Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • L'élevage est le pire ennemi de l'Amazonie

    http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/16/15/12/media_l_926532.jpg

    Par Yana Marull

    Quelque 80% des terres déboisées en Amazonie sont destinées à l'élevage de bovins et le plus grand défi des autorités brésiliennes est aujourd'hui d'empêcher que de la viande ou du cuir en provenance de zones détruites illégalement n'arrivent au consommateur.

    BRASILIA, Brésil ; 6 août 2009 - « L'élevage est le grand problème de l'Amazonie », la plus grande forêt tropicale de la planète, reconnaît le ministre brésilien de l'Environnement, Carlos Minc.

    Le Brésil possède le plus grand cheptel bovin commercial du monde avec 200 millions de têtes et est le principal exportateur du secteur avec 30% du marché mondial, dont 22% en provenance d'Amazonie.

    Mais « l'élevage en Amazonie brésilienne est le plus grand facteur de déforestation », dénonce l'organisation écologique internationale Greenpeace.

    La production de soja, qui contribuait le plus aux déboisements il y a quelques années, « n'est plus un facteur important de la déforestation en Amazonie », grâce à l'engagement pris par l'industrie de ne plus acheter d'oléagineux en provenance des zones déboisées, affirme le ministre.

    Comment obtenir un compromis similaire dans la chaîne de l'élevage beaucoup plus étendue et difficile à contrôler, alors que 30% du bétail est abattu clandestinement dans le pays ?

    Un camion chargé de billots de bois quitte la forêt amazonienne. L'élevage de bovins est la principale cause de sa déforestation. Photo archives La PresseLa réponse pourrait se trouver dans la pression chaque fois plus grande exercée par l'opinion publique brésilienne et internationale et les consommateurs.

    Le ministère public du Brésil a poursuivi en juin treize groupes de transport frigorifique et vingt-deux grandes fermes accusées de contribuer à la déforestation dans l'État amazonien du Para.

    Il menace d'en faire autant avec 72 autres compagnies (supermarchés, fabriques de cosmétiques et de chaussures) si elles acquièrent des produits en provenance de zones déboisées illégalement.

    De son côté, Greenpeace vient de diffuser un rapport, fruit de plusieurs années d'enquête, dans lequel il dénonce l'infiltration dans les grandes usines de traitement du sud du Brésil de viande et cuir de vache provenant de « fazendas » qui déboisent clandestinement.

    Ces usines les revendent à des entreprises qui approvisionnent les grandes marques mondiales de chaussures (Adidas, Nike et Gucci), de voitures (BMW, Ford, Honda et Toyota) ou d'aliments et d'autres grandes enseignes comme Carrefour, Ikea, Kraft et Wal-Mart.

    Les actions du ministère public brésilien et le rapport de Greenpeace ont eu des résultats immédiats.

    Les géants de la chaussure Nike et Timberland viennent d'annoncer qu'ils n'utiliseront plus de cuir de vache d'Amazonie, s'ils n'ont pas la garantie que leurs éleveurs n'ont pas contribué à la déforestation.

    Les trois grandes chaînes de supermarchés brésiliens (Pao de Açucar-Casino, Carrefour et Wal-mart) se sont engagés à ne pas acheter de produits bovins sans garantie de leur provenance.

    Les grands groupes frigorifiques brésiliens vont également adopter un code qui assure la traçabilité des produits bovins exportés.

    L'Association des industries exportatrices de viande (ABIEC) envisage d'installer un système pour suivre le parcours de l'animal depuis sa naissance jusqu'à sa mort.

    « Cette mesure éviterait que des animaux élevés dans des zones déboisées illégalement entrent dans la chaîne industrielle », a déclaré à l'AFP le président de l'ABIEC, Roberto Gianetti da Fonseca.

    En 2008, 12000 km2 ont été déboisés en Amazonie - où vivent 25 millions de personnes -, ce qui fait du Brésil le quatrième émetteur de gaz à effets de serre de la planète.

    Le Brésil a annoncé en décembre un plan national sur le réchauffement climatique dans lequel il se fixait comme objectif, pour la première fois, de réduire de 70% la déforestation d'ici à 2018.

