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Humeurs - Page 66

  • France: la prolifération des algues, un danger pour le littoral

    http://www.bretagne-environnement.org/var/gipbe/storage/images/illustrations/photos/maree-verte/198690-1-fre-FR/Maree-verte.jpg

    La mort d'un cheval sur une plage des Côtes-d'Armor, fin juillet, a relancé la polémique à propos des marées vertes provoquées par la prolifération d'algues sur certains littoraux.

    Le malaise dont a été victime le cavalier lui-même est bien dû à l'inhalation d'hydrogène sulfuré, un gaz toxique dégagé par la décomposition des algues, selon le médecin qui a examiné le jeune homme.

    Apparues dans les années 1970 dans plusieurs régions du monde, ces accumulations d'algues comme l'ulve, dite "laitue de mer", sont une conséquence de l'emploi massif par les agriculteurs d'engrais azotés et du lessivage des sols par les pluies...

    Source: La prolifération des algues, un danger pour le littoral

    Link: ...La Bretagne, justement, concentre une grande partie des élevages français de porcs, de volailles et de veaux. Les déjections de ces animaux contiennent des résidus azotés dont la concentration est telle que les sols ne peuvent pas les absorber....
    Link: Bretagne : colère et inquiétude autour de la prolifération des algues vertes
    Link: En Bretagne, après la mort d'un cheval, les marées vertes sont montrées du doigt

    Other EVANA-articles about this topic:
    France/Bretagne: Les ulves, ces algues qui tuent (fr)

    http://www.evana.org/index.php?id=47550&lang=fr

  • Les "animaux de compagnie" (Francione)

    http://www.magazine-avantages.fr/data/photos/F0/7d918b166_chien.jpg

    Chers collègues,

    La question des « animaux de compagnie » est un sujet sensible avec beaucoup de défenseurs.

    Voici ce que j’ai écrit dans l’appendice de mon livre : Introduction aux Droits des Animaux: Votre Enfant ou le Chien ? :

    Question 3 : l’institution de la possession d’animaux de compagnie viole-t-elle le droit basique des animaux à ne pas être considérés comme des objets ?

    Réponse : oui.

    Les animaux de compagnie sont notre propriété.

    Les chiens, chats, hamsters, lapins, et autres animaux sont produits en masse comme des boulons dans une usine ou, dans le cas des oiseaux ou animaux exotiques, capturés dans la nature, transportés sur de longues distances, pendant lesquelles beaucoup d’entre eux meurent.

    Les animaux de compagnie sont commercialisés exactement de la même façon que d’autres commodités.

    Bien que certains d’entre nous traitent bien leurs compagnons, la plupart d’entre nous les traite mal.

    En Amérique, la majorité des chiens passent moins de deux ans dans un foyer avant d’être jetés dans une fourrière ou sinon transférés à un nouveau propriétaire ; plus de 70% des gens qui adoptent des animaux les donnent, les emmènent dans des refuges ou les abandonnent.

    Nous sommes tous conscients d’histoires horribles de chiens du voisinage vivant à l’attache et passant la majorité de leur vie seuls.

    Nos villes sont pleines de chiens et chats errant qui vivent misérablement, qui sont affamés ou souffrent du froid, qui succombent de maladies, ou  qui sont torturés par des humains.

    Des gens qui disent aimer leurs compagnons animaux les mutilent absurdement en leur faisant  couper les oreilles, la queue, ou arracher les griffes de façon à ce qu’ils ne grattent pas les meubles.

    Vous pouvez traiter votre compagnon comme un membre de votre famille et effectivement lui accorder une valeur intrinsèque ou le droit basique de ne pas être traité comme votre ressource.

    Mais le traitement de votre animal signifie vraiment que vous considérez votre propriété animale comme ayant une valeur supérieure à celle du marché ; si vous changiez d’avis et que  vous administriez quotidiennement des sévices corporels graves à votre chien à des fins disciplinaires ou que vous arrêtiez de nourrir votre chat pour le motiver davantage à attraper les souris dans le sous-sol de votre magasin,  ou que vous tuiez votre animal pour ne plus l’assumer financièrement, votre décision serait protégée par la loi.

    Vous êtes libre de donner la valeur que bon vous semble à votre propriété.

    Vous pouvez décider de lustrer souvent votre voiture ou de laisser l’érosion se faire.

    Le choix vous appartient.

    Tant que vous apportez le minimum d’entretien à votre voiture pour qu’elle passe le contrôle technique, toutes autres décisions prises avec respect envers le véhicule, y compris le donner au ferrailleur sont vos affaires.

