Adel Abdessemed ou la mort de l'art
Adel Abdessemed, « artiste contemporain » parisien de 37 ans, surnommé par un certain Harry Bellet, dans Le Monde du 28 février, « l’enfant terrible de l’art », présenté comme un père et un mari exemplaire, ayant besoin de sa famille pour « créer », chouchou du clown François Pinault, exposé dans les plus grands musées du monde dont le Museum of Modern Art de New York, hébergé par le prestigieux San Francisco Art Institute et plusieurs galeries de Manhattan, restera dans les annales pour égaler en barbarie son collègue de triste mémoire Herman Nitsch.
Abdessemed est en effet l’auteur de Don’t Trust Me, un horrible montage-vidéo où le public est convié à assister au massacre, à coups de marteau, de six animaux, et à leur agonie (voir photo).
L’art est mort, c’est sûr, et avec lui ce que Vassili Grossman appelait « l’humain dans l’homme », cette part de bonté sans laquelle nous ne sommes que des barbares, et que l’auteur de Vie et destin voulait croire immortelle. C’est à travers ce qu’il y avait « d’humain dans l’homme », lui qui avait vécu l'innommable de la guerre et vu l'horreur des camps, qu’il continuait de croire et d’espérer, envers et contre tout.
Or si Dieu est mort, notre humanité l’est aussi.
Abdessemed en est la preuve, en assassinant l'innocence, et avec elle l'ultime espérance de Grossman.
Pétition IDA ici : http://ga0.org/campaign/sfai2