    (Agence France-Presse)

    http://www.planetaazul.com.mx/www/2009/08/06/lelevage-est-le-pire-ennemi-de-lamazonie/1/

    Enlaces Relacionados

  • La Norvège interrompt la chasse à la baleine

    http://www.e24.fr/multimedia/archive/00013/chasse_baleine_469_3_13289b.jpg

    Les baleiniers norvégiens ont dû interrompre la chasse à la baleine à la mi-saison cette année, alors que moins de la moitié du quota de 885 cétacés a été prise, pour cause de saturation de la demande, a indiqué mercredi une organisation professionnelle.

    OSLO, la Norvège; 24 juin 2009.- Pour les écologistes, cette décision fournit la preuve du désintérêt des consommateurs pour la viande de baleine, un animal protégé par un moratoire auquel la Norvège refuse de se soumettre, tandis que les professionnels invoquent, eux, des problèmes structurels.

    « Le nombre de baleines prises jusqu'à présent suffit à satisfaire la demande connue », a déclaré à l'AFP Willy Godtliebsen, chef des ventes de Norges Raafisklag, l'organisation norvégienne de distribution des produits de la pêche.

    Photo: Jean-Michel CousteauLes baleiniers norvégiens ont été priés d'interrompre la chasse mardi, en plein milieu de la saison qui court d'avril à octobre, alors qu'environ 350 petits rorquals (ou baleines de Minke) seulement ont été harponnés.

    « Il n'est pas exclu que la chasse reprenne plus tard si de nouveaux acheteurs se manifestent », a précisé M. Godtliebsen.

    Pour l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace, cela démontre que le consommateur boude la viande de baleine.

    « S'ils ne redémarrent pas la chasse plus tard dans la saison, 2009 sera la +pire+ année pour la chasse à la baleine depuis que la Norvège a repris la chasse commerciale » en 1993, a commenté Jo Kuper, un responsable de l'ONG.

    (Agence France-Presse)

    http://www.planetaazul.com.mx/www/2009/06/24/la-norvege-interrompt-la-chasse-a-la-baleine/

    Enlaces Relacionados
  • RAC : "Samedi 1er août 2009 : reprise de la chasse aux oiseaux d'eau"

    http://champagne-ardenne.lpo.fr/balades/img/grebe_casta.jpg

     

    Hier, samedi 1er août, la chasse aux « oiseaux de passage » et au « gibier d'eau » a repris pour le domaine public maritime.

    Comme chaque année, la France se distingue avec son lamentable record européen des plus longues périodes de chasse et du plus grand nombre d'espèces chassables.

    Cette ouverture concerne 33 espèces d'oiseaux (oies, canards, limicoles, rallidés) ; la chasse aux oiseaux restants (une bonne quinzaine), débutera dans quelques semaines.

    Nous sommes bien loin de la référence des scientifiques préconisant une ouverture de la chasse de ces espèces en octobre.

    En effet, à cette période de l'année, de nombreuses espèces des zones humides, chassables ou non, n'ont pas terminé leur nidification.


    La présence des chasseurs et de leurs chiens dans ces milieux, ainsi que les détonations de leurs armes, constituent un dérangement important, pouvant être fatal pour les nichées.

    En se référant au Rapport Lefeuvre et à la liste rouge des espèces menacées en France (2008), sur ces 33 espèces d'oiseaux, 21 sont classées en état de conservation défavorable ou vulnérable !


    Rappelons, également, qu'une étude européenne (2006) indique, malgré la précarité de nombreuses espèces, que plus de 100 millions d'oiseaux sauvages sont tués chaque année en Europe.

     

    Et, sans surprise, l'on retrouve bien évidemment en tête, les chasseurs français !

     

    À eux seuls, ils éliminent plus de 20 millions d'oiseaux.


    Elle fournit les preuves de l'important préjudice écologique de la chasse, qui accélère la baisse des effectifs de certaines espèces et, conclut en expliquant qu' « il est inadmissible qu'une minorité de chasseurs du dimanche mettent en danger la biodiversité commune à tous les européens ».

    La France se décidera-t-elle, un jour, à protéger efficacement la biodiversité ?

    La faune et les oiseaux en particulier, qui subissent de multiples pressions du fait des activités humaines, n'ont pas à être les objets du plaisir de quelques individus souhaitant assouvir leur avidité de tuer.


    Nous continuerons à nous opposer à ces exactions inacceptables et particulièrement condamnables.


    http://www.antichasse.com/rac_communiques.htm#02082009

  • Gérard Condorcet (CVN) : "Antispécisme et écologie"

    medium_fca66642592d496e7037a7038b19877f.JPG

    [L'auteure de ce blog souscrit entièrement, et depuis toujours, aux propos "réunificateurs" ci-dessous.]

