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La mort est de moins en moins mon métier

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En Wallonie, la moitié des petits abattoirs ont fermé

NAMUR - Selon la filière avicole et cunicole wallonne, sur les six dernières années, près de la moitié des petits abattoirs wallons ont fermé. Edmund Stoffels, député PS, est inquiet : « Ces fermetures entraînent des pertes d'emplois, le découragement de l'esprit d'entreprendre mais aussi le recul des productions. »

Benoît Lutgen, ministre de l'Agriculture, est conscient du problème : « Depuis le début de la législature, je me suis préoccupé de la simplification des contrôles de l'Afsca, allant jusqu'à interpeller puis recevoir l'administrateur-délégué et des directeurs de cette institution fédérale.

En Wallonie, deux catégories de petits abattoirs peuvent être distinguées : les entreprises qui abattent de 15.000 à 450.000 volailles par an, avec des coûts de contrôles réalisés par l'Afsca de 0,07 € par volaille abattue, soit déjà 3 fois le coût facturé à un abattoir industriel... et les petites structures qui abattent entre 2.000 et 15.000 volailles par an, principalement pour des particuliers, pour la vente directe, les marchés, les restaurants ou les tables d'hôtes dans l'exploitation. Les coûts des contrôles, réalisés par l'Afsca, y sont de 0,28 € par volaille abattue, soit plus de 10 fois le coût facturé à un abattoir industriel. »

Outre les pertes d'emplois, on tue l'esprit d'entreprise et on assiste à une explosion des abattages illégaux. « Dans certains cas, on constate même la délocalisation des élevages. C'est déjà le cas pour un producteur de foie gras. Je suis donc vigilant à cette situation. »

V. Li.

© La Dernière Heure 2008

http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/206891/emplois-en-danger.html

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