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TREBES : 250 moutons et chèvres retirés à leur propriétaire pour maltraitance

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Le troupeau, 250 moutons et chèvres, privés de soins et très mal nourris, survivait dans une saleté patente.

Les services vétérinaires, alertés par les riverains de Millegrand et la fondation Bardot, ont mis fin hier au calvaire des bêtes en évacuant la totalité du troupeau.

250 moutons, brebis, chèvres et chevrots vivaient dans une bergerie où le fumier s'entassait à hauteur d'homme.

Incommodés par les odeurs et les mouches, incroyablement nombreuses en cette saison, les résidents du domaine Millegrand ont permis de mettre fin aux privations et à la maltraitance que subissait le troupeau depuis plus d'un an.

La fondation Bardot alertée

En présence de Mmes Nanou Andrieu et Dimur, bénévoles de la fondation Brigitte Bardot, la brigade de gendarmerie de Trébes a fait procéder hier à l'enlèvement du troupeau, sur décision de justice.

Mme Ouradou, représentante des services vétérinaires s'est livrée à un premier diagnostic.

Très peu nourries et sans soins, pratiquement toutes les bêtes présentaient des plaies.

Atteintes de la gale du mouton et de la teigne, elles perdaient leur laine en abondance.

A l'intérieur de la bergerie, plusieurs cadavres de moutons attestaient des méthodes peu scrupuleuses de l'éleveur.

Le troupeau va être confié à un tiers qui aura la charge de le soigner afin d'éviter l'abattage.

Des abattages clandestins

Par ailleurs, la gendarmerie a découvert jouxtant la bergerie, un atelier d'abattage clandestin et non loin de la bergerie, un lopin de terre servant de charnier.

A l'origine de cette histoire, une relation conflictuelle entre le locataire des lieux (propriétaire du troupeau) qui voulait que le propriétaire du domaine de Millegrand prenne le défumage à sa charge.

C'est l'enlisement de la situation qui a conduit la gendarmerie et les services vétérinaires à faire appliquer la décision de justice.

Dès demain, le propriétaire du domaine en collaboration avec les services techniques de la mairie vont devoir s'atteler à la lourde tâche de défumage des locaux.

http://www.ladepeche.fr/article/2000/03/30/86766-Le-troupeau-survivait-sans-soins-et-tres-mal-nourri.html

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