    Des penseurs occidentaux, souvent anglo-saxons, élaborèrent ces dernières décennies, d’une part, une éthique animaliste, d’autre part, une philosophie d’écologie fondamentale.

    Ces courants contemporains, en voie d’émergence et de fécondation de la société planétaire se sont durablement ignorés.

    Les premiers, antispécistes, considèrent que tout individu, par-delà sa race et son appartenance d’espèce, dispose du droit absolu à ne pas être maltraité dès lors qu’il possède la capacité discriminante d’éprouver le principe de plaisir déplaisir.

    La reconnaissance et le respect de l’autre tient au fait que nous savons qu’il ressent, à l’instar de nous-mêmes, l’effroi, la souffrance, la jouissance, l’apaisement des tensions internes.

    Nier aux autres animaux le droit à ne pas être maltraité relève d’unpur obscurantisme, tout aussi infondé et criminel que n’importe quel génocide dirigé contre un élément de l’espèce humaine.

    Le « propre de l’homme » » ne réside nullement dans sa supériorité intellectuelle (pas toujours établie et à tous les stades du développement de l’individu », mais uniquement dans sa capacité d’empathie.

    En cela, le darwinisme social, contrairement à ce qui virent les réactionnaires féroces, est éminemment compatible avec le solidarisme généreux : l’adaptation la plus favorable à la survie de l’espèce ne consiste pas à écraser et dominer le plus faible mais, inversement, à être solidaire et empathique.

    D’aucuns antispécistes peuvent alors énoncer, à notre différence sur ce point, que seul l’individu compte et que des espèces, entités abstraites dépourvues de sensibilité, peuvent bien disparaître sans que cela pose un défi éthique.

    Un individu seul souffre, espère, jouit, pas une espèce.

    En conséquence, leur combat intellectuel porte sur la défense de l’animal humain et non-humain en dehors de toute préoccupation de la biosphère.

    Les seconds, écologistes, considèrent, en revanche, la terre comme un vaste organisme dont les droits priment sur ceux de ses composantes cellulaires.

    Il convient, pour eux, de préserver la collection des formes de vies et leurs substrats physiques, (les milieux) sans se préoccuper du sort de tel ou tel individu.

    Pour ce courant de pensée la mort d’un aigle de bonnelli est une catastrophe, celle d’un étourneau, un fait banal.

    La rareté fait le prix de la vie et la Nature est une galerie d’art qu’il faut conserver pour sa valeur esthétique et scientifique, quand ce n’est pas « patrimoniale ».

    Nous ferons la synthèse de ces deux courants de pensées : tout individu est irremplaçable et en lui nous reconnaissons notre semblable et cet individu s’inscrit dans une biocénose utile à sa vie, à son équilibre, à la pérennité dela diversité.

    Nous devons sauver à la fois l’être et les espèces et notre éthique unit l’antispécisme et l’écologie.

    La mort d’un étourneau nous émeut, car il est être sensible, l’absence des ours dans les Pyrénées est un crime imputable aux arriérés.

    La défense des sites naturels s’impose car la Nature vaut par elle-même sans qu’elle ait à payer une « taxe » de vie à
    l’espèce « nuisible » qui prétend tout asservir.

    Notre éthique est celle qui dit « NON » à l’instinct de mort, à l’agressivité pathologique, à la cupidité, fondement politique actuel de la société marchande.
    Pas encore hominisé, l’humain contemporain instrumentalise le vivant, la biosphère et ses semblables, pour faire du profit, au besoin en torturant,, en empoisonnant, en compromettant la santé et le plaisir d’autrui.

    Aboutissement logique et cohérent de la pensée mercantile, certains vont jusqu’à commercialiser des produits hautement toxiques pour s’enrichir et d’autres exploitent la détresse et la crédulité pour vendre du vent.

    Cette société est inacceptable en ses fondements cupides, pour nous, écologistesantispé cistes qui proclamons : « le vivant d’abord » !

    Gérard CONDORCET

    CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1049

  • Abandons : la honte des vacances

    L'image “http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/images/doc_comm/campagne-abandon-2009-fondation-brigitte-bardot.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Chaque année, près de 100 000 chats et chiens sont abandonnés sur les routes et dans les refuges.