    Tant que vous apportez un minimum de nourriture, d’eau et d’abris à votre animal, toutes autres décisions, à part de le torturer sans raison, sont vos affaires, y compris votre décision de l’abandonner dans le refuge le plus proche (où beaucoup d’animaux sont soit tués soit vendus pour la recherche), ou de le faire tuer par un vétérinaire complaisant.

    Il y a de nombreuses années, j’ai adopté un hamster par l’intermédiaire d’un camarade de fac de droit.

    Une nuit le hamster a été malade, et j’ai appelé les urgences vétérinaires.

    Le vétérinaire a dit que la somme minimale pour une urgence était de 50$ et m’a demandé si je voulais dépenser cette somme alors que je pouvais avoir un “nouveau” hamster dans n’importe quelle animalerie pour 3$.

    J’ai de toute façon emmené le hamster chez le vétérinaire, mais cet événement a été l’un des premiers à réveiller ma conscience au sujet du statut de commodités économiques que sont les animaux.

    En tant que personne vivant avec sept compagnons canins sauvés que j’aime tendrement, je ne prends pas ce sujet à la légère.

    Bien que je considère mes compagnons comme des membres de la famille, ils restent ma propriété et je pourrais décider demain de les tuer.

    J’ai beau aimer vivre avec des chiens, s’il n’en restait plus que deux dans le monde, je ne serais pas d’avis de les élever pour qu’il y ait plus “d’animaux de compagnie” et donc de perpétuer leur statut de propriété.

    En effet, quiconque se soucie réellement des chiens devrait visiter une “usine à chiots” - un endroit où les chiens sont élevés par centaines ou par milliers et ne sont traités que comme des commodités.

    Les chiennes reproduisent jusqu’à épuisement et sont soit tuées soit vendues pour la recherche.

    Nous devrions bien sûr arrêter de donner la vie à des animaux pour pouvoir les posséder comme animaux de compagnie.

    Dans ce second Commentaire de l’Approche Abolitionniste, nous étudierons tous les aspects de la question des “animaux de compagnie”.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/08/12/les-animaux-de-compagnie/

  • L'élevage est le pire ennemi de l'Amazonie

    http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/16/15/12/media_l_926532.jpg

    Par Yana Marull

    Quelque 80% des terres déboisées en Amazonie sont destinées à l'élevage de bovins et le plus grand défi des autorités brésiliennes est aujourd'hui d'empêcher que de la viande ou du cuir en provenance de zones détruites illégalement n'arrivent au consommateur.

    BRASILIA, Brésil ; 6 août 2009 - « L'élevage est le grand problème de l'Amazonie », la plus grande forêt tropicale de la planète, reconnaît le ministre brésilien de l'Environnement, Carlos Minc.

    Le Brésil possède le plus grand cheptel bovin commercial du monde avec 200 millions de têtes et est le principal exportateur du secteur avec 30% du marché mondial, dont 22% en provenance d'Amazonie.

    Mais « l'élevage en Amazonie brésilienne est le plus grand facteur de déforestation », dénonce l'organisation écologique internationale Greenpeace.

    La production de soja, qui contribuait le plus aux déboisements il y a quelques années, « n'est plus un facteur important de la déforestation en Amazonie », grâce à l'engagement pris par l'industrie de ne plus acheter d'oléagineux en provenance des zones déboisées, affirme le ministre.

    Comment obtenir un compromis similaire dans la chaîne de l'élevage beaucoup plus étendue et difficile à contrôler, alors que 30% du bétail est abattu clandestinement dans le pays ?

    Un camion chargé de billots de bois quitte la forêt amazonienne. L'élevage de bovins est la principale cause de sa déforestation. Photo archives La PresseLa réponse pourrait se trouver dans la pression chaque fois plus grande exercée par l'opinion publique brésilienne et internationale et les consommateurs.

    Le ministère public du Brésil a poursuivi en juin treize groupes de transport frigorifique et vingt-deux grandes fermes accusées de contribuer à la déforestation dans l'État amazonien du Para.

    Il menace d'en faire autant avec 72 autres compagnies (supermarchés, fabriques de cosmétiques et de chaussures) si elles acquièrent des produits en provenance de zones déboisées illégalement.

    De son côté, Greenpeace vient de diffuser un rapport, fruit de plusieurs années d'enquête, dans lequel il dénonce l'infiltration dans les grandes usines de traitement du sud du Brésil de viande et cuir de vache provenant de « fazendas » qui déboisent clandestinement.

