La citation du jour : Claude Hourant (vu sur Facebook)
"La race dite humaine fait preuve d'une imagination débordante lorsqu'il s'agit de brutaliser les animaux qui pourtant lui sont supérieurs."
Claude Hourant
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
"La race dite humaine fait preuve d'une imagination débordante lorsqu'il s'agit de brutaliser les animaux qui pourtant lui sont supérieurs."
Claude Hourant
La Terre comptera probablement onze milliards d'habitants à la fin du siècle, deux milliards de plus que prévu jusqu'alors, selon une nouvelle projection de démographes et des Nations unies qui montre la poursuite de la croissance démographique principalement en Afrique.
«Le consensus au cours des vingt dernières années était que la population mondiale, estimée actuellement à environ sept milliards, continuerait à croître pour atteindre neuf milliards à la fin du XXIe siècle avant de plafonner et probablement de décliner», relève Adrian Raftery, professeur de statistiques et de sociologie à l'Université de Washington à Seattle (nord-ouest).
Il est l'un des principaux co-auteurs de cette recherche publiée jeudi dans la version en ligne de la revue américaine Sciences.
«Nous avons conclu qu'il y avait 70% de probabilité que la population mondiale ne se stabilisera pas durant ce siècle», précise-t-il, ce qui montre selon lui que «l'évolution démographique demeure une question très importante».
D'autres problèmes planétaires
Un accroissement de la population peut exacerber d'autres problèmes planétaires comme le changement climatique, la propagation de maladies infectieuses et la pauvreté, observe-t-il.
La plus grande partie de la croissance démographique attendue sera le fait de l'Afrique, où la population devrait quadrupler pour passer d'un milliard environ actuellement à quatre milliards d'ici la fin du siècle.
Cela s'explique surtout par le fait que le taux de natalité en Afrique subsaharienne ne diminuera pas aussi vite que prévu. Ainsi, selon ces dernières projections il y a 80% de chances que la population sur le continent africain à la fin du XXIe siècle se situe entre 3,5 et 5,1 milliards.
Accès à la contraception
Ces chercheurs relèvent que l'accès à des moyens de contraception et à l'éducation sont déterminants pour faire baisser le taux de natalité.
Les autres grandes régions de la planète connaîtront beaucoup moins de changements que l'Afrique.
L'Asie, avec aujourd'hui 4,4 milliards d'habitants, verra ce nombre plafonner autour de cinq milliards en 2050 avant de commencer à diminuer, selon ces experts.
En Amérique du Nord, en Europe et en Amérique latine (y compris les Caraïbes), la population devrait se maintenir chaque fois sous le milliard d'habitants.
La France devrait être le pays le plus peuplé du continent européen en 2100 avec 79 millions d'habitants, contre 66 millions actuellement. Au contraire, l'Allemagne verra sa population nettement se réduire pour passer de 80 millions aujourd'hui à 56 millions, a précisé à l'AFP le professeur Raftery.
Celui-ci pointe le fait que l'Allemagne comme la France connaîtront un vieillissement de leur population avec un ratio d'actifs par rapport aux retraités inférieur à celui du Japon aujourd'hui, qui est de 1,9.
Ce rapport sur la démographie mondiale de l'ONU est «le premier qui s'appuie sur un outil statistique moderne combinant toutes les informations et données disponibles permettant de produire de meilleures prévisions», font valoir ces experts.
(AFP)
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/11-milliards-d-habitants---la-fin-du-si-cle--21229987Raju a conquis les coeurs des gens à travers le monde quand il a pleuré après avoir été libéré des chaînes après 50 ans. Il a été libéré après une opération secrète de sauvetage et a été mis à l'abri auprès de cinq éléphants femelles à la faune SOS Elephant Conservation Centre de soins et en Inde.
Il était à craindre qu'il serait incapable de vivre avec sa propre espèce, mais Raju s'est parfaitement intégré dans la communauté et est en train de faire de fantastiques progrès.
Cependant, ses anciens propriétaires (qui avaient sa garde illégale en premier lieu) veulent qu'il revienne et ont lancé une bataille juridique pour obtenir la garde de Raju. Ils affirment que Raju est leur propriété et doit donc leur être restitué.