    Même si le phénomène d’abandon a tendance à devenir chronique et s’échelonne désormais sur toute l’année, la période de l’été reste une saison dangereuse voir souvent fatale pour des milliers d’animaux.

    C'est pour sensibiliser l'opinion au fait que l'abandon est un crime pour lequel l'animal est le seul condamné (à mort !) que la Fondation Brigitte Bardot lance une campagne d'affichage nationale.

    Une campagne choc pour dénoncer les risques de l’abandon

    Du 24 juin au 30 juin 2009, la Fondation Brigitte Bardot lance une campagne d’information nationale, présente sur le mobilier urbain de Paris.

    Ensuite, elle sera visible à partir du 8 juillet dans  les villes d’Angers, Bordeaux, Marseille, Lille, Nantes, Strasbourg, Toulon puis le 15 juillet à Toulouse et finira la semaine du 22 juillet à Clermont Ferrand et Lyon.

    La campagne, est construite avec l’accroche :

    « Cet été, pour les vacances, il y a ceux qui vont partir et ceux qui vont y rester », et renvoie à un visuel illustrant parfaitement le risque de mort encouru  par les animaux abandonnés.

    campagne abandon 2009 Fondation Brigitte Bardot

    Lutter contre un « mal chronique »

    Déménagement, séparation, nouvelle union, problème de comportement du chien, mauvaise éducation, allergie, naissance d'un enfant… : les raisons des abandons sont variées mais posent toutes la question de la responsabilité des propriétaires.

    Résultats de la crise ou phénomène de mode, le phénomène d’abandon qui n’avait eu de cesse de diminuer depuis les années 70 vit actuellement une recrudescence importante, parfois doublée d’une cruauté délibérée.

    campagne abandon 2009 Fondation Brigitte Bardot

    Responsabiliser, stériliser et protéger

    Les portées issues des particuliers continuent de prospérer, sans contrôle ni régulation, au grand désespoir de ceux qui sont chargés de récupérer les animaux abandonnés, qui à 42% ont subi des maltraitances ; défaut d’alimentation, sévices corporels et dans des cas extrêmes allant jusqu’à l’ablation de la partie de l’oreille de l’animal accueillant le tatouage.

    A l’heure de la consommation éclair, il est nécessaire de rappeler que l’achat d’un animal est un contrat à vie qui engage l’acquéreur à assumer des devoirs en matière de temps, de soins et de nourriture.

    Prendre le temps de la réflexion afin d’obtenir une meilleure information sur le gabarit et les besoins de la race de l’animal désiré est un moyen efficace pour éviter le phénomène de lassitude qui suit le passage du chiot ou du chaton à l’animal adulte.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40193

    L'image “http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/images/doc_comm/campagne-abandon-2009-fondation-brigitte-bardot5.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

  • Le directeur du « Cirque Muller » condamné à 3 mois de prison ferme pour menaces de mort !

    muller_hipp07.jpg

    En mai dernier, le cirque Muller jouait la provocation en s'installant à côté de notre refuge basé à Gennevilliers.

    Des incidents avaient émaillé le séjour du cirque et des animaux - en mauvais état - à tel point que le responsable du refuge avait déposé plainte pour menaces de mort.

    A l'issue de l'audience du 21 juillet dernier, le tribunal a condamné le directeur du cirque Muller à 3 mois de prison ferme.Une condamnation accompagnée de 500 € de dommages et intérêts et de 300 € au titre des frais de procédure.

    « Cette décision est la preuve de la reconnaissance par le tribunal des agissements délictueux dont sont capables certains directeurs de cirques.

    Une fois de plus, un cirque enfreint la loi.

    Une fois de plus, les associations de protection animale et les protecteurs d'animaux sont victimes de débordements de la part de quelques cirques, c'est déjà trop et nous ne l'accepterons jamais.

    Le gouvernement français a une responsabilité.

    Nous voyons trop de cirques détenir des animaux dans des camions-cages de quelques mètres carrés, souvent privés d'eau...

    La SPA a le devoir de continuer à dénoncer haut et fort la maltraitance envers les animaux où qu'elle s'exerce (abattoirs, corridas, etc...) y compris dans les cirques itinérants », déclare Virginie POCQ SAINT-JEAN, Présidente Nationale de la SPA.

    Source : SPA

    http://www.protection-des-animaux.org/actualites/archives-1380.html