    Ces usines les revendent à des entreprises qui approvisionnent les grandes marques mondiales de chaussures (Adidas, Nike et Gucci), de voitures (BMW, Ford, Honda et Toyota) ou d'aliments et d'autres grandes enseignes comme Carrefour, Ikea, Kraft et Wal-Mart.

    Les actions du ministère public brésilien et le rapport de Greenpeace ont eu des résultats immédiats.

    Les géants de la chaussure Nike et Timberland viennent d'annoncer qu'ils n'utiliseront plus de cuir de vache d'Amazonie, s'ils n'ont pas la garantie que leurs éleveurs n'ont pas contribué à la déforestation.

    Les trois grandes chaînes de supermarchés brésiliens (Pao de Açucar-Casino, Carrefour et Wal-mart) se sont engagés à ne pas acheter de produits bovins sans garantie de leur provenance.

    Les grands groupes frigorifiques brésiliens vont également adopter un code qui assure la traçabilité des produits bovins exportés.

    L'Association des industries exportatrices de viande (ABIEC) envisage d'installer un système pour suivre le parcours de l'animal depuis sa naissance jusqu'à sa mort.

    « Cette mesure éviterait que des animaux élevés dans des zones déboisées illégalement entrent dans la chaîne industrielle », a déclaré à l'AFP le président de l'ABIEC, Roberto Gianetti da Fonseca.

    En 2008, 12000 km2 ont été déboisés en Amazonie - où vivent 25 millions de personnes -, ce qui fait du Brésil le quatrième émetteur de gaz à effets de serre de la planète.

    Le Brésil a annoncé en décembre un plan national sur le réchauffement climatique dans lequel il se fixait comme objectif, pour la première fois, de réduire de 70% la déforestation d'ici à 2018.

    (Agence France-Presse)

    http://www.planetaazul.com.mx/www/2009/08/06/lelevage-est-le-pire-ennemi-de-lamazonie/1/

    Enlaces Relacionados

  • RAC : "Samedi 1er août 2009 : reprise de la chasse aux oiseaux d'eau"

    http://champagne-ardenne.lpo.fr/balades/img/grebe_casta.jpg

     

    Hier, samedi 1er août, la chasse aux « oiseaux de passage » et au « gibier d'eau » a repris pour le domaine public maritime.

    Comme chaque année, la France se distingue avec son lamentable record européen des plus longues périodes de chasse et du plus grand nombre d'espèces chassables.

    Cette ouverture concerne 33 espèces d'oiseaux (oies, canards, limicoles, rallidés) ; la chasse aux oiseaux restants (une bonne quinzaine), débutera dans quelques semaines.

    Nous sommes bien loin de la référence des scientifiques préconisant une ouverture de la chasse de ces espèces en octobre.

    En effet, à cette période de l'année, de nombreuses espèces des zones humides, chassables ou non, n'ont pas terminé leur nidification.


    La présence des chasseurs et de leurs chiens dans ces milieux, ainsi que les détonations de leurs armes, constituent un dérangement important, pouvant être fatal pour les nichées.

    En se référant au Rapport Lefeuvre et à la liste rouge des espèces menacées en France (2008), sur ces 33 espèces d'oiseaux, 21 sont classées en état de conservation défavorable ou vulnérable !


    Rappelons, également, qu'une étude européenne (2006) indique, malgré la précarité de nombreuses espèces, que plus de 100 millions d'oiseaux sauvages sont tués chaque année en Europe.

     

    Et, sans surprise, l'on retrouve bien évidemment en tête, les chasseurs français !

     

    À eux seuls, ils éliminent plus de 20 millions d'oiseaux.


    Elle fournit les preuves de l'important préjudice écologique de la chasse, qui accélère la baisse des effectifs de certaines espèces et, conclut en expliquant qu' « il est inadmissible qu'une minorité de chasseurs du dimanche mettent en danger la biodiversité commune à tous les européens ».

    La France se décidera-t-elle, un jour, à protéger efficacement la biodiversité ?

    La faune et les oiseaux en particulier, qui subissent de multiples pressions du fait des activités humaines, n'ont pas à être les objets du plaisir de quelques individus souhaitant assouvir leur avidité de tuer.


    Nous continuerons à nous opposer à ces exactions inacceptables et particulièrement condamnables.


    http://www.antichasse.com/rac_communiques.htm#02082009

  • Gérard Condorcet (CVN) : "Antispécisme et écologie"

    medium_fca66642592d496e7037a7038b19877f.JPG

    [L'auteure de ce blog souscrit entièrement, et depuis toujours, aux propos "réunificateurs" ci-dessous.]