Le sort de l'éléphant sera décidé lors d'une audience à Allahabad le 4 Septembre.
Après des années et des années dans les chaînes, Raju ne peut tout simplement pas revenir à son ancienne vie. Il est très heureux au centre de la faune sauvage et y a sa vraie maison. Il doit y rester.
S'il vous plaît signer la pétition et de convaincre les autorités indiennes que Raju doit rester libre ! Signez la pétition pour Raju !
http://www.laprocure.com/caricature-dieu-meryl-pinque/9782268076294.html
Le mot de l'éditeur :
http://www.editionsdurocher.fr/
"L’humanité n’est même plus une légende, elle est un mythe", disait Romain Gary.
Méryl Pinque concasse ce mythe avec jubilation au fil des pages.
Jeu de massacre et vœu d'abjuration, La Caricature de Dieu est aussi un cri. En exhibant la face blafarde d’une modernité dont on détourne souvent les yeux, l’auteure nous force à l’affronter. Et cette confrontation est bizarrement jubilatoire.
Les treize nouvelles réunies ici sont autant de chapitres d’une tragédie dont l’hécatombe est la seule issue. Puisque l’hécatombe est le happy end de la tragédie.
L’écriture conjuratoire enrôle le lecteur dans la section d’assaut des causes forcément perdues, car le mal mène le monde.
Comme tout vrai écrivain, Méryl Pinque sait qu’à l’instar du tragique qui se trouve à la limite entre le sublime et le ridicule, le vrai se tient à la frontière du réel et de l’imaginaire.
Autre présentation sur le site de la Fnac : http://livre.fnac.com/a7325982/Meryl-Pinque-La-caricature-de-Dieu
********************************************************************************
Critique d'Emile Cougut parue sur le site culturel de la ville de Metz :
http://www.wukali.com/La-caricature-de-Dieu-de-Meryl-Pinque-un-livre-a-recommander#.VD-mehZpG2A
La rue serait-elle devenue un univers masculin ? Avec ses commerces, ses cafés, ses squares et ses terrains de jeux, l'espace public apparaît ouvert et mixte. Pourtant, plusieurs études et expériences montrent que la ville demeure un lieu sexué. Où l'on se croise mais où on ne partage pas la même liberté de mouvement selon qu'on soit femme ou homme. Et où des « murs invisibles » sont dressés à l'encontre de celles qui tentent d'y évoluer. Une réalité plus prégnante encore en banlieue.
Selon une étude de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), plus d'une femme sur trois éprouve un « sentiment d'insécurité » dans son quartier, contre une femme sur cinq dans les centres-villes. Et d'après l'enquête de victimation annuelle réalisée par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France auprès de 10 500 femmes, la peur fait partie du vécu de 69 % des Franciliennes, « au moins de temps en temps » le soir.
Si les agressions ne sont pas plus fréquentes ni nombreuses dans les cités, cette sensation y est cependant plus ancrée : « Il n'y a pas plus de harcèlement en banlieue mais l'effet grand ensemble y est patent. Le contrôle social collectif qui s'exerce au bas des tours est plus fort qu'ailleurs », remarque le géographe Yves Raibaud. Or, observent les sociologues, le sentiment d'insécurité provient beaucoup des injonctions sociales que les femmes reçoivent – leur place n'est pas dehors, dans la rue.
ELLES SONT EN MOUVEMENT, FLÂNENT RAREMENT
Selon le sexe, l'usage de la rue n'est donc pas le même : les hommes occupent les trottoirs, les cafés, les bas d'immeubles de manière statique ; les femmes, elles, ne stationnent pas. Elles sont en mouvement, flânant rarement et évitant les lieux trop masculins. Leur usage de la rue est plus pratique que ludique : aller chez le médecin ou au métro pour rejoindre son travail, faire ses courses…
C'est ce qu'a pu mettre au jour l'ethnologue-urbaniste Marie-Christine Hohm dans une étude réalisée en 2012 dans le quartier du Grand Parc, dans le nord de Bordeaux, auprès de femmes recrutées en trois groupes : lycéennes et étudiantes, femmes précaires et isolées, et seniors. Toutes avaient une « carte mentale » de leur quartier avec des rues fréquentées et d'autres à éviter, a noté cette responsable de l'Agence d'urbanisme de Bordeaux métropole Aquitaine.
