol, français ou italien.

    Le patriotisme, quelle paresse."

    Le vote aura été l'occasion d'un lobbying intense, que ce soit du côté des partisans ou des opposants à la corrida.

    La victoire est grande pour la plate-forme anti-corrida Prou! et son leader Leonardo Anselmi qui a opté pour des pressions discrètes au sein du Parlement.

    La défaite est en revanche plutôt rude pour Luis Corrales, grand défenseur de la tradition des arènes, omniprésent dans les médias espagnols ces derniers mois.

    Il négociera toutefois le versement de l'indemnité de 300 millions d'euros prévus par le Parlement catalan.

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-corridas-interdites-en-catalogne_909120.html

  • Corrida : la France, refuge pour les aficionados catalans ? (Rue 89)

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    Les députés de Catalogne vont se prononcer sur l'interdiction de la corrida.

    Pro et anti-corridas français entrent dans le débat.

    (De Madrid - Elodie Cuzin)

    Pour les Espagnols amateurs de films érotiques, le paradis s'est longtemps trouvé en France.

    Jusqu'à la mort de Franco, alors que la censure faisait rage en Espagne, les Catalans étaient particulièrement bien placés pour passer rapidement la frontière, parfois par cars entiers, et s'installer devant les grands écrans français.

    Aujourd'hui, les amateurs de corrida s'inquiètent de voir bientôt un même exode passer les Pyrénées, mais cette fois à la recherche d'arènes.

    Les députés catalans doivent en effet se prononcer mercredi sur la possible interdiction des corridas sur leur territoire, où seules les arènes de Barcelone sont encore en activité.

    Un scrutin qui s'annonce serré après un débat animé et teinté de questions identitaires autant que de considérations sur la maltraitance des animaux. Pionnières, les îles Canaries ont ainsi interdit les corridas dès 1991, en créant bien moins de remous.

    Des Français invités à débattre en Catalogne

    Les défenseurs des droits des animaux craignant de voir le débat se déplacer vers la politique tout comme les aficionados cherchant à démontrer que Catalans et corridas font bon ménage ont donc rapidement fait entrer la France dans le débat, en sollicitant en chœur et avec appétit des opinions jugées plus « neutres ».

    En France, on suit aussi le débat depuis des mois, en appréhendant ou anticipant avec joie, selon les convictions, l'impact que cette abolition pourrait avoir sur les arènes de l'Hexagone.

    Le président du conseil général du département des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin, le maire d'Arles et président de l'Union des villes taurines de France, Hervé Schiavetti, ainsi que le professeur français de philosophie, Francis Wolff, tous pro-corrida, ont ainsi été convoqués en mars à Barcelone pour participer au débat parlementaire décisif avant le vote.

    La Fédération des luttes pour l'abolition des corridas (Flac) a elle aussi fait irruption dans la controverse espagnole en dévoilant qu'une pétition envoyée par une centaine d'élus français aux députés catalans pour leur demander de préserver la tradition taurine, et très médiatisée en Espagne, comprenait en fait les « signatures » de trois élus décédés.

    Les anti-corridas français prêts à « déboucher le Champagne »

    Sa présidente, Isabel Marcoux, a été invitée par l'organisation catalane Prou, qui a forcé le débat au parlement catalan en rassemblant plus de 180 000 signatures, à assister en personne au vote fatidique, mercredi.

    « Pour nous c'est un test », explique Thierry Hély, chargé de communication de la Flac. A la veille de la session plénière, il affirme être « très confiant sur l'issue du vote » :

    « On garde le champagne au frais. C'est un événement historique qui se prépare, le commencement de la fin, tout doucement. Après cinquante ans de mépris, nous sommes enfin proches d'une première victoire notable et concrète. »

    Inquiétude chez les aficionados français

    L'heure est moins à la fête chez Bernard Raviglione, vice-président de l'association des aficionados de la ville de Céret (Adac), dans les Pyrénées-Orientales, non loin de la frontière espagnole. Même s'il ne pense pas que le futur de la corrida dans le reste de l'Espagne est en péril, il admet son « impatience » teintée d'« inquiétude » avant le résultat du vote.

    « Une part non négligeable du public dans nos arènes vient de Catalogne du Sud. La corrida, c'est aussi leur culture et ce n'est pas anodin qu'on les en prive. »

    Il admettant son désarroi devant un débat qui « a pris de telles proportions en Catalogne ».