    Des penseurs occidentaux, souvent anglo-saxons, élaborèrent ces dernières décennies, d’une part, une éthique animaliste, d’autre part, une philosophie d’écologie fondamentale.

    Ces courants contemporains, en voie d’émergence et de fécondation de la société planétaire se sont durablement ignorés.

    Les premiers, antispécistes, considèrent que tout individu, par-delà sa race et son appartenance d’espèce, dispose du droit absolu à ne pas être maltraité dès lors qu’il possède la capacité discriminante d’éprouver le principe de plaisir déplaisir.

    La reconnaissance et le respect de l’autre tient au fait que nous savons qu’il ressent, à l’instar de nous-mêmes, l’effroi, la souffrance, la jouissance, l’apaisement des tensions internes.

    Nier aux autres animaux le droit à ne pas être maltraité relève d’unpur obscurantisme, tout aussi infondé et criminel que n’importe quel génocide dirigé contre un élément de l’espèce humaine.

    Le « propre de l’homme » » ne réside nullement dans sa supériorité intellectuelle (pas toujours établie et à tous les stades du développement de l’individu », mais uniquement dans sa capacité d’empathie.

    En cela, le darwinisme social, contrairement à ce qui virent les réactionnaires féroces, est éminemment compatible avec le solidarisme généreux : l’adaptation la plus favorable à la survie de l’espèce ne consiste pas à écraser et dominer le plus faible mais, inversement, à être solidaire et empathique.

    D’aucuns antispécistes peuvent alors énoncer, à notre différence sur ce point, que seul l’individu compte et que des espèces, entités abstraites dépourvues de sensibilité, peuvent bien disparaître sans que cela pose un défi éthique.

    Un individu seul souffre, espère, jouit, pas une espèce.

    En conséquence, leur combat intellectuel porte sur la défense de l’animal humain et non-humain en dehors de toute préoccupation de la biosphère.

    Les seconds, écologistes, considèrent, en revanche, la terre comme un vaste organisme dont les droits priment sur ceux de ses composantes cellulaires.

    Il convient, pour eux, de préserver la collection des formes de vies et leurs substrats physiques, (les milieux) sans se préoccuper du sort de tel ou tel individu.

    Pour ce courant de pensée la mort d’un aigle de bonnelli est une catastrophe, celle d’un étourneau, un fait banal.

    La rareté fait le prix de la vie et la Nature est une galerie d’art qu’il faut conserver pour sa valeur esthétique et scientifique, quand ce n’est pas « patrimoniale ».

    Nous ferons la synthèse de ces deux courants de pensées : tout individu est irremplaçable et en lui nous reconnaissons notre semblable et cet individu s’inscrit dans une biocénose utile à sa vie, à son équilibre, à la pérennité dela diversité.

    Nous devons sauver à la fois l’être et les espèces et notre éthique unit l’antispécisme et l’écologie.

    La mort d’un étourneau nous émeut, car il est être sensible, l’absence des ours dans les Pyrénées est un crime imputable aux arriérés.

    La défense des sites naturels s’impose car la Nature vaut par elle-même sans qu’elle ait à payer une « taxe » de vie à
    l’espèce « nuisible » qui prétend tout asservir.

    Notre éthique est celle qui dit « NON » à l’instinct de mort, à l’agressivité pathologique, à la cupidité, fondement politique actuel de la société marchande.
    Pas encore hominisé, l’humain contemporain instrumentalise le vivant, la biosphère et ses semblables, pour faire du profit, au besoin en torturant,, en empoisonnant, en compromettant la santé et le plaisir d’autrui.

    Aboutissement logique et cohérent de la pensée mercantile, certains vont jusqu’à commercialiser des produits hautement toxiques pour s’enrichir et d’autres exploitent la détresse et la crédulité pour vendre du vent.

    Cette société est inacceptable en ses fondements cupides, pour nous, écologistesantispé cistes qui proclamons : « le vivant d’abord » !

    Gérard CONDORCET

    CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1049

  • Abandons : la honte des vacances

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    Chaque année, près de 100 000 chats et chiens sont abandonnés sur les routes et dans les refuges.

    Même si le phénomène d’abandon a tendance à devenir chronique et s’échelonne désormais sur toute l’année, la période de l’été reste une saison dangereuse voir souvent fatale pour des milliers d’animaux.

    C'est pour sensibiliser l'opinion au fait que l'abandon est un crime pour lequel l'animal est le seul condamné (à mort !) que la Fondation Brigitte Bardot lance une campagne d'affichage nationale.