Jeunes ou plus anciennes, elles adoptent des stratégies pour ne pas se faire remarquer et être tranquilles, surtout le soir. Vêtements passe-partout, baskets, marchant vite sans répondre aux interpellations, un baladeur sur les oreilles. Elles sortent de préférence en groupe. Dans les transports, elles s'assoient près du chauffeur. « Les femmes ne se sentent pas légitimes dans l'espace public. Elles n'y sont pas avec la même insouciance », assure Mme Hohm.
75 % DES BUDGETS PUBLICS POUR LES GARÇONS
Les politiques d'aménagement ont renforcé cet aspect sexué de la ville avec une géographie de lieux de loisirs essentiellement masculine. On sait que les cafés restent majoritairement fréquentés par les hommes. Mais pas seulement. Terrains de pétanque pour les seniors, city stades, skateparks, terrains de football, studios de répétition… autant d'espaces où les femmes sont absentes.
75 % des budgets publics servent à financer les loisirs des garçons, a ainsi constaté M. Raibaud. « Or en consacrant des espaces virils et dominants, on renforce la présence des hommes dans l'espace public », remarque-t-il.
Cette tendance s'inscrit aussi dans les politiques locales en direction de la jeunesse : les équipements comme les dispositifs de loisirs sont pensés pour les garçons. Edith Maruéjouls, doctorante à l'université de Bordeaux a ainsi montré, en mêlant toutes les activités proposées dans une commune populaire de l'agglomération – sections sportives, accueil loisirs, maisons de jeunes, écoles de musique et de danse, médiathèques – que 60 % sont fréquentées par des garçons. Avec 100 % pour les terrains de sports d'accès libre, ou encore 70 % pour les séjours d'été organisés pour les jeunes de banlieue, les maisons de quartier ou de jeunes.
Les filles, elles, disparaissent de ces structures à l'entrée du collège. « Cela interroge sur les stéréotypes. Il faut que les pouvoirs publics se demandent pourquoi le sport pratiqué de manière mixte au collège, ne l'est pas à l'extérieur », insiste la sociogéographe. Pour l'heure, la prise de conscience de cette ville genrée n'est qu'embryonnaire.
Une vie de chien, littéralement. Raju a passé un demi-siècle enchaîné, entravé par des chaînes pointues qui le faisaient saigner, régulièrement battu. Après 50 ans de sévices, il a versé des larmes de soulagement lorsqu’il a été sauvé par "Wildlife SOS" une association de bienfaisance pour la faune et la flore basée à Londres. L’association avait été alertée par les autorités en charge des forêts d’un état du Nord de l’Inde, l’Uttar Pradesh. Une histoire relatée par le quotidien britannique The Daily Mail.
Chaque jour, le majestueux animal devait offrir son dos aux passants en échange de quelques pièces et devait se contenter de plastique et de papier pour toute sustentions. La semaine dernière, une équipe de dix personnes composée de vétérinaires et experts a été rejointe par 20 officiers du département de sylviculture et 6 policiers indiens pour récupérer l’animal. L’opération s’est déroulée de nuit, en toute discrétion afin d’éviter les curieux et de protéger l’animal de la forte chaleur en journée. Pooja Binepal, la porte-parole de l’association, a décrit ce sauvetage comme "incroyablement émotionnel" pour l'équipe et a parlé "d’actes de cruauté intolérables, enchaîné 24 h/24", et a évoqué "l’existence pitoyable" de l’animal.