    L'Adac se garde d'ordinaire de se mêler de politique mais la tournure des événements chez ses voisins lui fait soupçonner que « la défense des animaux n'est ici qu'un prétexte » derrière des batailles politiques.

    Nicolas Sarkozy à la rescousse de la corrida ?

    Tous deux concordent en tout cas lorsqu'ils prévoient qu'un vote positif à Barcelone pourrait aider les deux députées françaises, Geneviève Gaillard (PS) et Muriel Marland-Militello (UMP), qui tentent de faire interdire la corrida dans le Sud de la France, où elle est encore tolérée en vertu d'une « tradition locale ininterrompue ».

    Réputé grand amateur de corridas en Espagne, Nicolas Sarkozy apparaît également dans le débat espagnol.

    Un matador catalan aujourd'hui âgé de 75 ans, Joaquín Bernadó, a ainsi déclaré peu avant le vote au quotidien El Mundo qu'il manquait en Espagne « le courage qui existe en France » chez les taurins :

    « On y a remis en cause la “fiesta” il y a quelques années mais son Président a défendu ce spectacle. Pourquoi personne n'ose le faire ici ? »

    http://www.rue89.com/ibere-espace/2010/07/27/abolition-de-la-corrida-en-catalogne-la-france-sen-mele-160164
  • Céret : des militants anticorrida lynchés par les taurins (communiqué CRAC Europe)

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    Arènes de Céret

    LE CRAC EUROPE ET ONE VOICE SAUTENT DANS L'ARENE !

    Déchaînement d'une hyperviolence de la part des pro-torture : le mundillo montre son vrai visage!


    Le 11 juillet 2010 à 17h30, 22 militants abolitionnistes entament une action dans les arènes de Céret.


    Objectif : dérouler au sommet des arènes deux banderoles de 3 mètres sur 1 avec les inscriptions suivantes : CORRIDA = BARBARIE et CORRIDA = TORTURE.


    Dans le même temps, 16 militants sautent ou tentent de sauter dans l'arène afin de s'enchaîner au centre.


    La configuration des lieux est difficile.


    Il faut sauter plus de deux mètres pour se retrouver dans le callejon et sauter à nouveau une barrière de 1,5 mètre pour arriver sur le sable de l'arène.


    Les premiers militants passent les obstacles grâce à l'effet de surprise mais très vite des spectateurs bloquent des militants et les plaquent sans ménagement sur les gradins en béton, en les insultant copieusement et en les menaçant de les frapper.


    Les militants au sommet des gradins sont pris à partie très vite et les banderoles arrachées.


    La dizaine de militants qui se retrouvent au centre de l'arène est aussitôt agressée par les valets de piste.


    Ces derniers tordent les bras et le cou des militants, arrachent et déchirent des chemises et des tee-shirts.


    La haine et la rage du monde taurin se déchaînent contre nous.


    Nous sommes entraînés individuellement ou par "grappes" de deux ou trois si nous avons eu le temps de nous enchaîner à notre camarade le plus proche.


    Mais le pire est à venir.


    Dans un couloir sombre, les tortionnaires attendent pour leur "paseo" (faire les beaux avant le massacre des innocents).


    Nous recevons alors des coups de pied de la part des toreros tout en étant traînés au sol.


    La violence et la haine ne sont que d'un seul côté : celui des barbares.


    Nous ne répliquons pas, ni aux coups, ni aux insultes.


    C'est alors au tour d'un service d'ordre privé de nous prendre en charge sans aucun ménagement et de nous éjecter de l'enceinte extérieure des arènes.


    Nous avons constaté qu'aucune force de police n'était présente à l'intérieur des arènes.


    Les organisateurs ont appliqué leur propre loi : celle de la corrida, à 10 contre 1, avec la haine et le plaisir de faire mal.


    Ainsi un militant stoppé dans le callejon par quelques "gros bras" a été littéralement passé à tabac avant d'être expulsé.


    Sonné, il a été examiné par les pompiers et a pu rentrer chez lui hier soir.


    Nous espérons qu'il n'y aura pas de séquelles.


    Je précise au passage que nous étions toutes et tous rentrés tout à fait légalement dans l'arène en achetant nos billets...