    Une campagne choc pour dénoncer les risques de l’abandon

    Du 24 juin au 30 juin 2009, la Fondation Brigitte Bardot lance une campagne d’information nationale, présente sur le mobilier urbain de Paris.

    Ensuite, elle sera visible à partir du 8 juillet dans  les villes d’Angers, Bordeaux, Marseille, Lille, Nantes, Strasbourg, Toulon puis le 15 juillet à Toulouse et finira la semaine du 22 juillet à Clermont Ferrand et Lyon.

    La campagne, est construite avec l’accroche :

    « Cet été, pour les vacances, il y a ceux qui vont partir et ceux qui vont y rester », et renvoie à un visuel illustrant parfaitement le risque de mort encouru  par les animaux abandonnés.

    campagne abandon 2009 Fondation Brigitte Bardot

    Lutter contre un « mal chronique »

    Déménagement, séparation, nouvelle union, problème de comportement du chien, mauvaise éducation, allergie, naissance d'un enfant… : les raisons des abandons sont variées mais posent toutes la question de la responsabilité des propriétaires.

    Résultats de la crise ou phénomène de mode, le phénomène d’abandon qui n’avait eu de cesse de diminuer depuis les années 70 vit actuellement une recrudescence importante, parfois doublée d’une cruauté délibérée.

    campagne abandon 2009 Fondation Brigitte Bardot

    Responsabiliser, stériliser et protéger

    Les portées issues des particuliers continuent de prospérer, sans contrôle ni régulation, au grand désespoir de ceux qui sont chargés de récupérer les animaux abandonnés, qui à 42% ont subi des maltraitances ; défaut d’alimentation, sévices corporels et dans des cas extrêmes allant jusqu’à l’ablation de la partie de l’oreille de l’animal accueillant le tatouage.

    A l’heure de la consommation éclair, il est nécessaire de rappeler que l’achat d’un animal est un contrat à vie qui engage l’acquéreur à assumer des devoirs en matière de temps, de soins et de nourriture.

    Prendre le temps de la réflexion afin d’obtenir une meilleure information sur le gabarit et les besoins de la race de l’animal désiré est un moyen efficace pour éviter le phénomène de lassitude qui suit le passage du chiot ou du chaton à l’animal adulte.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40193

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  • Suisse : protestation devant les abattoirs de Cheseaux-sur-Lausanne

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    Une quinzaine de personnes ont manifesté jeudi en fin de matinée devant les abattoirs de Cheseaux-sur-Lausanne.

    Elles ont demandé la fin du massacre des animaux réduits au rôle de nourriture.

    « Elevage, esclavage, abattoirs, barbarie » ou « Chacun a le droit de vivre sa vie, arrêtez de tuer » : avec ces slogans, les manifestants ont donné de la voix devant les abattoirs de la société Bell.

    L'action autorisée et surveillée par la police a duré une heure, a indiqué Fanny Vaucher, membre de LausAnimaliste.

    La viande n'est pas une nécessité, explique un tract du mouvement.

    « Nous demandons l'abolition de l'élevage des animaux pour la consommation ainsi que l'interdiction de leur meurtre pour un simple plaisir gustatif », affirme l'organisation.

  • "Pornographie : de la liberté à la servitude sexuelle", par Yves-Charles Zarca

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    La pornographie est l’exhibition et la mise en scène de corps ou de parties des corps dans l’exercice d’actes sexuels, principalement en vue de produire une excitation d’un tiers spectateur.

    La posture du tiers voyeur est évidemment essentielle.

    La pornographie se trouve ainsi prise entre un hyperréalisme des gestes et des actes exercés (pénétration, fellation, sodomie, zoophilie, etc.) et la représentation pour le tiers.

    Elle est une étrange hyperréalité qui n’existerait pas sans le voyant virtuel et réel.

    La scène pornographique des corps diversement saisis, agencés, superposés, pénétrés, c’est-à-dire marqués, ne relève nullement de la comédie.

    Elle ne connaît pas le paradoxe de l’être et du ne-pas-être qui fait le comédien, parce qu’il n’y a pas de comédien sur cette scène.

    Il y a certes de la simulation des gestes, des postures et des expressions du plaisir, mais cette simulation n’a rien à voir avec la comédie : elle est la transformation du réel en hyper-réel ou, plus exactement, la négation du réel dans l’hyper-réel [1].

    Simulation de l’excitation ; brutalité des postures, des gestes et des mouvements.

    Mais cette définition de la pornographie est insuffisante.

    On n’y a souligné que le marquage des corps, la simulation du plaisir et la posture du tiers. Il manque une dimension décisive : la domination.