"Une existence pitoyable"
Même de nuit, le propriétaire de Raju a essayé d'empêcher son sauvetage. “Il a commencé à crier des ordres à Raju pour le terrifier et essayer de le provoquer” raconte le fondateur de l’association Kartick Satyanarayan. Ce qui peut être particulièrement dangereux, l’éléphant paniqué pouvant alors mordre ou charger. "Mais nous avons refusé de céder et vu les larmes sur le visage de Raju. Nous aussi avons pleuré. Certaines étaient sans doute liées à la douleur infligée par les chaînes, mais il a aussi semblé comprendre que sa situation allait changer. C’était comme si, il ressentait de l’espoir pour la première fois depuis des années".
"Nous savions dans nos cœurs qu'il se rendait compte qu'il était libéré". "Les éléphants sont non seulement majestueux, mais aussi très intelligents. Il a été prouvé qu’ils pouvaient ressentir des sentiments de chagrin, alors imaginez ce que ce demi-siècle de torture a signifié pour lui. Il n’avait jamais su ce que ça faisait de marcher sans des chaînes. C’est vraiment pitoyable", complète la porte-parole.
Soins, bonté et liberté
"Mais aujourd’hui, il sait enfin ce qu’est la liberté et il apprendra aussi ce à quoi ressemble la bonté et la vie sans souffrance". Ce sauvetage a tout de même pris un an à l’association depuis qu’elle a été alertée sur sa situation par les autorités indiennes en juillet 2013. Un processus de confiscation a été présenté au tribunal mais le propriétaire de Raju n’ayant aucuns documents légaux en sa possession, la procédure n’a pu aboutir. L’animal avait sans doute été braconné, bébé. La porte-parole ajoute : " les braconniers abattent la mère, ou ils mènent le troupeau vers des pièges spécialement conçus pour y faire chuter les bébés. Après le vol, la mère pleure son petit pendant des jours. C'est un commerce dégoûtant". Raju aurait ensuite été vendu successivement à différents propriétaires, 27 selon l’association, qui généralement les battent pour soumettre l’animal.
Une fois sauvé, il a été sédaté, chargé dans un camion à toit ouvert et escorté dans un centre de soin pour éléphants de Mathura. "Ce sera un long processus de réadaptation, mais nous lui enseignerons que les humains ne sont pas synonymes de douleur et de brutalité. Ca va prendre du temps" relate M. Satyanarayan. "Quand il sera prêt, il rejoindra deux autres éléphants appelés Rajesh et Bhola, qui ont également souffert d’une cruauté inimaginable. Il va apprendre à vivre de nouveau en suivant leur exemple, puis il rejoindra le reste des éléphants et notamment cinq femelles plutôt coquettes". Une levée de fond en faveur de Raju a été lancée par l’association (Wildlife SOS) sur son site.
Autre article : http://www.sudouest.fr/2014/07/07/un-elephant-sauve-apres-avoir-passe-50-ans-enchaine-battu-et-affame-1608245-4803.php
Témoignage de Véronique, militante anti-corrida de retour de Vic-Fezensac :
"Bonjour à tous,
Ce fut très difficile hier à Vic-Fezensac, la pire de toutes les manifestations que j'ai connues depuis 2008.
Des aficionados nous ont chargés dans les rues, il a fallu reculer à 500 mètres des arènes. Les CRS ont dû nous repousser, sinon c'était le chaos !
En fin d'après-midi, tableau de déchéance humaine dans les rues de Vic. Plein de jeunes blindés d'alcool. Une odeur infernale partout de pisse, de chiasse, de dégueulis, ça coulait dans certains caniveaux.
Environ 30000 personnes hier. Deux corridas, 11 h et 18 h.
Un taureau découpé à la sortie des arènes pour la boucherie, il était encore conscient ! Même des afiocs ont protesté, je ne l'avais jamais vu nulle part ailleurs précédemment.
Je vais écrire au maire de Vic aujourd'hui pour lui dire que la reprise de la feria (suspendue depuis deux ans) et ce que nous avons subi dans les rues hier, reflètent bien le laxisme de la société... La charte de "bonne conduite" n'a strictement servi à RIEN !
Sans oublier ces deux jeunes morts dans la nuit, l'un de coma éthylique, l'autre écrasé par une voiture : il était allongé dans la rue, sans doute ivre lui aussi !
Magnifique féria !"