    Aujourd'hui, des militants font constater leurs traumatismes par des médecins.


    Le petit monde de la torture tauromachique qui juge "intolérable" notre action pacifique et non violente ferait mieux de faire profil bas et de faire le ménage dans ses rangs car nous avons des images de ce qui s’est passé.


    Le mundillo perd son calme.


    En effet, comment continuer de torturer tranquillement en Catalogne française des herbivores paisibles alors que la Catalogne espagnole est sur le point d'abolir cette pratique ignoble ?


    Verdict les 28 et 29 juillet de l'autre côté des Pyrénées !


    A bientôt pour la suite.


    Très bientôt sur notre site, des photos et vidéos de l'événement !


    Et merci à la FLAC 66 pour son accueil chaleureux à la sortie des arènes !


    Pour le CRAC Europe

    Jean-Pierre Garrigues

    Vice-président

    www.anticorrida.com

  • "Théologie animale", d'Andrew Linzey (éditions One Voice)

    Andrew Linzey (photo 1)

    Dans cet ouvrage, publié en français par One Voice, les animaux ont droit au respect.

    A travers une relecture de la bible qui bouleverse les conventions généralement admises de la domination de l’humain sur les animaux, chaque être trouve sa place.

    Chaque vie a droit au respect.

    Andrew Linzey est un prêtre anglican, membre de la faculté de théologie de l’Université d’Oxford et directeur fondateur du Oxford Center for Animal Ethics.

    Il est l’auteur d’un grand nombre d’articles et d’ouvrages sur la théologie et l’éthique.

    Une date de choix

    Le 22 mai 2010, date choisie pour la publication de ce premier ouvrage de théologie animale en français, est aussi celle du 125ème anniversaire de la mort de Victor Hugo.

    Victor Hugo, auteur cher à Linzey, était particulièrement sensible à la cause animale, et avait une vision assez claire quant au comportement humain :

    « Sans doute était-ce le premier devoir.

    (...) il fallait civiliser l'homme du côté de l'homme.

    La tâche est avancée déjà et fait des progrès chaque jour.

    Mais il faut aussi civiliser l'homme du côté de la nature.

    Là tout est à faire. »

    Pour tous publics

    Ce livre est une théologie, certes, mais dont l’analyse et la logique développent des thèmes accessibles et pertinents pour tous, croyants ou non, désireux de réfléchir à la problématique de la place de l’humain vis-à-vis des animaux.

    Le « fait que les animaux soient innocents et sans défense, loin de nous permettre de les exclure du champ de nos préoccupations morales, est précisément ce qui devrait nous obliger à leur accorder une attention particulière et à les traiter avec les scrupules et les soins les plus extrêmes. »

    Une introduction dédiée au public français

    Dans une préface spécialement écrite pour la version française de son ouvrage, Andrew Linzey explique avec brio le rôle tenu par les grands penseurs de notre pays dans l’évolution du statut de l’animal à travers le monde.

    Depuis Descartes, jusqu’à Victor Hugo, Linzey retrace les grands courants de pensée qui ont conduit l’animal à la place inconfortable qu’il occupe aujourd’hui.

    Respecter la vie

    Linzey nous invite non seulement à respecter la vie sous toutes ses formes, mais à accorder une priorité morale aux plus faibles.

    Il propose une relecture de la genèse où le concept de domination n’implique pas l’asservissement mais se substitue à la notion de responsabilité :

    « chaque fois que nous détenons un pouvoir vis-à-vis d’êtres qui sont plus ou moins sans défense, notre obligation morale de générosité n’en est que plus grande.

    S’il est bien un droit que nous confère notre pouvoir sur des animaux, c’est celui de les servir. »

    Refusant de faire du bien-être humain une priorité, il replace l’humain à sa juste position, au sein de la nature, n’hésitant pas à mettre en cause « des siècles d’anthropocentrisme chrétien (de la pire espèce) » dans la crise écologique actuelle.

    Mettre fin à la souffrance

    Mettre fin à la souffrance, libérer les animaux du joug des humains, faire évoluer le monde vers une plus grande mansuétude, ouvrir l’humain à une existence salutaire pour lui et la planète, Linzey ouvre aux chrétiens de nouvelles pistes pour le salut de leur âme.