    La pornographie est la sexualité réduite au sexe comme vecteur d’un rapport de domination/soumission.

    Précisons : la sexualité n’est pas uniquement le sexe [2].

    Elle est aussi une histoire consciente et inconsciente où se jouent des relations entre le désir et l’interdit, la rencontre et la perte, le plaisir et la loi, le rêve et la réalité, l’amour et la mort. Elle est encore une part d’imaginaire qui constitue une dimension de sa réalité.

    Elle est intimité et retrait.

    Elle est également langage : non seulement paroles qui la disent ou la font, mais aussi paroles qui traversent les paroles ordinaires d’information ou d’usage pour les surdéterminer érotiquement.

    Cela veut dire que la sexualité se fixe, s’éprouve et s’atteint dans le rapport à l’autre, même s’il s’agit d’un autre manquant : rencontre, attente, séduction, consentement ou refus, etc.

    En somme, la sexualité, c’est la subjectivité, où il y va d’un rapport à soi dans le désir ou l’aversion, le plaisir ou la peine, l’aveu ou le déni.

    Ce n’est pas un hasard si l’histoire de la sexualité de Michel Foucault s’est déployée en une réflexion sur l’usage des plaisirs et le souci de soi pour aboutir à une herméneutique du sujet.

    Le sexe, c’est autre chose.

    Partie des corps, déplacement des corps, imbrication des corps, excitation des corps... et, pourquoi pas, mutilation des corps.

    Le sexe n’est pas subjectif [3]. Il est essentiellement physique et, pour cette raison même, susceptible d’être exhibé, photographié, filmé dessus, dessous, dedans, à côté.

    Le sexe ne connaît pas l’altérité.

    Il ne connaît que le nombre : 1, 2, 3, 10, 20, 40, etc.

    Il s’excite par des gestes spécifiques ou des images et se dé-existe.

    Les limites du sexe sont des limites physiques : l’épuisement, la répugnance.

    Il y a des performances sexuelles comme il y a des performances sportives.

    Les premières peuvent être diversement représentées comme les secondes.

    La pornographie est directement liée à cette représentabilité du sexe.

    Elle veut donner à voir tout le visible, ce que l’on peut voir ordinairement, et surtout ce qui échappe à cette vision ordinaire.

    Ne rien manquer de l’acte sexuel, rendre sa transparence au sexe, serait sa devise.

    Le sexe sans rapport à soi, sans intimité, sans sujet, c’est cela l’objet de la pornographie.

    Mais les actes sexuels seraient tout à fait insuffisants, s’ils n’enveloppaient autre chose : une relation de domination et une jouissance du pouvoir.

    Ainsi la sexualité est-elle prise entre deux dispositifs : celui de la subjectivité et celui du pouvoir.

    La référence à Foucault au sujet de la subjectivité doit évidemment se doubler d’une seconde référence au même Foucault sur le pouvoir.

    La première phase de son histoire de la sexualité, La volonté de savoir, est un traité du pouvoir.

    Mais on ne saurait se contenter de dire que le pouvoir assujettit et que c’est dans cet assujettissement que le sujet se forme.

    Du reste, Foucault, qui s’était arrêté d’abord sur cette idée, l’a ensuite remise en question.

    Le sujet, la subjectivité ne sauraient être définis comme le produit de l’efficience du pouvoir, même lorsqu’on les considère non comme des formes permanentes mais dans leur histoire.

    L’herméneutique du sujet chez Foucault est une réflexion sur l’autoconstitution historique du sujet [4]. Pour ma part, je dirai que le lieu d’exercice du pouvoir est celui où la subjectivité s’absente ou se destitue (se résigne).

    Ce que montrait déjà Hobbes, le plus grand penseur du pouvoir : la subjectivité, c’est la résistance.

    Mais c’est une autre histoire.

    Les deux dispositifs de la sexualité : subjectivité et pouvoir, ne sont pas absolument distincts.

    On ne saurait définir, autrement que comme des cas limites, d’un côté une relation purement érotique et de l’autre une relation de domination.

    La relation amoureuse par exemple comporte les deux dimensions selon des proportions diverses : elle est pour une part effusion des subjectivités et pour une part affrontement.

    Or la pornographie représente précisément ce cas limite où la domination prévaut à l’exclusion de toute subjectivité.

    La jouissance pornographique est une jouissance du pouvoir dont le vecteur ou l’instrument est le sexe (masculin, ce qui ne veut pas dire nécessairement celui d’un homme) et dont le lieu d’application est également le sexe (féminin, ce qui ne veut pas dire nécessairement celui d’une femme).