    Il offre aussi ainsi à ses lecteurs une approche inédite de l’existence et une analyse étayée et solidement construite des textes religieux.

    Un monde où l’amour et la paix trouveraient enfin leur place.

    Les animaux ne nous appartiennent pas

    Linzey aborde les thèmes fondamentaux que sont l’expérimentation animale, la chasse, la consommation de viande et les manipulations génétiques en se basant sur la doctrine religieuse et les implications morales qui en résultent.

    « La doctrine chrétienne de la création nous oblige à considérer que notre estimation de notre propre valeur ne peut pas constituer l’unique critère pour déterminer la valeur d’autres créatures. »

    Dans un monde où partout la tyrannie s’exerce, il invite l’homme à renaître en bouleversant ses habitudes séculaires, pour une existence plus juste et une paix planétaire.

    Un commentaire de l’auteur :

    Victor Hugo aurait été fier.


    Victor Hugo a développé le concept d’une grande morale – une compassion élargie à toutes les formes de vie. Il est mort il y a 125 ans, le 22 mai 1885.


    C’est le 22 mai 2010, date anniversaire de sa mort, qu’est publié le premier ouvrage en français sur la théologie animale.


    Il est temps pour les églises de suivre ses traces et de rejoindre le mouvement de la protection animale. Théologie animale montre qu’il y existe des bases théologiques solides devant nous conduire à militer pour une justice envers les animaux.


    One Voice est l’une des principales organisations de défense animale en France. Elle porte le flambeau dans la quête d’une relation plus respectueuse envers les animaux et mérite notre soutien chaleureux. C’est un grand honneur d’être publié par elle.


    Professor Andrew Linzey

    théologie animale (photo 3)

     

    THEOLOGIE ANIMALE
    Andrew Linzey

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    http://www.one-voice.fr/fr/article/aux-editions-one-voice-theologie-animale-par-andrew-linzey

  • Une ingénieure de la NASA démissionne en raison du programme de tests sur des primates de la NASA

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    Ingénieure aérospatiale à la NASA, April Evans a démissionné de son poste d'architecte au sein du programme de la Station spatiale internationale (ISS en anglais) suite à la décision de la NASA d'effectuer des tests d'irradiation sur des primates, et ce après 30 ans de non-utilisation de primates.

    Une décision qu'Evans considère comme un pas en arrière majeur dans l'histoire des tests sur animaux pratiqués par la NASA.

    NASA aerospace engineer April Evans has resigned her position as a space architect on the International Space Station (ISS) program as a result of NASA’s decision to conduct primate irradiation testing after 30 years of non-usage, a decision Evans believes is a major step backward for NASA’s animal testing record.

    Evans argues that not only do primate irradiation experiments fall out of line with the Obama administration’s long range objective of developing new technologies to shield space radiations, but it also risks current and future international relations and partnerships crucial to NASA’s success.

    Take Action! Oppose NASA Space Experiments

    Evans’ concerns and opposition to NASA primate testing have been met with support by the European Space Agency (ESA) along with Animal Defenders International (ADI), a campaign group whose objective is legislative action in protection of animals.

    In an April 1, 2010 letter to ADI, ESA Director General Jean-Jacques Dordain categorically opposed the “necessity of complementary experiments with monkeys in combination with the human research objectives of Mars500,” and further declined “any interest in monkey research and does not consider any need or use for such result.”

    Evans, a nine-year veteran of the Human Spaceflight Program, served as the NASA VIPER ISS Visiting Vehicles Integration team lead for the past three years at NASA’s Johnson Space Center in Houston, Texas, prior to her resignation.

    She is a recipient of the NASA Space Flight Awareness Honoree award, a designation granted to fewer than one percent of the total NASA government and contractor workforce annually for their excellence.

    “After much deliberation, I resigned from NASA because I could not support the scientific justification for this monkey radiobiology experiment,” wrote Evans in a letter last week to Samuel Aronson, director of the Brookhaven National Laboratory, which was contracted by NASA to conduct the tests on squirrel monkeys.

    Instead, Evans has encouraged NASA to focus on developing space radiation shielding.

    “Both astronauts and hardware are at risk from the space radiation environment.

    This is a problem that all space agencies will have to solve for interplanetary space travel.

    Space vehicle radiation shielding is necessary technology for a sustainable long-term human space exploration program.“ Evans said to ADI.

    She believes that scientists and engineers should be given the chance and time to advance shielding technology.

    Pasadena Weekly reported that NASA Administrator Charles F. Bolden defended such experimentation calling it “very strongly peer-reviewed” and “very humane.”

    However, he did not comment on the growing internal debate and apparent contradiction between the proposed test and the new direction NASA received from the Obama administration.

    “These tests were proposed to support a schedule for space exploration that no longer exists,“ said Evans.

    “Experiments on primates only take focus away from the critical need for shielding technology.”

    She wrote in her letter to Samuel Aronson that “the planned monkey experiment focuses on predicting how the human brain may function after space radiation exposure.

    This isn’t solving the problem of space radiation; it’s merely further refining our measurements of the consequences”.

    Animal Defenders International has also written to NASA and Brookhaven National Laboratory, urging them to consider their European counterpart’s decision to not conduct these tests.

    “These tests are not only inhumane, they are also not a wise choice of the times. They are costly and scientifically unsupported.

    We urge NASA to stop ignoring the overwhelming opposition to these tests coming from the international space community, as well as from its own rank” said Jan Creamer, President of ADI.

    “We also would like to urge other NASA employees who object to these experiments to voice their opposition.”

    In the face of a nationwide budgetary crisis, the costs associated with the planned experiments have also raised concern.

    Reports indicate that these controversial radiation tests will cost an estimated $1.75 million of taxpayer money.

    Just two weeks ago, however, NASA announced potential layoffs of up to 5,000 workers, while suspending NASA’s back-to-the-moon Constellation program due to budgetary shortages.

    Take Action:

    Please write a polite letter for the attention of the NASA Administrator Charles F. Bolden Jr. Please request that he reconsider financing such horrific experiments.

    Public Communications Office,

    NASA Headquarters,

    Suite 5K39,

    Washington, DC

    20546-0001

    E-mail: public-inquiries@hq.nasa.gov

  • Le scientifique australien Frank Fenner ne voit aucun espoir pour l'humanité (et tant mieux !)

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    L'espèce humaine va s'éteindre dans 100 ans.

    Et s'il n'y avait plus rien à faire pour sauver l'humanité ?

    S'il était déjà trop tard ?

    The Australian nous apprend que pour le scientifique australien Frank Fenner, le destin de l'Homme est scellé.

    Cette éminence en ce qui concerne l'extinction des espèces est plus que sceptique quant à l'avenir de l'espèce humaine :

    L'espèce humaine va s'éteindre.

    Peu importe ce que nous faisons maintenant, c'est trop tard.

    Mais quel crédit accorder à cette assertion ?

    Le journal tient à préciser que Fenner est un scientifique reconnu : membre de l'Académie des sciences australienne et de la Royal Society.

    Son travail a été récompensé par de nombreux prix et il est l'auteur de centaines de textes scientifiques.

    A 95 ans, le scientifique accorde très peu d'interviews.

    En matière d'évolution, il s'y connaît.

    Il a étudié le phénomène sous toutes les coutures : au niveau moléculaire, au plan de l'écosystème jusque dans l'espace.

    Selon Fenner, nous allons disparaître parce que nous sommes trop nombreux.

    C'est donc la croissance de la population mondiale qui est en cause.

    Si l'on en croit l'ONU, la population mondiale atteindra les 6,9 milliards cette année.

    Une tendance démographique qui, couplée à ce que Fenner appelle notre « consommation débridée », mènera à terme à la disparition de l'espèce humaine.

    La conséquence première de nos modes de vie étant le réchauffement climatique, Fenner n'est pas plus optimiste à ce sujet :

    "Le réchauffement climatique n'en est qu'à son début.

    Mais on voit déjà des changements importants dans le temps."

    Et d'ajouter:

    "Homo sapiens va disparaître, peut-être en l'espace d'un siècle.

    Et beaucoup d'animaux aussi.

    C'est une situation irréversible.

    Je pense qu'il est trop tard.

    J'essaie de ne pas trop le dire car il y a des gens qui essaient de faire changer les choses."

    Impossible d'échapper à notre destin pour Fenner : on ne fait que repousser l'incontournable.