    Le corps est en effet le lieu où le pouvoir peut se manifester ou s’exercer : attitudes de soumission, d’humiliation, d’entière disponibilité à la volonté d’un ou plusieurs maîtres, expressions d’acceptation de cette infériorité et du plaisir éprouvé à un tel ravalement.

    Le corps peut être l’objet d’une maîtrise dont ne sont aucunement susceptibles l’esprit, la pensée ou la croyance qui échappent à toute maîtrise externe : on peut obliger quelqu’un à obéir ou à se soumettre, mais non à croire ce que l’on veut qu’il croie.

    C’est le sexe qui est le lieu privilégié dans le corps-lieu où le pouvoir s’exerce : le lieu des marquages du corps.

    Comme la jouissance pornographique est une jouissance du pouvoir, il s’ensuit deux conséquences :

    1 / l’objet de cette domination peut être, en principe, indifféremment une femme, un enfant, un homme voire un animal.Mais c’est bien sûr le corps de la femme qui a été traditionnellement le lieu de marquage du pouvoir ;

    2 / Les lieux corporels de marquage sont multiples ; le sexe est, je l’ai dit, le lieu privilégié, mais il peut y en avoir d’autres : blessures, mutilations, infirmités diverses peuvent servir de substituts sexualisés [5].

    La pornographie s’étend ainsi, au-delà des actes sexuels proprement dits, à des tortures, des sévices de toutes sortes, jusqu’à... la mort en direct, comme dans les snuff movies. C’est en ce sens et en ce sens seulement que la sexualité est mortifère.

    Que reste-t-il des délires sur la libération pornographique qui aurait eu pour effet de nous arracher à deux mille ans d’hypocrisie morale et religieuse ?

    Que reste-t-il du mythe du libre consentement des « acteurs » porno ?

    Rien, ou plutôt rien d’autre que la servitude volontaire que l’on donne pour de la libre adhésion.

    Que reste-t-il du sentiment de liberté du moi dans l’usage et le maniement sexuel (par d’autres) de son corps entièrement maîtrisé ?

    Un sujet vide et un corps nu, qui n’est plus un corps propre (mon corps), mais un corps-objet, sans doute vivant, mais si peu.

    Il faudrait retracer le cheminement qui, dans le rapport occidental à la sexualité, a rendu possible cette réduction du corps à un lieu de marquage du pouvoir et qui, aujourd’hui, se diffuse à travers l’industrie pornographique partout dans le monde, et à travers toutes les générations.

    Il ne m’est pas possible de le faire ici.

    Ce serait pourtant indispensable pour comprendre ce que d’autres excès et d’autres terreurs symétriques nous disent dans d’autres civilisations : la femme soumise au voile, interdite sous prétexte de pudeur.

    Les modes de marquage des corps sont susceptibles de nous apprendre beaucoup de choses sur l’histoire du pouvoir, en Occident comme ailleurs.

    Ici et maintenant, nous sommes loin de l’idéologie de la libération sexuelle des années 1970 : plutôt dans la servitude sexuelle ; pis, dans la destruction pornographique de la sexualité.

    NOTES

    [1] Cf. ci-dessous l’étude de Michela Marzano, « La pornographie et l’escalade des pratiques : corps, violence et réalité ».

    [2] Cf. Patrick Baudry, La pornographie et ses images, Paris, Armand Colin, 1997 ; Pocket, 2001, p. 13 sq.

    [3] Cf., ci-dessous, l’étude de Lubomira Radoilska, « La sexualité à mi-chemin entre l’intimité et le grand public », et celle de Pascale Molinier, « La pornographie “en situation” ».

    [4] Michel Foucault, L’herméneutique du sujet, (Cours au Collège de France, 1981-1982), Paris, Gallimard-Le Seuil, 2000.

    [5] Cf. ci-dessous l’article d’Alain Giami, « Pornographie et handicap ».

    http://www.cairn.info/revue-cites-2003-3-page-3.htm

    *****

    Yves Charles Zarka, Directeur de recherche au CNRS où il dirige le Centre d’histoire de la philosophie moderne et le Centre Thomas-Hobbes.

    Il enseigne également la philosophie politique moderne et contemporaine à l’Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne.