    Si beaucoup de scientifiques partagent ce constat, tous ne sont pas aussi catégoriques sur l'impossibilité de changer les choses.

    Ainsi, son collègue Boyden, immunologue reconverti dans l'écologie humaine, est plus optimiste :

    "Frank a peut-être raison, mais certains d'entre nous caressent l'espoir que l'on prenne conscience de la situation.

    Et qu'on en arrive aux changements nécessaires pour en arriver au développement durable."

    En attendant, du haut de son grand âge, Ferner ne peut s'empêcher de céder au sempiternel « c'était mieux avant ».

    Petite pensée pour les générations futures :

    « Les petits enfants des générations actuelles vont être confrontés à un monde beaucoup plus difficile. »

    [Lire l'article sur The Australian]

    http://www.slate.fr/story/23355/espece-humaine-extinction-dans-100-ans

    http://www.portrait.gov.au/collection/2/943/lg_Frank_Fenner_Rae.jpg

    Frank Fenner par Jude Rae

    Frank Fenner sees no hope for humans

    by Cheryl Jones, The Australian

    June 16, 2010

    FRANK Fenner doesn't engage in the skirmishes of the climate wars.

    To him, the evidence of global warming is in.

    Our fate is sealed.

    "We're going to become extinct," the eminent scientist says.

    "Whatever we do now is too late."

    Fenner is an authority on extinction.

    The emeritus professor in microbiology at the Australian National University played a leading role in sending one species into oblivion: the variola virus that causes smallpox.

    And his work on the myxoma virus suppressed wild rabbit populations on farming land in southeastern Australia in the early 1950s.

    He made the comments in an interview at his home in a leafy Canberra suburb.

    Now 95, he rarely gives interviews.

    But until recently he went into work each day at the ANU's John Curtin School of Medical Research, of which he was director from 1967 to 1973.

    Decades after his official retirement from the Centre for Resource and Environmental Studies, which he set up in 1973, he continued a routine established when he was running world-class facilities while conducting research.

    He'd get to work at 6.30am to spend a couple of hours writing textbooks before the rest of the staff arrived.

    Fenner, a fellow of the Australian Academy of Science and of the Royal Society, has received many awards and honours.

    He has published hundreds of scientific papers and written or co-written 22 books.

    He retrieves some of the books from his library.

    One of them, on smallpox, has physical as well as intellectual gravitas: it weighs 3.5kg.

    Another, on myxomatosis, was reprinted by Cambridge University Press last year, 44 years after the first edition came out.

    Fenner is chuffed, but disappointed that he could not update it with research confirming wild rabbits have developed resistance to the biological control agent.

    The study showed that myxo now had a much lower kill rate in the wild than in laboratory rabbits that had never been exposed to the virus.

    "The [wild] rabbits themselves had mutated," Fenner says.

    "It was an evolutionary change in the rabbits."

    His deep understanding of evolution has never diminished his fascination with observing it in the field.

    That understanding was shaped by studies of every scale, from the molecular level to the ecosystem and planetary levels.

    Fenner originally wanted to become a geologist but, on the advice of his father, studied medicine instead, graduating from the University of Adelaide in 1938.

    He spent his spare time studying skulls with prehistorian Norman Tindale.

    Soon after graduating, he joined the Royal Australian Army Medical Corps, serving in Egypt and Papua New Guinea.

    He is credited in part with Australia's victory in New Guinea because of his work to control malaria among the troops.

    "That quite changed my interest from looking at skulls to microbiology and virology," he says.

    But his later research in virology, focusing on pox viruses, took him also into epidemiology and population dynamics, and he would soon zoom out to view species, including our own, in their ecological context.

    His biological perspective is also geological.

    He wrote his first papers on the environment in the early 1970s, when human impact was emerging as a big problem.

    He says the Earth has entered the Anthropocene.

    Although it is not an official epoch on the geological timescale, the Anthropocene is entering scientific terminology.

    It spans the time since industrialisation, when our species started to rival ice ages and comet impacts in driving the climate on a planetary scale.

    Fenner says the real trouble is the population explosion and "unbridled consumption".

    The number of Homo sapiens is projected to exceed 6.9 billion this year, according to the UN.

    With delays in firm action on cutting greenhouse gas emissions, Fenner is pessimistic.

    "We'll undergo the same fate as the people on Easter Island," he says.

    "Climate change is just at the very beginning. But we're seeing remarkable changes in the weather already.

    "The Aborigines showed that without science and the production of carbon dioxide and global warming, they could survive for 40,000 or 50,000 years.

    But the world can't.

    The human species is likely to go the same way as many of the species that we've seen disappear.

    "Homo sapiens will become extinct, perhaps within 100 years," he says.

    "A lot of other animals will, too.

    It's an irreversible situation.

    I think it's too late.

    I try not to express that because people are trying to do something, but they keep putting it off.

    "Mitigation would slow things down a bit, but there are too many people here already."

    It's an opinion shared by some scientists but drowned out by the row between climate change sceptics and believers.

    Fenner's colleague and long-time friend Stephen Boyden, a retired professor at the ANU, says there is deep pessimism among some ecologists, but others are more optimistic.

    "Frank may be right, but some of us still harbour the hope that there will come about an awareness of the situation and, as a result, the revolutionary changes necessary to achieve ecological sustainability," says Boyden, an immunologist who turned to human ecology later in his career.

    "That's where Frank and I differ.

    We're both aware of the seriousness of the situation, but I don't accept that it's necessarily too late.

    While there's a glimmer of hope, it's worth working to solve the problem.

    We have the scientific knowledge to do it but we don't have the political will."

    Fenner will open the Healthy Climate, Planet and People symposium at the Australian Academy of Science next week, as part of the AAS Fenner conference series, which is designed to bridge the gap between environmental science and policy.

    In 1980, Fenner had the honour of announcing the global eradication of smallpox to the UN's World Health Assembly.

    The disease is the only one to have been eradicated.

    Thirty years after that occasion, his outlook is vastly different as he contemplates the chaos of a species on the brink of mass extinction.

    "As the population keeps growing to seven, eight or nine billion, there will be a lot more wars over food," he says.

    "The grandchildren of today's generations will face a much more difficult world."

  • Marche silencieuse contre les massacres de dauphins aux îles Féroé le 12 juin à Paris, Hyères et Saint-Etienne

    La marche silencieuse de Hyères pour protester contre les massacres de dauphins aux îles Féroé ne sera pas la seule.

    La manifestation se déroulera également à Paris et à St Etienne.

    Détail de l’organisation pour chacune des villes

    . Saint Etienne : Départ du Centre Deux à 10 heures, pour finir devant l’Hôtel de Ville.

    . Paris : Devant l’Ambassade du Danemark, 77 rue Marceau, 75016 Paris, à partir de 10 heures.

    . Hyères : Départ devant la Caisse d’Epargne du Boulevard Gambetta à 10 heures.

    Venez nombreux le 12 juin et/ou prévenez un maximum de personnes !

    Plus d’informations

    Les groupes Facebook :

    - Saint Etienne : http://www.facebook.com/event.php?eid=114756255229968&ref=mfnjour
    - Paris : http://www.facebook.com/event.php?eid=126351440709525&ref=mf

    + L’article consacré à la manifestation de Hyères.

    Trois articles sur le sujet pour vous informer :

    . Massacres de dauphins aux îles Féroé

    . Reportage sur les massacres de globicéphales aux îles Féroé

    . Les îles Féroé condamnées par la Cour de Justice Internationale des Droits de l’Animal

    Et une pétition que vous pouvez d’ores et déjà signer : Pétition îles Féroé

    Merci !

    http://www.blog-les-dauphins.com/grande-marche-silencieuse-12-juin-paris-saint-etienne-hyeres-massacres-dauphins-iles-feroe/

  • La mort cachée, dévoilée par Tommaso Ausili

    La mort cachée, dévoilée par Tommaso Ausili

    The Hidden Death ©Tommaso Ausili courtesy of Sony World Photography Awards 2010

    Le photographe italien Tommaso Ausili remporte le prestigieux Iris d'Or des Sony World Photography Awards 2010.

    Ses photos, poignantes, rappellent quel sort cruel nous réservons aux animaux.

    Liens utiles :

    http://bfox.wordpress.com/2010/02/12/tommaso-ausili-slaughterhouse-world-press-photo-2010
    www.charliehebdo.fr/node/430

    www.tommasoausili.com

    http://www.droitsdesanimaux.net/actualites.php