    Il est notamment l’auteur de : La décision métaphysique de Hobbes. Conditions de la politique (Paris, Vrin, 1987 ; 2e éd., 1999) ; Hobbes et la pensée politique moderne (Paris, PUF, 1995 ; 2e éd., 2001) ; Philosophie et politique à l’âge classique (Paris, PUF, 1998) ; La questione del fondamento nelle dottrine moderne del diritto naturale (Naples, Editoriale Scientifica, 2000) ; L’autre voie de la subjectivité (Paris, Beauchesne, 2000) ; Figures du pouvoir : études de philosophie politique de Machiavel à Foucault (Paris, PUF, 2001 ; 3e éd., 2001) ; Quel avenir pour Israël ? (en collab. avec S. Ben-Ami et al., Paris, PUF, 2001, 2e éd. en poche, « Pluriel », 2002) ; Hobbes. The Amsterdam Debate (débat avec Q. Skinner), Olms, 2001. Il a, également, récemment publié : Raison et déraison d’État (Paris, PUF, 1994) ; Jean Bodin : nature, histoire, droit et politique (Paris, PUF, 1996) ; Aspects de la pensée médiévale dans la philosophie politique moderne (Paris, PUF, 1999) ; Comment écrire l’histoire de la philosophie ? (Paris, PUF, 2001) ; Machiavel, le Prince ou le nouvel art politique (Paris, PUF, 2001) ; Penser la souveraineté (2 vol.), Pise-Paris, Vrin, 2002, Les fondements philosophiques de la tolérance (3 vol.), Paris, PUF, 2002.

    http://www.sos-sexisme.org/hommes/liberteservitude.htm

  • Belgique : l'Abiec demande qu'à l'avenir soient signalés les cadavres de chiens ramassés sur les routes

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    BRUXELLES - Léonard Monami, président de l'Abiec, préconise et demande aux services de police ainsi qu'aux services de voirie, d'informer à l'avenir des chiens trouvés morts le long de nos routes.

    L'Abiec, ou Association belge d'identification et d'Enregistrement canin, est l'organisme désigné par la ministre en charge de la Protection et du Bien-être animal pour gérer la problématique liée à l'identification des chiens.

    En clair, l'Abiec demande à la police et à la voirie de signaler et de l'informer systématiquement des données d'identification précises par tatouage ou par puçage, figurant sur les carcasses de tous les chiens trouvés sur la voie publique.

    Léonard Monami parle d'un "service au public" grâce auquel les propriétaires seront informés du sort de leur animal de compagnie.

    Un souci, poursuit-il, qui prend mieux en compte l'approche nouvelle de l'animal, lequel "ne se réduit pas à un bien de consommation".

    "Et c'est tout à fait réalisable", affirme le président de l'Abiec, dès lors que "les 196 zones de police disposent ou devraient disposer de lecteurs de puces".

    Or "l'immense majorité" des chiens trouvés morts sur le bord de nos routes est ramassée et détruite par les firmes d'équarrissage "sans que l'animal n'ait préalablement été identifié".

    Il en résulte , selon l'Abiec, que la base de données, qui correspond pourtant à une obligation légale depuis 1998, n'est en fait plus du tout mise à jour : le chien perdu le plus ancien en Belgique est signalé depuis le 21 août 1999.

    Cet animal disparu à Forest depuis dix ans figure toujours dans la base de données de l'Abiec.

    Il a peut-être été retrouvé depuis lors, mais l'Abiec n'en a jamais été informé et son maître le recherche toujours.

    L'identification systématisée des cadavres de chiens est susceptible d'implications juridiques en matière de responsabilité civile, notamment lorsque la présence d'une dépouille sur la chaussée occasionne des dégâts matériels aux véhicules.

    Selon Léonard Monami, traiter les chiens écrasés répond à la demande encore défendue le 16 juillet au Sénat par la parlementaire Christine Defraigne, dans une résolution visant à modifier l'approche que le public a de l'animal et à le considérer moins comme "un bien de consommation qu'un être vivant".

    Gilbert Dupont

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=956321

  • Belgique : les derniers espaces sauvages détruits par l'agriculture industrielle

    http://fermedelacouleedouce.com/site/Portals/0/Images/fal2007_pesticide_fillup.jpg

    BRUXELLES - L'industrialisation des pratiques agricoles, marquée par l'usage important d'engrais et de pesticides et par l'intensité de l'élevage, est aujourd'hui sur le point de détruire les derniers espaces de prairies fleuries de Wallonie, selon un communiqué de Natagora.

    L'association de protection de la nature demande que soit mis en place d'urgence un mécanisme assurant la protection définitive des 3.000 hectares de prairies fleuries qui subsistent encore.

    Le 13 juillet, la Commission européenne a publié son rapport sur l'état de santé du réseau Natura 2000 durant la période 2001-2006. Selon ce rapport, plus des trois quarts des habitats associés à l'agriculture sont dans un mauvais état de conservation.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=956394